Gérard Prêcheur :"Notre stratégie de départ : MARQUER!"
- Le 24/02/2015
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Par sa victoire à l’extérieur face au Paris Saint-Germain, sur le score de 0 – 4, l’Olympique lyonnais est devenue « officieusement » Champion de France de D1 saison 2014 – 2015. Titre qu’il obtiendrait pour la 9ème année consécutive, mais pour la première fois avec son nouvel entraîneur : Gérard Prêcheur.
Il était donc fort logique que Gérard Prêcheur soit si sollicité par l’ensemble des médias présents en zone mixte à l’issue du match. Après avoir donné une interview collective (que vous retrouvez d’ici très peu de temps sur notre site), répondu aux questions d’un autre « ensemble de confrères », l’entraîneur a encore bien voulu se rendre disponible et, après que ma consœur Japonaise lui ai posé quelques questions à propos de Saki Kumagaï, nous avons « saisi la balle au bond » (comme vous pourrez l’entendre dans l’interview) en passant « d’une japonaise à une autre » et, ainsi, pouvoir poser nos questions à Gérard Prêcheur, en commençant par ce que nous avions prévu être la fin de notre interview, à savoir : le ¼ de finale de Coupe de France face à Guingamp.
Voici donc, à présent, l’interview vidéo incluant, en fait, celle de notre consœur, puis la notre. La retranscription ci-après, elle, ne concerne que notre interview propre, bien entendu.
Christian Estevez
« On va profiter de savourer la victoire.»
Christian Estevez : Vous allez retrouver Guingamp en quart de finale de la Coupe de France, à domicile. Comment vous le prévoyez ce match ? Comment vous le préparer?
Gérard Prêcheur : Là, je ne vous cache pas que l'on va profiter ce soir de savourer la victoire.
« Chaque défaite, quelle qu’elle soit, peut amener le doute. »
C.E. : Comme vous le disiez tout à l'heure : «Pour être honnête apparemment le championnat est déjà gagné. ». En dernière journée de championnat vous rencontrerez Guingamp. Est-ce que le quart de final contre Guingamp peut vous faire douter en cas de défaite à domicile ?... Parce que c'est une coupe. Tout peut arriver !
G.P. : De toute façon, chaque défaite quelle qu'elle soit peux amener le doute. Je dirais que, aujourd'hui on en a qu'une depuis le début de la saison. On à 18 victoires en championnat on a battu deux fois Paris, deux fois Juvisy, deux fois Montpellier, avec des écarts de but assez importants. Donc voilà ! On a qu'une seule défaite, c'est contre Paris tout le monde la connait. C’est en Coupe d'Europe. Donc non, les joueuses sont très professionnelles. On va aborder ce match très sérieusement et il n'y a aucune raison qu'il y ait une défaillance de la part de notre équipe.
« Ils ne suffit pas d’avoir les joueuses pour être capable de jouer offensivement ! »
C.E. : Et c'était une défaite un peu c « contre nature », face à Paris. Si l'on compare les matchs que vous faite par rapport à Paris face aux mêmes équipes, votre écart de but est largement plus grand. Finalement, n’est-ce pas la logique qui est totalement respectée ce soir avec le 0 - 4?
G.P. : Oui ! Si ! Un petit peu ! On peut dire cela ! Effectivement on a un potentiel offensif, un jeu aussi… Parce qu'il ne suffit pas d'avoir les joueuses pour être capable de jouer offensivement. Mais on a également une orientation de jeu qui est porté sur l'offensive !
« Nous sommes parti d’une stratégie pour marquer ! »
C.E. : C'était votre but ce soir, puisque, sur dix-sept, joueuses vous avez amené une attaquante de plus que la dernière fois réduit d'une défenseuse d'une milieu de terrain. C'était un peu la tactique prévu?
G.P. : Oui ! On savait que, plus ils ont été capable de supporter de rythme que Paris risquait de nous imposer en début de rencontre nous après on savait qu'il fallait que l'on marque parce que l'on avait de buts d'avance et que si l'on marquait un but Paris était dans l'obligation d'en marquer trois. Si l'on en mettait deux ils étaient dans l'obligation dans marquer quatre. Donc nous on est parti sur une stratégie pour marquer. Voilà.
Christian Estevez, en direct de Charlety (Paris)
pour www.total-futbol.com
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