entraineur
Bayern Munich-Arsenal 1-1
Avec un déficit de deux buts au coup d'envoi, il fallait un exploit au gunners pour rêver une qualification. Exploit qui n'aura pas pointé le bout de son nez dans une rencontre largement dominé par les bavarois :
Les deux compositions :
Bayern :Neuer, Lahm, Dante, Javi Martinez, Alaba, Schweinsteinger, Thiago, Gotze, Robben, Ribéry, Mandzukic
Arsenal :Fabianski, Sagna, Koscielny, Mertesacker, Vermaelen, Arteta, Chamberlain, Cazorla, Ozil, Podolski, Giroud.
En plus d'aligner Vermaelen sur le couloir gauche en l'absence des habituels titulaires et remplaçant du poste(Gibbs et Monreal), Arsène Wenger tentait un coup de poker en alignat un milieu à trois inédit derrière une non moins inédite ligne d'attaque Podolski-Giroud-Ozil.
Guardiola, de son côté, laissait Kroos et Muller sur le banc.
Pris à la gorge par le pressing haut du Bayern, les gunners se montrent incapble de relancer dès le début du match, qui dont le rythme est d'emblée très rapide :
Les deux équipes n'hésitent pas à utiliser la qualité technique de leurs premiers relanceurs(notamment Dante et Neuer pour le Bayern, Mertesacker et Koscielny pour Arsenal) pour allonger le jeu en faisant parler la vitesse et la percussion de leurs joueurs offensifs, notamment Chamberlain côté gunners qui se projette très vite dès la récupération du ballon, et robben de l'autre côté.
Le bayern prends néanmoins le jeu largement à son compte en profitant notamment de triangles sur les couloirs pour construire leurs actions, désamorçant tranquillement un vague pressing d'Arsenal par une relance à trois et au jeu de pied exceptionnel de Manuel Neuer.
Arsenal souffre beaucoup sur les couloirs, notamment à droite ou les triangles entre Lahm, Robben et Gotze se multiplient, et les gunners et ne tiennent bon que grâce à la qualité de leur défense centrale toujours bien placé lors des incursions bavaroises. Une ligne de 4 allemande fait face aux latéraux et aux deux milieux de terrains d'Arsenal, tandis que Mandzukic fait jouer les centraux. Incapable de construire face à ce pressing, peu aidé par le manque de technique de ses latéraux et de disponibilité de ses milieux de terrains, les gunners se montreront très vite en souffrance face à une équipe bien au-dessus d'eux. Leur ligne de 5 e, phase défensive aura laissé beaucoup d'espaces et été très souvent mise en difficutée par les dédoublements des latéraux ou les permutations entre Thiago et Schweinsteinger.
En deuxième mi-temps, l'entrée de Rosicky, plus agressif défensivement, disponible, et davantage en réussite sur sa couverture de balle qu'Ozil qu'il remplace, fera illusion quelques minutes en permettant aux gunners de remonter leur bloc, la ligne des trois milieux de terrains se positionnant d'ailleurs très haut à cet instant du match. Ils paieront d'ailleurs cette hauteur et ce risque lors d'une erreur de repli des milieux de terrains qui laissera Schweinsteinger tout seul.
C'est donc très logiquement, presque sans donner l'impression de forcer, que le champion en titre passe en quart de finale. Les gunners, quant à eux, ont prouvés la classe d'écart qui existait entre eux et les bavarois, ainsi que leur difficultée à construire face à un pressing haut. Ils pourront néanmoins se féliciter, une fois de plus, du niveau de leur charnière centrale, capable de tenir la barraque même dans une équipe archi-dominée.
Arsenal-Liverpool 2-1
Après la claque reçue le week-end dernier face aux Reds, il était temps pour Arsenal de réagir dans ce match de FA cup.
Les deux compositions étaient les suivantes :
Arsenal :Fabianski - Jenkinson, Koscielny, Mertesacker, Monreal - Flamini, Arteta, Oxlade-Chamberlain, Ozil - Podolski, Sanogo
Liverpool :Jones - Flanagan, Skrtel, Agger, Cissokho - Gerrard, Allen, Coutinho - Suarez, Sterling, Sturridge
Si rien ne change du côté des Reds, Arsène Wenger choisit quant à lui de faire tourner en prévision du choc en ligue des champions de la semaine prochaine.
Les gunners sont tout de suite mis en danger par le trio offensif virevoltant de Liverpool :Profitant des espaces ouverts par Suarez, Sturridge se faufile sans cesse entre les deux centraux, profitant en cela de la faiblesse du pressing des gunners notamment sur un Gerrad très libre. Le buteur anglais sera trouvé par deux fois dans la profondeur au cours des 5premières minutes.
Passés ces deux alertes, la tactique défensive d'Arsène Wenger peut néanmoins se mettre en place, axée sur la qualité défensive du duo Flamini-Arteta :Déjà solide dans l'axe, ce duo est encore aidé par Podolski et Chamberlain qui n'hésitent pas à se rapprocher des deux milieux pour former une ligne de 4 très axiale, n'hésitant pas à ouvrir ainsi l'espace à Flanagan et Cissokho peu efficaces offensivement. Une fois le ballon dans les pieds des latéraux de Liverpool, Arsenal déclenche son pressing pour enfermer les reds sur le couloir :Si la balle est à droite, Arteta viens soutenir Chamberlain et Jenkinson, tandis que, si le jeu est sur le côté gauche, c'est Flamini qui viens boucher l'espace. Le milieu qui ne s'est pas décalé, quant à lui, descend un peu tout en restant stable dans l'axe pour pouvoir mieux ressortir sur le porteur du ballon au cas ou Liverpool aurait parvenu à sortir sur le couloir.
Ozil, quant à lui, redescend également assez bas en ayant pour tâche d'anticiper les projections d'Allen, afin de lui laisser peu de libertés.
Liverpool parviendra néanmoins régulièrement à exister en s'appuyant sur un triangle Gerrad-Skrtel-Agger :Sanogo, bien seul au pressing face aux trois joueurs de Liverpool puisqu'Ozil se replie régulièrement, ne parviendra jamais à empêcher Gerrard de relancer tranquillement, et le milieu anglais, bien trop libre, fera parler plusieurs fois sa technique en percant les lignes des gunners, dont la défense aura bien du mal à contenir les appels incessants du quatuor offensif de Liverpool.
Le but de chamberlain, dès la 16ème minute, confortera encore Arsenal dans leur projet de jeu :Jouer bas et contrer Liverpool. Dans cette optique, Sanogo décroche régulièrement sur le côté droit, tant pour permettre au jeu d'avancer rapidement sur des longs ballons que pour ouvrir des espaces dans l'axe à Chamberlain, qui fera plusieurs fois parler sa percussion. Ozil, au contraire, accompagne le plus souvent Podolski sur le côté gauche; enfin, un milieu, le plus souvent Arteta, viens en général compléter les actions.
Arsenal appuie donc sur les faiblesses défensives de Liverpool et bien que, de façon peu surprenante au vu des joueurs alignés, peu de contres aboutiront réellement, les reds seront la plupart du temps mis en danger lorsque ce sera le cas.
Le match se poursuivra donc sur un rythme élevé, les deux équipes étant plutôt à la peine défensivement.
A la mi-temps, Rodgers, constatant les difficultés collectives de son équipe, fais le choix intéressant de demander à Suarez d'insister côté droit et de forcer les duels avec un Monreal en difficultée. En réaction, on voit souvent Podolski se rapprocher du défenseur basque pour éviter de le laisser en un contre un face à l'Uruguayen :Le bloc d'Arsenal, dont la solidité axiale avait permis en 1ère mi-temps une certaine assise défensive, est alors obligé de s'étirer, ouvrant ainsi de plus en plus d'espaces, au fil du match, au quatuor de Liverpool.
C'est d'ailleurs un deux contre un mal négocié par Podolski et Monreal qui provoquera le pénalty sur Suarez.
Le reste du match continuera sur la même note, bien que la seconde mi-temps aura été de façon assez nette favorable à Liverpool, qui peuvent regretter leurs occasions manqués. Arsenal réussi donc son opération grâce à un joli coup tactique d'Arsène Wenger qui aura permis à des joueurs clés de se reposer sans nuire à la cohérence globale de l'équipe.
De meilleur agure donc en attendant le match contre le Bayern, bien qu'il reste beaucoup de défauts dans cette équipe. Du côté de Liverpool, si Brendan Rodgers regrettera sans doute toutes ces occasions manqués, il peut néanmoins se féliciter de voir à quel point son quatuor offensif peut poser problème à n'importe quelle défense.
Triste nul à l'Emirates
Après une terrible claque reçue à Anfield, Arsenal se devait de réagir contre Manchester United à domicile.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 2/4)
Dans cette seconde partie de notre dossier consacré à la saison d'Arsenal, on s'intéressera avant tout à la dynamique défensive de l'équipe et à son évolution au fil de la saison.
Arsenal-Stoke-city 3-1
Avant le derby mancunien, l’autre choc de la journée en premier league était un Arsenal-Stoke city. Et ce sont les gunners qui se sont imposés aujourd'hui, en prenant au passage la 1ère place du Championnat !
Bayern Munich-Arsenal 1-1
Avec un déficit de deux buts au coup d'envoi, il fallait un exploit au gunners pour rêver une qualification. Exploit qui n'aura pas pointé le bout de son nez dans une rencontre largement dominé par les bavarois :
Les deux compositions :
Bayern :Neuer, Lahm, Dante, Javi Martinez, Alaba, Schweinsteinger, Thiago, Gotze, Robben, Ribéry, Mandzukic
Arsenal :Fabianski, Sagna, Koscielny, Mertesacker, Vermaelen, Arteta, Chamberlain, Cazorla, Ozil, Podolski, Giroud.
En plus d'aligner Vermaelen sur le couloir gauche en l'absence des habituels titulaires et remplaçant du poste(Gibbs et Monreal), Arsène Wenger tentait un coup de poker en alignat un milieu à trois inédit derrière une non moins inédite ligne d'attaque Podolski-Giroud-Ozil.
Guardiola, de son côté, laissait Kroos et Muller sur le banc.
Pris à la gorge par le pressing haut du Bayern, les gunners se montrent incapble de relancer dès le début du match, qui dont le rythme est d'emblée très rapide :
Les deux équipes n'hésitent pas à utiliser la qualité technique de leurs premiers relanceurs(notamment Dante et Neuer pour le Bayern, Mertesacker et Koscielny pour Arsenal) pour allonger le jeu en faisant parler la vitesse et la percussion de leurs joueurs offensifs, notamment Chamberlain côté gunners qui se projette très vite dès la récupération du ballon, et robben de l'autre côté.
Le bayern prends néanmoins le jeu largement à son compte en profitant notamment de triangles sur les couloirs pour construire leurs actions, désamorçant tranquillement un vague pressing d'Arsenal par une relance à trois et au jeu de pied exceptionnel de Manuel Neuer.
Arsenal souffre beaucoup sur les couloirs, notamment à droite ou les triangles entre Lahm, Robben et Gotze se multiplient, et les gunners et ne tiennent bon que grâce à la qualité de leur défense centrale toujours bien placé lors des incursions bavaroises. Une ligne de 4 allemande fait face aux latéraux et aux deux milieux de terrains d'Arsenal, tandis que Mandzukic fait jouer les centraux. Incapable de construire face à ce pressing, peu aidé par le manque de technique de ses latéraux et de disponibilité de ses milieux de terrains, les gunners se montreront très vite en souffrance face à une équipe bien au-dessus d'eux. Leur ligne de 5 e, phase défensive aura laissé beaucoup d'espaces et été très souvent mise en difficutée par les dédoublements des latéraux ou les permutations entre Thiago et Schweinsteinger.
En deuxième mi-temps, l'entrée de Rosicky, plus agressif défensivement, disponible, et davantage en réussite sur sa couverture de balle qu'Ozil qu'il remplace, fera illusion quelques minutes en permettant aux gunners de remonter leur bloc, la ligne des trois milieux de terrains se positionnant d'ailleurs très haut à cet instant du match. Ils paieront d'ailleurs cette hauteur et ce risque lors d'une erreur de repli des milieux de terrains qui laissera Schweinsteinger tout seul.
C'est donc très logiquement, presque sans donner l'impression de forcer, que le champion en titre passe en quart de finale. Les gunners, quant à eux, ont prouvés la classe d'écart qui existait entre eux et les bavarois, ainsi que leur difficultée à construire face à un pressing haut. Ils pourront néanmoins se féliciter, une fois de plus, du niveau de leur charnière centrale, capable de tenir la barraque même dans une équipe archi-dominée.
Arsenal-Liverpool 2-1
Après la claque reçue le week-end dernier face aux Reds, il était temps pour Arsenal de réagir dans ce match de FA cup.
Les deux compositions étaient les suivantes :
Arsenal :Fabianski - Jenkinson, Koscielny, Mertesacker, Monreal - Flamini, Arteta, Oxlade-Chamberlain, Ozil - Podolski, Sanogo
Liverpool :Jones - Flanagan, Skrtel, Agger, Cissokho - Gerrard, Allen, Coutinho - Suarez, Sterling, Sturridge
Si rien ne change du côté des Reds, Arsène Wenger choisit quant à lui de faire tourner en prévision du choc en ligue des champions de la semaine prochaine.
Les gunners sont tout de suite mis en danger par le trio offensif virevoltant de Liverpool :Profitant des espaces ouverts par Suarez, Sturridge se faufile sans cesse entre les deux centraux, profitant en cela de la faiblesse du pressing des gunners notamment sur un Gerrad très libre. Le buteur anglais sera trouvé par deux fois dans la profondeur au cours des 5premières minutes.
Passés ces deux alertes, la tactique défensive d'Arsène Wenger peut néanmoins se mettre en place, axée sur la qualité défensive du duo Flamini-Arteta :Déjà solide dans l'axe, ce duo est encore aidé par Podolski et Chamberlain qui n'hésitent pas à se rapprocher des deux milieux pour former une ligne de 4 très axiale, n'hésitant pas à ouvrir ainsi l'espace à Flanagan et Cissokho peu efficaces offensivement. Une fois le ballon dans les pieds des latéraux de Liverpool, Arsenal déclenche son pressing pour enfermer les reds sur le couloir :Si la balle est à droite, Arteta viens soutenir Chamberlain et Jenkinson, tandis que, si le jeu est sur le côté gauche, c'est Flamini qui viens boucher l'espace. Le milieu qui ne s'est pas décalé, quant à lui, descend un peu tout en restant stable dans l'axe pour pouvoir mieux ressortir sur le porteur du ballon au cas ou Liverpool aurait parvenu à sortir sur le couloir.
Ozil, quant à lui, redescend également assez bas en ayant pour tâche d'anticiper les projections d'Allen, afin de lui laisser peu de libertés.
Liverpool parviendra néanmoins régulièrement à exister en s'appuyant sur un triangle Gerrad-Skrtel-Agger :Sanogo, bien seul au pressing face aux trois joueurs de Liverpool puisqu'Ozil se replie régulièrement, ne parviendra jamais à empêcher Gerrard de relancer tranquillement, et le milieu anglais, bien trop libre, fera parler plusieurs fois sa technique en percant les lignes des gunners, dont la défense aura bien du mal à contenir les appels incessants du quatuor offensif de Liverpool.
Le but de chamberlain, dès la 16ème minute, confortera encore Arsenal dans leur projet de jeu :Jouer bas et contrer Liverpool. Dans cette optique, Sanogo décroche régulièrement sur le côté droit, tant pour permettre au jeu d'avancer rapidement sur des longs ballons que pour ouvrir des espaces dans l'axe à Chamberlain, qui fera plusieurs fois parler sa percussion. Ozil, au contraire, accompagne le plus souvent Podolski sur le côté gauche; enfin, un milieu, le plus souvent Arteta, viens en général compléter les actions.
Arsenal appuie donc sur les faiblesses défensives de Liverpool et bien que, de façon peu surprenante au vu des joueurs alignés, peu de contres aboutiront réellement, les reds seront la plupart du temps mis en danger lorsque ce sera le cas.
Le match se poursuivra donc sur un rythme élevé, les deux équipes étant plutôt à la peine défensivement.
A la mi-temps, Rodgers, constatant les difficultés collectives de son équipe, fais le choix intéressant de demander à Suarez d'insister côté droit et de forcer les duels avec un Monreal en difficultée. En réaction, on voit souvent Podolski se rapprocher du défenseur basque pour éviter de le laisser en un contre un face à l'Uruguayen :Le bloc d'Arsenal, dont la solidité axiale avait permis en 1ère mi-temps une certaine assise défensive, est alors obligé de s'étirer, ouvrant ainsi de plus en plus d'espaces, au fil du match, au quatuor de Liverpool.
C'est d'ailleurs un deux contre un mal négocié par Podolski et Monreal qui provoquera le pénalty sur Suarez.
Le reste du match continuera sur la même note, bien que la seconde mi-temps aura été de façon assez nette favorable à Liverpool, qui peuvent regretter leurs occasions manqués. Arsenal réussi donc son opération grâce à un joli coup tactique d'Arsène Wenger qui aura permis à des joueurs clés de se reposer sans nuire à la cohérence globale de l'équipe.
De meilleur agure donc en attendant le match contre le Bayern, bien qu'il reste beaucoup de défauts dans cette équipe. Du côté de Liverpool, si Brendan Rodgers regrettera sans doute toutes ces occasions manqués, il peut néanmoins se féliciter de voir à quel point son quatuor offensif peut poser problème à n'importe quelle défense.
Triste nul à l'Emirates
Après une terrible claque reçue à Anfield, Arsenal se devait de réagir contre Manchester United à domicile.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 2/4)
Dans cette seconde partie de notre dossier consacré à la saison d'Arsenal, on s'intéressera avant tout à la dynamique défensive de l'équipe et à son évolution au fil de la saison.
Arsenal-Stoke-city 3-1
Avant le derby mancunien, l’autre choc de la journée en premier league était un Arsenal-Stoke city. Et ce sont les gunners qui se sont imposés aujourd'hui, en prenant au passage la 1ère place du Championnat !
Bayern Munich-Arsenal 1-1
Avec un déficit de deux buts au coup d'envoi, il fallait un exploit au gunners pour rêver une qualification. Exploit qui n'aura pas pointé le bout de son nez dans une rencontre largement dominé par les bavarois :
Les deux compositions :
Bayern :Neuer, Lahm, Dante, Javi Martinez, Alaba, Schweinsteinger, Thiago, Gotze, Robben, Ribéry, Mandzukic
Arsenal :Fabianski, Sagna, Koscielny, Mertesacker, Vermaelen, Arteta, Chamberlain, Cazorla, Ozil, Podolski, Giroud.
En plus d'aligner Vermaelen sur le couloir gauche en l'absence des habituels titulaires et remplaçant du poste(Gibbs et Monreal), Arsène Wenger tentait un coup de poker en alignat un milieu à trois inédit derrière une non moins inédite ligne d'attaque Podolski-Giroud-Ozil.
Guardiola, de son côté, laissait Kroos et Muller sur le banc.
Pris à la gorge par le pressing haut du Bayern, les gunners se montrent incapble de relancer dès le début du match, qui dont le rythme est d'emblée très rapide :
Les deux équipes n'hésitent pas à utiliser la qualité technique de leurs premiers relanceurs(notamment Dante et Neuer pour le Bayern, Mertesacker et Koscielny pour Arsenal) pour allonger le jeu en faisant parler la vitesse et la percussion de leurs joueurs offensifs, notamment Chamberlain côté gunners qui se projette très vite dès la récupération du ballon, et robben de l'autre côté.
Le bayern prends néanmoins le jeu largement à son compte en profitant notamment de triangles sur les couloirs pour construire leurs actions, désamorçant tranquillement un vague pressing d'Arsenal par une relance à trois et au jeu de pied exceptionnel de Manuel Neuer.
Arsenal souffre beaucoup sur les couloirs, notamment à droite ou les triangles entre Lahm, Robben et Gotze se multiplient, et les gunners et ne tiennent bon que grâce à la qualité de leur défense centrale toujours bien placé lors des incursions bavaroises. Une ligne de 4 allemande fait face aux latéraux et aux deux milieux de terrains d'Arsenal, tandis que Mandzukic fait jouer les centraux. Incapable de construire face à ce pressing, peu aidé par le manque de technique de ses latéraux et de disponibilité de ses milieux de terrains, les gunners se montreront très vite en souffrance face à une équipe bien au-dessus d'eux. Leur ligne de 5 e, phase défensive aura laissé beaucoup d'espaces et été très souvent mise en difficutée par les dédoublements des latéraux ou les permutations entre Thiago et Schweinsteinger.
En deuxième mi-temps, l'entrée de Rosicky, plus agressif défensivement, disponible, et davantage en réussite sur sa couverture de balle qu'Ozil qu'il remplace, fera illusion quelques minutes en permettant aux gunners de remonter leur bloc, la ligne des trois milieux de terrains se positionnant d'ailleurs très haut à cet instant du match. Ils paieront d'ailleurs cette hauteur et ce risque lors d'une erreur de repli des milieux de terrains qui laissera Schweinsteinger tout seul.
C'est donc très logiquement, presque sans donner l'impression de forcer, que le champion en titre passe en quart de finale. Les gunners, quant à eux, ont prouvés la classe d'écart qui existait entre eux et les bavarois, ainsi que leur difficultée à construire face à un pressing haut. Ils pourront néanmoins se féliciter, une fois de plus, du niveau de leur charnière centrale, capable de tenir la barraque même dans une équipe archi-dominée.
Arsenal-Liverpool 2-1
Après la claque reçue le week-end dernier face aux Reds, il était temps pour Arsenal de réagir dans ce match de FA cup.
Les deux compositions étaient les suivantes :
Arsenal :Fabianski - Jenkinson, Koscielny, Mertesacker, Monreal - Flamini, Arteta, Oxlade-Chamberlain, Ozil - Podolski, Sanogo
Liverpool :Jones - Flanagan, Skrtel, Agger, Cissokho - Gerrard, Allen, Coutinho - Suarez, Sterling, Sturridge
Si rien ne change du côté des Reds, Arsène Wenger choisit quant à lui de faire tourner en prévision du choc en ligue des champions de la semaine prochaine.
Les gunners sont tout de suite mis en danger par le trio offensif virevoltant de Liverpool :Profitant des espaces ouverts par Suarez, Sturridge se faufile sans cesse entre les deux centraux, profitant en cela de la faiblesse du pressing des gunners notamment sur un Gerrad très libre. Le buteur anglais sera trouvé par deux fois dans la profondeur au cours des 5premières minutes.
Passés ces deux alertes, la tactique défensive d'Arsène Wenger peut néanmoins se mettre en place, axée sur la qualité défensive du duo Flamini-Arteta :Déjà solide dans l'axe, ce duo est encore aidé par Podolski et Chamberlain qui n'hésitent pas à se rapprocher des deux milieux pour former une ligne de 4 très axiale, n'hésitant pas à ouvrir ainsi l'espace à Flanagan et Cissokho peu efficaces offensivement. Une fois le ballon dans les pieds des latéraux de Liverpool, Arsenal déclenche son pressing pour enfermer les reds sur le couloir :Si la balle est à droite, Arteta viens soutenir Chamberlain et Jenkinson, tandis que, si le jeu est sur le côté gauche, c'est Flamini qui viens boucher l'espace. Le milieu qui ne s'est pas décalé, quant à lui, descend un peu tout en restant stable dans l'axe pour pouvoir mieux ressortir sur le porteur du ballon au cas ou Liverpool aurait parvenu à sortir sur le couloir.
Ozil, quant à lui, redescend également assez bas en ayant pour tâche d'anticiper les projections d'Allen, afin de lui laisser peu de libertés.
Liverpool parviendra néanmoins régulièrement à exister en s'appuyant sur un triangle Gerrad-Skrtel-Agger :Sanogo, bien seul au pressing face aux trois joueurs de Liverpool puisqu'Ozil se replie régulièrement, ne parviendra jamais à empêcher Gerrard de relancer tranquillement, et le milieu anglais, bien trop libre, fera parler plusieurs fois sa technique en percant les lignes des gunners, dont la défense aura bien du mal à contenir les appels incessants du quatuor offensif de Liverpool.
Le but de chamberlain, dès la 16ème minute, confortera encore Arsenal dans leur projet de jeu :Jouer bas et contrer Liverpool. Dans cette optique, Sanogo décroche régulièrement sur le côté droit, tant pour permettre au jeu d'avancer rapidement sur des longs ballons que pour ouvrir des espaces dans l'axe à Chamberlain, qui fera plusieurs fois parler sa percussion. Ozil, au contraire, accompagne le plus souvent Podolski sur le côté gauche; enfin, un milieu, le plus souvent Arteta, viens en général compléter les actions.
Arsenal appuie donc sur les faiblesses défensives de Liverpool et bien que, de façon peu surprenante au vu des joueurs alignés, peu de contres aboutiront réellement, les reds seront la plupart du temps mis en danger lorsque ce sera le cas.
Le match se poursuivra donc sur un rythme élevé, les deux équipes étant plutôt à la peine défensivement.
A la mi-temps, Rodgers, constatant les difficultés collectives de son équipe, fais le choix intéressant de demander à Suarez d'insister côté droit et de forcer les duels avec un Monreal en difficultée. En réaction, on voit souvent Podolski se rapprocher du défenseur basque pour éviter de le laisser en un contre un face à l'Uruguayen :Le bloc d'Arsenal, dont la solidité axiale avait permis en 1ère mi-temps une certaine assise défensive, est alors obligé de s'étirer, ouvrant ainsi de plus en plus d'espaces, au fil du match, au quatuor de Liverpool.
C'est d'ailleurs un deux contre un mal négocié par Podolski et Monreal qui provoquera le pénalty sur Suarez.
Le reste du match continuera sur la même note, bien que la seconde mi-temps aura été de façon assez nette favorable à Liverpool, qui peuvent regretter leurs occasions manqués. Arsenal réussi donc son opération grâce à un joli coup tactique d'Arsène Wenger qui aura permis à des joueurs clés de se reposer sans nuire à la cohérence globale de l'équipe.
De meilleur agure donc en attendant le match contre le Bayern, bien qu'il reste beaucoup de défauts dans cette équipe. Du côté de Liverpool, si Brendan Rodgers regrettera sans doute toutes ces occasions manqués, il peut néanmoins se féliciter de voir à quel point son quatuor offensif peut poser problème à n'importe quelle défense.
Triste nul à l'Emirates
Après une terrible claque reçue à Anfield, Arsenal se devait de réagir contre Manchester United à domicile.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 2/4)
Dans cette seconde partie de notre dossier consacré à la saison d'Arsenal, on s'intéressera avant tout à la dynamique défensive de l'équipe et à son évolution au fil de la saison.
Arsenal-Stoke-city 3-1
Avant le derby mancunien, l’autre choc de la journée en premier league était un Arsenal-Stoke city. Et ce sont les gunners qui se sont imposés aujourd'hui, en prenant au passage la 1ère place du Championnat !
Bayern Munich-Arsenal 1-1
Avec un déficit de deux buts au coup d'envoi, il fallait un exploit au gunners pour rêver une qualification. Exploit qui n'aura pas pointé le bout de son nez dans une rencontre largement dominé par les bavarois :
Les deux compositions :
Bayern :Neuer, Lahm, Dante, Javi Martinez, Alaba, Schweinsteinger, Thiago, Gotze, Robben, Ribéry, Mandzukic
Arsenal :Fabianski, Sagna, Koscielny, Mertesacker, Vermaelen, Arteta, Chamberlain, Cazorla, Ozil, Podolski, Giroud.
En plus d'aligner Vermaelen sur le couloir gauche en l'absence des habituels titulaires et remplaçant du poste(Gibbs et Monreal), Arsène Wenger tentait un coup de poker en alignat un milieu à trois inédit derrière une non moins inédite ligne d'attaque Podolski-Giroud-Ozil.
Guardiola, de son côté, laissait Kroos et Muller sur le banc.
Pris à la gorge par le pressing haut du Bayern, les gunners se montrent incapble de relancer dès le début du match, qui dont le rythme est d'emblée très rapide :
Les deux équipes n'hésitent pas à utiliser la qualité technique de leurs premiers relanceurs(notamment Dante et Neuer pour le Bayern, Mertesacker et Koscielny pour Arsenal) pour allonger le jeu en faisant parler la vitesse et la percussion de leurs joueurs offensifs, notamment Chamberlain côté gunners qui se projette très vite dès la récupération du ballon, et robben de l'autre côté.
Le bayern prends néanmoins le jeu largement à son compte en profitant notamment de triangles sur les couloirs pour construire leurs actions, désamorçant tranquillement un vague pressing d'Arsenal par une relance à trois et au jeu de pied exceptionnel de Manuel Neuer.
Arsenal souffre beaucoup sur les couloirs, notamment à droite ou les triangles entre Lahm, Robben et Gotze se multiplient, et les gunners et ne tiennent bon que grâce à la qualité de leur défense centrale toujours bien placé lors des incursions bavaroises. Une ligne de 4 allemande fait face aux latéraux et aux deux milieux de terrains d'Arsenal, tandis que Mandzukic fait jouer les centraux. Incapable de construire face à ce pressing, peu aidé par le manque de technique de ses latéraux et de disponibilité de ses milieux de terrains, les gunners se montreront très vite en souffrance face à une équipe bien au-dessus d'eux. Leur ligne de 5 e, phase défensive aura laissé beaucoup d'espaces et été très souvent mise en difficutée par les dédoublements des latéraux ou les permutations entre Thiago et Schweinsteinger.
En deuxième mi-temps, l'entrée de Rosicky, plus agressif défensivement, disponible, et davantage en réussite sur sa couverture de balle qu'Ozil qu'il remplace, fera illusion quelques minutes en permettant aux gunners de remonter leur bloc, la ligne des trois milieux de terrains se positionnant d'ailleurs très haut à cet instant du match. Ils paieront d'ailleurs cette hauteur et ce risque lors d'une erreur de repli des milieux de terrains qui laissera Schweinsteinger tout seul.
C'est donc très logiquement, presque sans donner l'impression de forcer, que le champion en titre passe en quart de finale. Les gunners, quant à eux, ont prouvés la classe d'écart qui existait entre eux et les bavarois, ainsi que leur difficultée à construire face à un pressing haut. Ils pourront néanmoins se féliciter, une fois de plus, du niveau de leur charnière centrale, capable de tenir la barraque même dans une équipe archi-dominée.
Arsenal-Liverpool 2-1
Après la claque reçue le week-end dernier face aux Reds, il était temps pour Arsenal de réagir dans ce match de FA cup.
Les deux compositions étaient les suivantes :
Arsenal :Fabianski - Jenkinson, Koscielny, Mertesacker, Monreal - Flamini, Arteta, Oxlade-Chamberlain, Ozil - Podolski, Sanogo
Liverpool :Jones - Flanagan, Skrtel, Agger, Cissokho - Gerrard, Allen, Coutinho - Suarez, Sterling, Sturridge
Si rien ne change du côté des Reds, Arsène Wenger choisit quant à lui de faire tourner en prévision du choc en ligue des champions de la semaine prochaine.
Les gunners sont tout de suite mis en danger par le trio offensif virevoltant de Liverpool :Profitant des espaces ouverts par Suarez, Sturridge se faufile sans cesse entre les deux centraux, profitant en cela de la faiblesse du pressing des gunners notamment sur un Gerrad très libre. Le buteur anglais sera trouvé par deux fois dans la profondeur au cours des 5premières minutes.
Passés ces deux alertes, la tactique défensive d'Arsène Wenger peut néanmoins se mettre en place, axée sur la qualité défensive du duo Flamini-Arteta :Déjà solide dans l'axe, ce duo est encore aidé par Podolski et Chamberlain qui n'hésitent pas à se rapprocher des deux milieux pour former une ligne de 4 très axiale, n'hésitant pas à ouvrir ainsi l'espace à Flanagan et Cissokho peu efficaces offensivement. Une fois le ballon dans les pieds des latéraux de Liverpool, Arsenal déclenche son pressing pour enfermer les reds sur le couloir :Si la balle est à droite, Arteta viens soutenir Chamberlain et Jenkinson, tandis que, si le jeu est sur le côté gauche, c'est Flamini qui viens boucher l'espace. Le milieu qui ne s'est pas décalé, quant à lui, descend un peu tout en restant stable dans l'axe pour pouvoir mieux ressortir sur le porteur du ballon au cas ou Liverpool aurait parvenu à sortir sur le couloir.
Ozil, quant à lui, redescend également assez bas en ayant pour tâche d'anticiper les projections d'Allen, afin de lui laisser peu de libertés.
Liverpool parviendra néanmoins régulièrement à exister en s'appuyant sur un triangle Gerrad-Skrtel-Agger :Sanogo, bien seul au pressing face aux trois joueurs de Liverpool puisqu'Ozil se replie régulièrement, ne parviendra jamais à empêcher Gerrard de relancer tranquillement, et le milieu anglais, bien trop libre, fera parler plusieurs fois sa technique en percant les lignes des gunners, dont la défense aura bien du mal à contenir les appels incessants du quatuor offensif de Liverpool.
Le but de chamberlain, dès la 16ème minute, confortera encore Arsenal dans leur projet de jeu :Jouer bas et contrer Liverpool. Dans cette optique, Sanogo décroche régulièrement sur le côté droit, tant pour permettre au jeu d'avancer rapidement sur des longs ballons que pour ouvrir des espaces dans l'axe à Chamberlain, qui fera plusieurs fois parler sa percussion. Ozil, au contraire, accompagne le plus souvent Podolski sur le côté gauche; enfin, un milieu, le plus souvent Arteta, viens en général compléter les actions.
Arsenal appuie donc sur les faiblesses défensives de Liverpool et bien que, de façon peu surprenante au vu des joueurs alignés, peu de contres aboutiront réellement, les reds seront la plupart du temps mis en danger lorsque ce sera le cas.
Le match se poursuivra donc sur un rythme élevé, les deux équipes étant plutôt à la peine défensivement.
A la mi-temps, Rodgers, constatant les difficultés collectives de son équipe, fais le choix intéressant de demander à Suarez d'insister côté droit et de forcer les duels avec un Monreal en difficultée. En réaction, on voit souvent Podolski se rapprocher du défenseur basque pour éviter de le laisser en un contre un face à l'Uruguayen :Le bloc d'Arsenal, dont la solidité axiale avait permis en 1ère mi-temps une certaine assise défensive, est alors obligé de s'étirer, ouvrant ainsi de plus en plus d'espaces, au fil du match, au quatuor de Liverpool.
C'est d'ailleurs un deux contre un mal négocié par Podolski et Monreal qui provoquera le pénalty sur Suarez.
Le reste du match continuera sur la même note, bien que la seconde mi-temps aura été de façon assez nette favorable à Liverpool, qui peuvent regretter leurs occasions manqués. Arsenal réussi donc son opération grâce à un joli coup tactique d'Arsène Wenger qui aura permis à des joueurs clés de se reposer sans nuire à la cohérence globale de l'équipe.
De meilleur agure donc en attendant le match contre le Bayern, bien qu'il reste beaucoup de défauts dans cette équipe. Du côté de Liverpool, si Brendan Rodgers regrettera sans doute toutes ces occasions manqués, il peut néanmoins se féliciter de voir à quel point son quatuor offensif peut poser problème à n'importe quelle défense.
Triste nul à l'Emirates
Après une terrible claque reçue à Anfield, Arsenal se devait de réagir contre Manchester United à domicile.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 2/4)
Dans cette seconde partie de notre dossier consacré à la saison d'Arsenal, on s'intéressera avant tout à la dynamique défensive de l'équipe et à son évolution au fil de la saison.
Arsenal-Stoke-city 3-1
Avant le derby mancunien, l’autre choc de la journée en premier league était un Arsenal-Stoke city. Et ce sont les gunners qui se sont imposés aujourd'hui, en prenant au passage la 1ère place du Championnat !
Bayern Munich-Arsenal 1-1
Avec un déficit de deux buts au coup d'envoi, il fallait un exploit au gunners pour rêver une qualification. Exploit qui n'aura pas pointé le bout de son nez dans une rencontre largement dominé par les bavarois :
Les deux compositions :
Bayern :Neuer, Lahm, Dante, Javi Martinez, Alaba, Schweinsteinger, Thiago, Gotze, Robben, Ribéry, Mandzukic
Arsenal :Fabianski, Sagna, Koscielny, Mertesacker, Vermaelen, Arteta, Chamberlain, Cazorla, Ozil, Podolski, Giroud.
En plus d'aligner Vermaelen sur le couloir gauche en l'absence des habituels titulaires et remplaçant du poste(Gibbs et Monreal), Arsène Wenger tentait un coup de poker en alignat un milieu à trois inédit derrière une non moins inédite ligne d'attaque Podolski-Giroud-Ozil.
Guardiola, de son côté, laissait Kroos et Muller sur le banc.
Pris à la gorge par le pressing haut du Bayern, les gunners se montrent incapble de relancer dès le début du match, qui dont le rythme est d'emblée très rapide :
Les deux équipes n'hésitent pas à utiliser la qualité technique de leurs premiers relanceurs(notamment Dante et Neuer pour le Bayern, Mertesacker et Koscielny pour Arsenal) pour allonger le jeu en faisant parler la vitesse et la percussion de leurs joueurs offensifs, notamment Chamberlain côté gunners qui se projette très vite dès la récupération du ballon, et robben de l'autre côté.
Le bayern prends néanmoins le jeu largement à son compte en profitant notamment de triangles sur les couloirs pour construire leurs actions, désamorçant tranquillement un vague pressing d'Arsenal par une relance à trois et au jeu de pied exceptionnel de Manuel Neuer.
Arsenal souffre beaucoup sur les couloirs, notamment à droite ou les triangles entre Lahm, Robben et Gotze se multiplient, et les gunners et ne tiennent bon que grâce à la qualité de leur défense centrale toujours bien placé lors des incursions bavaroises. Une ligne de 4 allemande fait face aux latéraux et aux deux milieux de terrains d'Arsenal, tandis que Mandzukic fait jouer les centraux. Incapable de construire face à ce pressing, peu aidé par le manque de technique de ses latéraux et de disponibilité de ses milieux de terrains, les gunners se montreront très vite en souffrance face à une équipe bien au-dessus d'eux. Leur ligne de 5 e, phase défensive aura laissé beaucoup d'espaces et été très souvent mise en difficutée par les dédoublements des latéraux ou les permutations entre Thiago et Schweinsteinger.
En deuxième mi-temps, l'entrée de Rosicky, plus agressif défensivement, disponible, et davantage en réussite sur sa couverture de balle qu'Ozil qu'il remplace, fera illusion quelques minutes en permettant aux gunners de remonter leur bloc, la ligne des trois milieux de terrains se positionnant d'ailleurs très haut à cet instant du match. Ils paieront d'ailleurs cette hauteur et ce risque lors d'une erreur de repli des milieux de terrains qui laissera Schweinsteinger tout seul.
C'est donc très logiquement, presque sans donner l'impression de forcer, que le champion en titre passe en quart de finale. Les gunners, quant à eux, ont prouvés la classe d'écart qui existait entre eux et les bavarois, ainsi que leur difficultée à construire face à un pressing haut. Ils pourront néanmoins se féliciter, une fois de plus, du niveau de leur charnière centrale, capable de tenir la barraque même dans une équipe archi-dominée.
Arsenal-Liverpool 2-1
Après la claque reçue le week-end dernier face aux Reds, il était temps pour Arsenal de réagir dans ce match de FA cup.
Les deux compositions étaient les suivantes :
Arsenal :Fabianski - Jenkinson, Koscielny, Mertesacker, Monreal - Flamini, Arteta, Oxlade-Chamberlain, Ozil - Podolski, Sanogo
Liverpool :Jones - Flanagan, Skrtel, Agger, Cissokho - Gerrard, Allen, Coutinho - Suarez, Sterling, Sturridge
Si rien ne change du côté des Reds, Arsène Wenger choisit quant à lui de faire tourner en prévision du choc en ligue des champions de la semaine prochaine.
Les gunners sont tout de suite mis en danger par le trio offensif virevoltant de Liverpool :Profitant des espaces ouverts par Suarez, Sturridge se faufile sans cesse entre les deux centraux, profitant en cela de la faiblesse du pressing des gunners notamment sur un Gerrad très libre. Le buteur anglais sera trouvé par deux fois dans la profondeur au cours des 5premières minutes.
Passés ces deux alertes, la tactique défensive d'Arsène Wenger peut néanmoins se mettre en place, axée sur la qualité défensive du duo Flamini-Arteta :Déjà solide dans l'axe, ce duo est encore aidé par Podolski et Chamberlain qui n'hésitent pas à se rapprocher des deux milieux pour former une ligne de 4 très axiale, n'hésitant pas à ouvrir ainsi l'espace à Flanagan et Cissokho peu efficaces offensivement. Une fois le ballon dans les pieds des latéraux de Liverpool, Arsenal déclenche son pressing pour enfermer les reds sur le couloir :Si la balle est à droite, Arteta viens soutenir Chamberlain et Jenkinson, tandis que, si le jeu est sur le côté gauche, c'est Flamini qui viens boucher l'espace. Le milieu qui ne s'est pas décalé, quant à lui, descend un peu tout en restant stable dans l'axe pour pouvoir mieux ressortir sur le porteur du ballon au cas ou Liverpool aurait parvenu à sortir sur le couloir.
Ozil, quant à lui, redescend également assez bas en ayant pour tâche d'anticiper les projections d'Allen, afin de lui laisser peu de libertés.
Liverpool parviendra néanmoins régulièrement à exister en s'appuyant sur un triangle Gerrad-Skrtel-Agger :Sanogo, bien seul au pressing face aux trois joueurs de Liverpool puisqu'Ozil se replie régulièrement, ne parviendra jamais à empêcher Gerrard de relancer tranquillement, et le milieu anglais, bien trop libre, fera parler plusieurs fois sa technique en percant les lignes des gunners, dont la défense aura bien du mal à contenir les appels incessants du quatuor offensif de Liverpool.
Le but de chamberlain, dès la 16ème minute, confortera encore Arsenal dans leur projet de jeu :Jouer bas et contrer Liverpool. Dans cette optique, Sanogo décroche régulièrement sur le côté droit, tant pour permettre au jeu d'avancer rapidement sur des longs ballons que pour ouvrir des espaces dans l'axe à Chamberlain, qui fera plusieurs fois parler sa percussion. Ozil, au contraire, accompagne le plus souvent Podolski sur le côté gauche; enfin, un milieu, le plus souvent Arteta, viens en général compléter les actions.
Arsenal appuie donc sur les faiblesses défensives de Liverpool et bien que, de façon peu surprenante au vu des joueurs alignés, peu de contres aboutiront réellement, les reds seront la plupart du temps mis en danger lorsque ce sera le cas.
Le match se poursuivra donc sur un rythme élevé, les deux équipes étant plutôt à la peine défensivement.
A la mi-temps, Rodgers, constatant les difficultés collectives de son équipe, fais le choix intéressant de demander à Suarez d'insister côté droit et de forcer les duels avec un Monreal en difficultée. En réaction, on voit souvent Podolski se rapprocher du défenseur basque pour éviter de le laisser en un contre un face à l'Uruguayen :Le bloc d'Arsenal, dont la solidité axiale avait permis en 1ère mi-temps une certaine assise défensive, est alors obligé de s'étirer, ouvrant ainsi de plus en plus d'espaces, au fil du match, au quatuor de Liverpool.
C'est d'ailleurs un deux contre un mal négocié par Podolski et Monreal qui provoquera le pénalty sur Suarez.
Le reste du match continuera sur la même note, bien que la seconde mi-temps aura été de façon assez nette favorable à Liverpool, qui peuvent regretter leurs occasions manqués. Arsenal réussi donc son opération grâce à un joli coup tactique d'Arsène Wenger qui aura permis à des joueurs clés de se reposer sans nuire à la cohérence globale de l'équipe.
De meilleur agure donc en attendant le match contre le Bayern, bien qu'il reste beaucoup de défauts dans cette équipe. Du côté de Liverpool, si Brendan Rodgers regrettera sans doute toutes ces occasions manqués, il peut néanmoins se féliciter de voir à quel point son quatuor offensif peut poser problème à n'importe quelle défense.
Triste nul à l'Emirates
Après une terrible claque reçue à Anfield, Arsenal se devait de réagir contre Manchester United à domicile.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 2/4)
Dans cette seconde partie de notre dossier consacré à la saison d'Arsenal, on s'intéressera avant tout à la dynamique défensive de l'équipe et à son évolution au fil de la saison.
Arsenal-Stoke-city 3-1
Avant le derby mancunien, l’autre choc de la journée en premier league était un Arsenal-Stoke city. Et ce sont les gunners qui se sont imposés aujourd'hui, en prenant au passage la 1ère place du Championnat !