Arsenal-Stoke-city 3-1

Les compositions d’équipe :

Arsenal : Szczesny; Sagna, Mertesacker, Koscielny, Gibbs; Ramsey, Flamini; Gnabry, Özil, Wilshere; Giroud

Stoke-city : Begovic; Cameron, Huth, Shawcross, Pieters; Walters, N’Zonzi, Wilson, Adam, Etherington; Jones

1)Première mi-temps

Arsenal démarre très fort le match puisque Ramsey marque au bout de seulement quelques minutes, après un mauvais renvoi de Begovic sur un coup-franc d'Ozil.

Les gunners installent rapidement leur jeu :Les centraux, très présent à la relance, lancent le jeu en profitant de l'importance du mouvement entre les lignes de Wilshere, Giroud et Ozil, tandis que Gnabry écarte le jeu à droite et que la paire Ramsey flamini, véritable poumon du jeu, donne le rythme du match tout en couvrant le pressing. Gibbs, d'abord timide sur les montées, se fait au fil du match de plus en plus présent sur le couloir gauche, et l'axe est ouvert par une bonne occupation des côtés, permettant à Ramsey et Flamini de trouver beaucoup de solutions entre les lignes, notamment par les décrochages d'Olivier Giroud.

Cependant, l'absence de Walcott et le positionnement assez bas de Giroud donnent quelques difficultés aux gunners pour finir leurs actions, malgré quelques possibilités souvent gâchées par une dernière passe médiocre.

Du côté de Stoke, on profite surtout offensivement des faiblesses des deux latéraux, parfois en difficultée dans les duels, pour se créer quelques rares possibilités. Sur l'une d'entre elle, après une perte de balle de gibbs, un superbe centre dans le dos de Mertesacker se concluera par un plat du pied sur le poteau, qui reviendra sur Steven N'Zonzi :1-1.

Une fois n'est pas coutume dans un Arsenal-Stoke, ce sont les gunners qui se seront distingués sur les coups de pied arrêtés :Un nouveau corner d'Ozil trouve la détente de Mertesacker, qui se rattrape d'une erreur d'appréciation sur le but encaissé. 2-1.

2)Deuxième mi-temps :Arsenal à deux visages.

Arsenal rentre donc aux vestiaires avec des certitudes, mais aussi, sans doute, les jambes lourdes. En effet, dès la reprise, plusieurs joueurs (notamment flamini, Ramsey, Wilshere et Ozil) apparaissent très fatigués. Comme en deuxième mi-temps contre Tottenham, Arsène Wenger fait alors le choix de laisser la balle à Stoke-city et de contrer, mettant en exergue le nouveau stoke de Mark Hughes, plus technique, qui parvient plusieurs fois à inquiéter les gunners.

En effet, l'équipe d'Arsenal s'organise défensivement en deux lignes de 4, en défense et au milieu de terrain, avec, entre elles, Mathieu Flamini, auteur d'un énorme match, chargé de boucher les trous, notamment dans l'axe, et Olivier Giroud seul devant.

Or, dans ce système, les joueurs de couloirs, notamment, doivent savoir compenser les montées des latéraux adverses. Si Gnabry le fait très bien couloir droit, avec beaucoup d'application, Wilshere, côté gauche, lâche au contraire plusieurs fois son marquage, ouvrant des brèches et permettant à la circulation du ballon de Stoke de porter le danger, notamment par quelques frappes et centres.

Néanmoins, sur un nouveau coup-franc obtenu par l'anglais, Ozil adresse un très beau ballon à Bakary Sagna qui permet à Arsenal de respirer, 3-1. Arsène Wenger réagit alors en faisant entrer Monreal comme milieu gauche à la place de Wilshere, bouchant ainsi le seul trou laissé par le bloc défensif d'Arsenal. Stoke-city, sans doute vaincu dès le 3ème but, ne se créera plus une seule occasion, et Arsenal manquera d'aggraver le score.

Le match des hommes d'Arsène Wenger aura été très rassurant sur beaucoup de domaines, bien que la chute physique de certains joueurs dès la mi-temps est inquiétante, quoi que peu surprenante au vu du nombre de blessures qu'accusent les gunners et donc du manque de possibilités de turn-over.