Chroniques / Interviews foot féminin
Lara Dickenmann : Gagner la finale rendrait plus "simple" mon départ...qui ne sera pas "simple"!
Ce samedi 18 avril 201 aura lieu la finale de Coupe de France 2014 - 2015. Cette finale sera la 4ème consécutive pour de nombreuses joueuses de l'Olympique lyonnais mais aura une "saveur" particulière pour, au moins, deux d'entre elles.
L'une de ces deux joueuses est l'extraordinaire internationale suisse Lara Dickenmann. Nous epérions pouvoir l'interviewer plus tôt dans la saison mais ne l'avons pas pu. Et c'est, "au final" que cela nous est possible! Soit, au meilleur moment vis à vis de son actualité!
[Interview] Emmanuel Gros, entraîneur du club de Nîmes Métropole
Interview d'Emmanuel Gros (entraîneur de Nîmes Métropole), par Christian Estevez & Stephane, sur Total-Futbol - La webradio à l'occasion du focus sur le match Olympique Marseille - Nîmes Métropole, du 12 avril 2015.
Extrait de l'émission du 7 avril 2015.
Gérard Prêcheur :"Notre stratégie de départ : MARQUER!"
Par sa victoire à l’extérieur face au Paris Saint-Germain, sur le score de 0 – 4, l’Olympique lyonnais est devenue « officieusement » Champion de France de D1 saison 2014 – 2015. Titre qu’il obtiendrait pour la 9ème année consécutive, mais pour la première fois avec son nouvel entraîneur : Gérard Prêcheur.
Il était donc fort logique que Gérard Prêcheur soit si sollicité par l’ensemble des médias présents en zone mixte à l’issue du match. Après avoir donné une interview collective (que vous retrouvez d’ici très peu de temps sur notre site), répondu aux questions d’un autre « ensemble de confrères », l’entraîneur a encore bien voulu se rendre disponible et, après que ma consœur Japonaise lui ai posé quelques questions à propos de Saki Kumagaï, nous avons « saisi la balle au bond » (comme vous pourrez l’entendre dans l’interview) en passant « d’une japonaise à une autre » et, ainsi, pouvoir poser nos questions à Gérard Prêcheur, en commençant par ce que nous avions prévu être la fin de notre interview, à savoir : le ¼ de finale de Coupe de France face à Guingamp.
Voici donc, à présent, l’interview vidéo incluant, en fait, celle de notre consœur, puis la notre. La retranscription ci-après, elle, ne concerne que notre interview propre, bien entendu.
Christian Estevez
Saki Kumagaï : "Je suis très chanceuse de jouer à Lyon!"
Il y a des joueuses que l'on aimerait pouvoir interviewer mais sans pouvoir le faire car la langue reste une barrière infranchissable. Cela est d'autant plus frustrant lorsque vous savez que la joueuse en face de vous aimerait pouvoir vous donner une interview mais se trouve elle-même empêcher par le language et se sent gènée de ne pas connaitre la votre d'autant qu'elle joue dans votre pays. Et, bien entendu, votre déception est d'autant plus grande lorsque vous appréciez beaucoup la joueuse.
Parmi les joueuses qui entre dans cette catégorie, il y a l'internationale japonaise Saki Kumagaï. Née à Sapporo (ville de l'ïle d'Hokkaïdô - Japon) il y a de cela 24 automnes. Avant de jouer à l'Olympique lyonnais depuis la saison 2013 - 2014, elle a évoluée au FF Francfort durant deux saisons. Elle est, avec son équipe nationale, championne du Monde 2011 et finaliste des J.O. de Londres 2012. Rien que le peu que nous indiquons de Saki Kumagaï permet de comprendre à quel point nous brûlions d'envie de pouvoir recueillir ses propos (d'autant que le Japon est l'une de nos 3 nations préférées du football féminin - hormis la France!).
Alors, losque l'une de nos consoeur japonaise se déplace exclusivement pour Saki san, nous ne pouvons rater l'occasion de solliciter l'aide de la consoeur en question pour nous aider à en savoir plus de la championne japonaise en comblant les lacunes qui sont devenues les notres par manque prolongé de la langue nippone et ce, d'autant plus que Kumagaï avait dû décliner notre demande d'interview pour le souci de langue auquel nous faisons référence, lors du match aller, à Gerland, le 1er novembre 2014.
Pour une fois, nous n'avons pas fait une retranscripton complète de la présente interview vidéo car, au-delà des fortes contraintes que cela présentait pour nous, il nous a paru plus judicieux de résumer - en paraphrasant -, en quelques phrases, les propos de Kumagaï, afin de rester fixer sur "l'essentiel". Seules, donc, les personnes parlant le japonais auront la possibilité de connaitre le conenu complet des propos de la lyonnaise. Une façon, aussi, de remercier notre public du soleil levant qui s'accroit de quelques centaines à chacune de nos publications, depuis quelques semaines et qui fait, à présent, du Japon, le troisième pays où nous sommes le plus suivi (passant ainsi devant l'Angleterre mais après les U.S.A., en 1ère place et la France en seconde).
Christian Estevez
pour www.total-futbol.com
Farid Benstiti (PSG ) : "On ne méritait pas la victoire!"
Dimanche 15 février, le choc des 8e de finale de la Coupe de France entre l’En Avant de Guingamp et le Paris Saint-Germain à tenu toutes ses promesses ! Un but dès la 1ère minute de match pour les guingampaises, une course à l’égalisation des parisiennes (qui aboutit à la 29ème minute), puis la course à la prise d’avantage du score qui se fait « course de fond » et un match qui finit par une une "épreuve
d’endurance" pour les nerfs avec une séance de tirs aux but qui ne trouve sa conclusion qu’à 7 – 6 en faveur des rouges et noires
bretonnes ! Un Vrai match de Coupe qui aurait très largement mérité une diffusion télévisée ! Et ce, d’autant plus quand certains matchs –
toujours entre les deux mêmes équipes – sont retransmis par deux chaines de télévision en même temps !
A l’issue de ce match, comme de bien entendu pour tous les matchs de coupes, il ne pouvait y avoir qu’un vainqueur – et donc,
qu’un perdant. Et, à la surprise quasi générale, c’est le Paris Saint-Germain qui a endossé le « costume de deuil » qu’est celui de l’élimination.
Bien que la Coupe de France n’ai jamais été l’objectif premier du PSG, il était fort logique que les joueuses et l’encadrement technique en
soient sortis très marqués !
Farid Benstiti – l’entraîneur du PSG – dont il n’est pas besoin de rappeler à quel point il est un grand entraîneur et un grand
compétiteur – ne pouvait donc, lui aussi, qu’être marqué par la défaite de son équipe. Mais, parce que, justement, Farid est grand en
quantité de choses, il a tout de même bien voulu nous accorder une interview, que, par respect, il nous était évident de ne pas faire longue.
Nous remercions donc « grandement » Farid Benstiti pour l’interview qu’il a très aimablement bien voulu nous accorder et vous
offrons cette entrevue – remplie de longs silences de la part de l’entraîneur parisien.
Christian Estevez