Bayern Munich-Arsenal 1-1
- Le 12/03/2014
- Commentaires (0)
- Dans Toutes les chroniques
Avec un déficit de deux buts au coup d'envoi, il fallait un exploit au gunners pour rêver une qualification. Exploit qui n'aura pas pointé le bout de son nez dans une rencontre largement dominé par les bavarois :
Les deux compositions :
Bayern :Neuer, Lahm, Dante, Javi Martinez, Alaba, Schweinsteinger, Thiago, Gotze, Robben, Ribéry, Mandzukic
Arsenal :Fabianski, Sagna, Koscielny, Mertesacker, Vermaelen, Arteta, Chamberlain, Cazorla, Ozil, Podolski, Giroud.
En plus d'aligner Vermaelen sur le couloir gauche en l'absence des habituels titulaires et remplaçant du poste(Gibbs et Monreal), Arsène Wenger tentait un coup de poker en alignat un milieu à trois inédit derrière une non moins inédite ligne d'attaque Podolski-Giroud-Ozil.
Guardiola, de son côté, laissait Kroos et Muller sur le banc.
Pris à la gorge par le pressing haut du Bayern, les gunners se montrent incapble de relancer dès le début du match, qui dont le rythme est d'emblée très rapide :
Les deux équipes n'hésitent pas à utiliser la qualité technique de leurs premiers relanceurs(notamment Dante et Neuer pour le Bayern, Mertesacker et Koscielny pour Arsenal) pour allonger le jeu en faisant parler la vitesse et la percussion de leurs joueurs offensifs, notamment Chamberlain côté gunners qui se projette très vite dès la récupération du ballon, et robben de l'autre côté.
Le bayern prends néanmoins le jeu largement à son compte en profitant notamment de triangles sur les couloirs pour construire leurs actions, désamorçant tranquillement un vague pressing d'Arsenal par une relance à trois et au jeu de pied exceptionnel de Manuel Neuer.
Arsenal souffre beaucoup sur les couloirs, notamment à droite ou les triangles entre Lahm, Robben et Gotze se multiplient, et les gunners et ne tiennent bon que grâce à la qualité de leur défense centrale toujours bien placé lors des incursions bavaroises. Une ligne de 4 allemande fait face aux latéraux et aux deux milieux de terrains d'Arsenal, tandis que Mandzukic fait jouer les centraux. Incapable de construire face à ce pressing, peu aidé par le manque de technique de ses latéraux et de disponibilité de ses milieux de terrains, les gunners se montreront très vite en souffrance face à une équipe bien au-dessus d'eux. Leur ligne de 5 e, phase défensive aura laissé beaucoup d'espaces et été très souvent mise en difficutée par les dédoublements des latéraux ou les permutations entre Thiago et Schweinsteinger.
En deuxième mi-temps, l'entrée de Rosicky, plus agressif défensivement, disponible, et davantage en réussite sur sa couverture de balle qu'Ozil qu'il remplace, fera illusion quelques minutes en permettant aux gunners de remonter leur bloc, la ligne des trois milieux de terrains se positionnant d'ailleurs très haut à cet instant du match. Ils paieront d'ailleurs cette hauteur et ce risque lors d'une erreur de repli des milieux de terrains qui laissera Schweinsteinger tout seul.
C'est donc très logiquement, presque sans donner l'impression de forcer, que le champion en titre passe en quart de finale. Les gunners, quant à eux, ont prouvés la classe d'écart qui existait entre eux et les bavarois, ainsi que leur difficultée à construire face à un pressing haut. Ils pourront néanmoins se féliciter, une fois de plus, du niveau de leur charnière centrale, capable de tenir la barraque même dans une équipe archi-dominée.