Wenger
Arsenal-Liverpool 2-1
Après la claque reçue le week-end dernier face aux Reds, il était temps pour Arsenal de réagir dans ce match de FA cup.
Les deux compositions étaient les suivantes :
Arsenal :Fabianski - Jenkinson, Koscielny, Mertesacker, Monreal - Flamini, Arteta, Oxlade-Chamberlain, Ozil - Podolski, Sanogo
Liverpool :Jones - Flanagan, Skrtel, Agger, Cissokho - Gerrard, Allen, Coutinho - Suarez, Sterling, Sturridge
Si rien ne change du côté des Reds, Arsène Wenger choisit quant à lui de faire tourner en prévision du choc en ligue des champions de la semaine prochaine.
Les gunners sont tout de suite mis en danger par le trio offensif virevoltant de Liverpool :Profitant des espaces ouverts par Suarez, Sturridge se faufile sans cesse entre les deux centraux, profitant en cela de la faiblesse du pressing des gunners notamment sur un Gerrad très libre. Le buteur anglais sera trouvé par deux fois dans la profondeur au cours des 5premières minutes.
Passés ces deux alertes, la tactique défensive d'Arsène Wenger peut néanmoins se mettre en place, axée sur la qualité défensive du duo Flamini-Arteta :Déjà solide dans l'axe, ce duo est encore aidé par Podolski et Chamberlain qui n'hésitent pas à se rapprocher des deux milieux pour former une ligne de 4 très axiale, n'hésitant pas à ouvrir ainsi l'espace à Flanagan et Cissokho peu efficaces offensivement. Une fois le ballon dans les pieds des latéraux de Liverpool, Arsenal déclenche son pressing pour enfermer les reds sur le couloir :Si la balle est à droite, Arteta viens soutenir Chamberlain et Jenkinson, tandis que, si le jeu est sur le côté gauche, c'est Flamini qui viens boucher l'espace. Le milieu qui ne s'est pas décalé, quant à lui, descend un peu tout en restant stable dans l'axe pour pouvoir mieux ressortir sur le porteur du ballon au cas ou Liverpool aurait parvenu à sortir sur le couloir.
Ozil, quant à lui, redescend également assez bas en ayant pour tâche d'anticiper les projections d'Allen, afin de lui laisser peu de libertés.
Liverpool parviendra néanmoins régulièrement à exister en s'appuyant sur un triangle Gerrad-Skrtel-Agger :Sanogo, bien seul au pressing face aux trois joueurs de Liverpool puisqu'Ozil se replie régulièrement, ne parviendra jamais à empêcher Gerrard de relancer tranquillement, et le milieu anglais, bien trop libre, fera parler plusieurs fois sa technique en percant les lignes des gunners, dont la défense aura bien du mal à contenir les appels incessants du quatuor offensif de Liverpool.
Le but de chamberlain, dès la 16ème minute, confortera encore Arsenal dans leur projet de jeu :Jouer bas et contrer Liverpool. Dans cette optique, Sanogo décroche régulièrement sur le côté droit, tant pour permettre au jeu d'avancer rapidement sur des longs ballons que pour ouvrir des espaces dans l'axe à Chamberlain, qui fera plusieurs fois parler sa percussion. Ozil, au contraire, accompagne le plus souvent Podolski sur le côté gauche; enfin, un milieu, le plus souvent Arteta, viens en général compléter les actions.
Arsenal appuie donc sur les faiblesses défensives de Liverpool et bien que, de façon peu surprenante au vu des joueurs alignés, peu de contres aboutiront réellement, les reds seront la plupart du temps mis en danger lorsque ce sera le cas.
Le match se poursuivra donc sur un rythme élevé, les deux équipes étant plutôt à la peine défensivement.
A la mi-temps, Rodgers, constatant les difficultés collectives de son équipe, fais le choix intéressant de demander à Suarez d'insister côté droit et de forcer les duels avec un Monreal en difficultée. En réaction, on voit souvent Podolski se rapprocher du défenseur basque pour éviter de le laisser en un contre un face à l'Uruguayen :Le bloc d'Arsenal, dont la solidité axiale avait permis en 1ère mi-temps une certaine assise défensive, est alors obligé de s'étirer, ouvrant ainsi de plus en plus d'espaces, au fil du match, au quatuor de Liverpool.
C'est d'ailleurs un deux contre un mal négocié par Podolski et Monreal qui provoquera le pénalty sur Suarez.
Le reste du match continuera sur la même note, bien que la seconde mi-temps aura été de façon assez nette favorable à Liverpool, qui peuvent regretter leurs occasions manqués. Arsenal réussi donc son opération grâce à un joli coup tactique d'Arsène Wenger qui aura permis à des joueurs clés de se reposer sans nuire à la cohérence globale de l'équipe.
De meilleur agure donc en attendant le match contre le Bayern, bien qu'il reste beaucoup de défauts dans cette équipe. Du côté de Liverpool, si Brendan Rodgers regrettera sans doute toutes ces occasions manqués, il peut néanmoins se féliciter de voir à quel point son quatuor offensif peut poser problème à n'importe quelle défense.
Triste nul à l'Emirates
Après une terrible claque reçue à Anfield, Arsenal se devait de réagir contre Manchester United à domicile.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 2/4)
Dans cette seconde partie de notre dossier consacré à la saison d'Arsenal, on s'intéressera avant tout à la dynamique défensive de l'équipe et à son évolution au fil de la saison.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 1/4)
Après le nul à Southhampton, et la victoire de Manchester City face à Cardiff, Arsenal passe donc à la seconde place, un petit point derrière les skyblues. En novembre, pourtant, les gunners comptaient 5 points d'avance sur leur dauphin. Certains, qui avaient prédits leurs chute, se gaussent déjà. Mais la perte de leur avance(qui, entendons nous bien, n'a rien de définitive) était-elle réellement prévisible ?
Arsenal :Fin de saison pour Walcott
Lors de la récente victoire 2-0 des gunners contre Tottenham, Théo Walcott s'était blessé tout seul sur un mauvais appui. Malgré la sortie sur civière du joueur anglais, son sourire avait paru démentir la possibilité d'une blessure grave.
Ce fut donc un coup de tonnerre lorsque, hier, le site officiel annonça que le ligament était touché, et que sa durée d'indisponibilité serait au minimum de six mois. Le joueur anglais ratera donc non seulement toute la fin de saison mais également la coupe du monde au Brésil, après ne pas avoir été retenu par Capello en 2010.
Un coup dur pour l'ailier anglais, atténué pour Arsenal en raison du récent retour de Lukas Podolski, de celui plus récent encore de Chamberlain à l'entrainement, et enfin des dernières déclarations d'Arsène Wenger sur Serge Gnabry, qu'il compte visiblement faire jouer davantage en cette deuxième partie de saison.
Arsenal-Liverpool 2-1
Après la claque reçue le week-end dernier face aux Reds, il était temps pour Arsenal de réagir dans ce match de FA cup.
Les deux compositions étaient les suivantes :
Arsenal :Fabianski - Jenkinson, Koscielny, Mertesacker, Monreal - Flamini, Arteta, Oxlade-Chamberlain, Ozil - Podolski, Sanogo
Liverpool :Jones - Flanagan, Skrtel, Agger, Cissokho - Gerrard, Allen, Coutinho - Suarez, Sterling, Sturridge
Si rien ne change du côté des Reds, Arsène Wenger choisit quant à lui de faire tourner en prévision du choc en ligue des champions de la semaine prochaine.
Les gunners sont tout de suite mis en danger par le trio offensif virevoltant de Liverpool :Profitant des espaces ouverts par Suarez, Sturridge se faufile sans cesse entre les deux centraux, profitant en cela de la faiblesse du pressing des gunners notamment sur un Gerrad très libre. Le buteur anglais sera trouvé par deux fois dans la profondeur au cours des 5premières minutes.
Passés ces deux alertes, la tactique défensive d'Arsène Wenger peut néanmoins se mettre en place, axée sur la qualité défensive du duo Flamini-Arteta :Déjà solide dans l'axe, ce duo est encore aidé par Podolski et Chamberlain qui n'hésitent pas à se rapprocher des deux milieux pour former une ligne de 4 très axiale, n'hésitant pas à ouvrir ainsi l'espace à Flanagan et Cissokho peu efficaces offensivement. Une fois le ballon dans les pieds des latéraux de Liverpool, Arsenal déclenche son pressing pour enfermer les reds sur le couloir :Si la balle est à droite, Arteta viens soutenir Chamberlain et Jenkinson, tandis que, si le jeu est sur le côté gauche, c'est Flamini qui viens boucher l'espace. Le milieu qui ne s'est pas décalé, quant à lui, descend un peu tout en restant stable dans l'axe pour pouvoir mieux ressortir sur le porteur du ballon au cas ou Liverpool aurait parvenu à sortir sur le couloir.
Ozil, quant à lui, redescend également assez bas en ayant pour tâche d'anticiper les projections d'Allen, afin de lui laisser peu de libertés.
Liverpool parviendra néanmoins régulièrement à exister en s'appuyant sur un triangle Gerrad-Skrtel-Agger :Sanogo, bien seul au pressing face aux trois joueurs de Liverpool puisqu'Ozil se replie régulièrement, ne parviendra jamais à empêcher Gerrard de relancer tranquillement, et le milieu anglais, bien trop libre, fera parler plusieurs fois sa technique en percant les lignes des gunners, dont la défense aura bien du mal à contenir les appels incessants du quatuor offensif de Liverpool.
Le but de chamberlain, dès la 16ème minute, confortera encore Arsenal dans leur projet de jeu :Jouer bas et contrer Liverpool. Dans cette optique, Sanogo décroche régulièrement sur le côté droit, tant pour permettre au jeu d'avancer rapidement sur des longs ballons que pour ouvrir des espaces dans l'axe à Chamberlain, qui fera plusieurs fois parler sa percussion. Ozil, au contraire, accompagne le plus souvent Podolski sur le côté gauche; enfin, un milieu, le plus souvent Arteta, viens en général compléter les actions.
Arsenal appuie donc sur les faiblesses défensives de Liverpool et bien que, de façon peu surprenante au vu des joueurs alignés, peu de contres aboutiront réellement, les reds seront la plupart du temps mis en danger lorsque ce sera le cas.
Le match se poursuivra donc sur un rythme élevé, les deux équipes étant plutôt à la peine défensivement.
A la mi-temps, Rodgers, constatant les difficultés collectives de son équipe, fais le choix intéressant de demander à Suarez d'insister côté droit et de forcer les duels avec un Monreal en difficultée. En réaction, on voit souvent Podolski se rapprocher du défenseur basque pour éviter de le laisser en un contre un face à l'Uruguayen :Le bloc d'Arsenal, dont la solidité axiale avait permis en 1ère mi-temps une certaine assise défensive, est alors obligé de s'étirer, ouvrant ainsi de plus en plus d'espaces, au fil du match, au quatuor de Liverpool.
C'est d'ailleurs un deux contre un mal négocié par Podolski et Monreal qui provoquera le pénalty sur Suarez.
Le reste du match continuera sur la même note, bien que la seconde mi-temps aura été de façon assez nette favorable à Liverpool, qui peuvent regretter leurs occasions manqués. Arsenal réussi donc son opération grâce à un joli coup tactique d'Arsène Wenger qui aura permis à des joueurs clés de se reposer sans nuire à la cohérence globale de l'équipe.
De meilleur agure donc en attendant le match contre le Bayern, bien qu'il reste beaucoup de défauts dans cette équipe. Du côté de Liverpool, si Brendan Rodgers regrettera sans doute toutes ces occasions manqués, il peut néanmoins se féliciter de voir à quel point son quatuor offensif peut poser problème à n'importe quelle défense.
Triste nul à l'Emirates
Après une terrible claque reçue à Anfield, Arsenal se devait de réagir contre Manchester United à domicile.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 2/4)
Dans cette seconde partie de notre dossier consacré à la saison d'Arsenal, on s'intéressera avant tout à la dynamique défensive de l'équipe et à son évolution au fil de la saison.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 1/4)
Après le nul à Southhampton, et la victoire de Manchester City face à Cardiff, Arsenal passe donc à la seconde place, un petit point derrière les skyblues. En novembre, pourtant, les gunners comptaient 5 points d'avance sur leur dauphin. Certains, qui avaient prédits leurs chute, se gaussent déjà. Mais la perte de leur avance(qui, entendons nous bien, n'a rien de définitive) était-elle réellement prévisible ?
Arsenal :Fin de saison pour Walcott
Lors de la récente victoire 2-0 des gunners contre Tottenham, Théo Walcott s'était blessé tout seul sur un mauvais appui. Malgré la sortie sur civière du joueur anglais, son sourire avait paru démentir la possibilité d'une blessure grave.
Ce fut donc un coup de tonnerre lorsque, hier, le site officiel annonça que le ligament était touché, et que sa durée d'indisponibilité serait au minimum de six mois. Le joueur anglais ratera donc non seulement toute la fin de saison mais également la coupe du monde au Brésil, après ne pas avoir été retenu par Capello en 2010.
Un coup dur pour l'ailier anglais, atténué pour Arsenal en raison du récent retour de Lukas Podolski, de celui plus récent encore de Chamberlain à l'entrainement, et enfin des dernières déclarations d'Arsène Wenger sur Serge Gnabry, qu'il compte visiblement faire jouer davantage en cette deuxième partie de saison.
Arsenal-Liverpool 2-1
Après la claque reçue le week-end dernier face aux Reds, il était temps pour Arsenal de réagir dans ce match de FA cup.
Les deux compositions étaient les suivantes :
Arsenal :Fabianski - Jenkinson, Koscielny, Mertesacker, Monreal - Flamini, Arteta, Oxlade-Chamberlain, Ozil - Podolski, Sanogo
Liverpool :Jones - Flanagan, Skrtel, Agger, Cissokho - Gerrard, Allen, Coutinho - Suarez, Sterling, Sturridge
Si rien ne change du côté des Reds, Arsène Wenger choisit quant à lui de faire tourner en prévision du choc en ligue des champions de la semaine prochaine.
Les gunners sont tout de suite mis en danger par le trio offensif virevoltant de Liverpool :Profitant des espaces ouverts par Suarez, Sturridge se faufile sans cesse entre les deux centraux, profitant en cela de la faiblesse du pressing des gunners notamment sur un Gerrad très libre. Le buteur anglais sera trouvé par deux fois dans la profondeur au cours des 5premières minutes.
Passés ces deux alertes, la tactique défensive d'Arsène Wenger peut néanmoins se mettre en place, axée sur la qualité défensive du duo Flamini-Arteta :Déjà solide dans l'axe, ce duo est encore aidé par Podolski et Chamberlain qui n'hésitent pas à se rapprocher des deux milieux pour former une ligne de 4 très axiale, n'hésitant pas à ouvrir ainsi l'espace à Flanagan et Cissokho peu efficaces offensivement. Une fois le ballon dans les pieds des latéraux de Liverpool, Arsenal déclenche son pressing pour enfermer les reds sur le couloir :Si la balle est à droite, Arteta viens soutenir Chamberlain et Jenkinson, tandis que, si le jeu est sur le côté gauche, c'est Flamini qui viens boucher l'espace. Le milieu qui ne s'est pas décalé, quant à lui, descend un peu tout en restant stable dans l'axe pour pouvoir mieux ressortir sur le porteur du ballon au cas ou Liverpool aurait parvenu à sortir sur le couloir.
Ozil, quant à lui, redescend également assez bas en ayant pour tâche d'anticiper les projections d'Allen, afin de lui laisser peu de libertés.
Liverpool parviendra néanmoins régulièrement à exister en s'appuyant sur un triangle Gerrad-Skrtel-Agger :Sanogo, bien seul au pressing face aux trois joueurs de Liverpool puisqu'Ozil se replie régulièrement, ne parviendra jamais à empêcher Gerrard de relancer tranquillement, et le milieu anglais, bien trop libre, fera parler plusieurs fois sa technique en percant les lignes des gunners, dont la défense aura bien du mal à contenir les appels incessants du quatuor offensif de Liverpool.
Le but de chamberlain, dès la 16ème minute, confortera encore Arsenal dans leur projet de jeu :Jouer bas et contrer Liverpool. Dans cette optique, Sanogo décroche régulièrement sur le côté droit, tant pour permettre au jeu d'avancer rapidement sur des longs ballons que pour ouvrir des espaces dans l'axe à Chamberlain, qui fera plusieurs fois parler sa percussion. Ozil, au contraire, accompagne le plus souvent Podolski sur le côté gauche; enfin, un milieu, le plus souvent Arteta, viens en général compléter les actions.
Arsenal appuie donc sur les faiblesses défensives de Liverpool et bien que, de façon peu surprenante au vu des joueurs alignés, peu de contres aboutiront réellement, les reds seront la plupart du temps mis en danger lorsque ce sera le cas.
Le match se poursuivra donc sur un rythme élevé, les deux équipes étant plutôt à la peine défensivement.
A la mi-temps, Rodgers, constatant les difficultés collectives de son équipe, fais le choix intéressant de demander à Suarez d'insister côté droit et de forcer les duels avec un Monreal en difficultée. En réaction, on voit souvent Podolski se rapprocher du défenseur basque pour éviter de le laisser en un contre un face à l'Uruguayen :Le bloc d'Arsenal, dont la solidité axiale avait permis en 1ère mi-temps une certaine assise défensive, est alors obligé de s'étirer, ouvrant ainsi de plus en plus d'espaces, au fil du match, au quatuor de Liverpool.
C'est d'ailleurs un deux contre un mal négocié par Podolski et Monreal qui provoquera le pénalty sur Suarez.
Le reste du match continuera sur la même note, bien que la seconde mi-temps aura été de façon assez nette favorable à Liverpool, qui peuvent regretter leurs occasions manqués. Arsenal réussi donc son opération grâce à un joli coup tactique d'Arsène Wenger qui aura permis à des joueurs clés de se reposer sans nuire à la cohérence globale de l'équipe.
De meilleur agure donc en attendant le match contre le Bayern, bien qu'il reste beaucoup de défauts dans cette équipe. Du côté de Liverpool, si Brendan Rodgers regrettera sans doute toutes ces occasions manqués, il peut néanmoins se féliciter de voir à quel point son quatuor offensif peut poser problème à n'importe quelle défense.
Triste nul à l'Emirates
Après une terrible claque reçue à Anfield, Arsenal se devait de réagir contre Manchester United à domicile.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 2/4)
Dans cette seconde partie de notre dossier consacré à la saison d'Arsenal, on s'intéressera avant tout à la dynamique défensive de l'équipe et à son évolution au fil de la saison.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 1/4)
Après le nul à Southhampton, et la victoire de Manchester City face à Cardiff, Arsenal passe donc à la seconde place, un petit point derrière les skyblues. En novembre, pourtant, les gunners comptaient 5 points d'avance sur leur dauphin. Certains, qui avaient prédits leurs chute, se gaussent déjà. Mais la perte de leur avance(qui, entendons nous bien, n'a rien de définitive) était-elle réellement prévisible ?
Arsenal :Fin de saison pour Walcott
Lors de la récente victoire 2-0 des gunners contre Tottenham, Théo Walcott s'était blessé tout seul sur un mauvais appui. Malgré la sortie sur civière du joueur anglais, son sourire avait paru démentir la possibilité d'une blessure grave.
Ce fut donc un coup de tonnerre lorsque, hier, le site officiel annonça que le ligament était touché, et que sa durée d'indisponibilité serait au minimum de six mois. Le joueur anglais ratera donc non seulement toute la fin de saison mais également la coupe du monde au Brésil, après ne pas avoir été retenu par Capello en 2010.
Un coup dur pour l'ailier anglais, atténué pour Arsenal en raison du récent retour de Lukas Podolski, de celui plus récent encore de Chamberlain à l'entrainement, et enfin des dernières déclarations d'Arsène Wenger sur Serge Gnabry, qu'il compte visiblement faire jouer davantage en cette deuxième partie de saison.
Arsenal-Liverpool 2-1
Après la claque reçue le week-end dernier face aux Reds, il était temps pour Arsenal de réagir dans ce match de FA cup.
Les deux compositions étaient les suivantes :
Arsenal :Fabianski - Jenkinson, Koscielny, Mertesacker, Monreal - Flamini, Arteta, Oxlade-Chamberlain, Ozil - Podolski, Sanogo
Liverpool :Jones - Flanagan, Skrtel, Agger, Cissokho - Gerrard, Allen, Coutinho - Suarez, Sterling, Sturridge
Si rien ne change du côté des Reds, Arsène Wenger choisit quant à lui de faire tourner en prévision du choc en ligue des champions de la semaine prochaine.
Les gunners sont tout de suite mis en danger par le trio offensif virevoltant de Liverpool :Profitant des espaces ouverts par Suarez, Sturridge se faufile sans cesse entre les deux centraux, profitant en cela de la faiblesse du pressing des gunners notamment sur un Gerrad très libre. Le buteur anglais sera trouvé par deux fois dans la profondeur au cours des 5premières minutes.
Passés ces deux alertes, la tactique défensive d'Arsène Wenger peut néanmoins se mettre en place, axée sur la qualité défensive du duo Flamini-Arteta :Déjà solide dans l'axe, ce duo est encore aidé par Podolski et Chamberlain qui n'hésitent pas à se rapprocher des deux milieux pour former une ligne de 4 très axiale, n'hésitant pas à ouvrir ainsi l'espace à Flanagan et Cissokho peu efficaces offensivement. Une fois le ballon dans les pieds des latéraux de Liverpool, Arsenal déclenche son pressing pour enfermer les reds sur le couloir :Si la balle est à droite, Arteta viens soutenir Chamberlain et Jenkinson, tandis que, si le jeu est sur le côté gauche, c'est Flamini qui viens boucher l'espace. Le milieu qui ne s'est pas décalé, quant à lui, descend un peu tout en restant stable dans l'axe pour pouvoir mieux ressortir sur le porteur du ballon au cas ou Liverpool aurait parvenu à sortir sur le couloir.
Ozil, quant à lui, redescend également assez bas en ayant pour tâche d'anticiper les projections d'Allen, afin de lui laisser peu de libertés.
Liverpool parviendra néanmoins régulièrement à exister en s'appuyant sur un triangle Gerrad-Skrtel-Agger :Sanogo, bien seul au pressing face aux trois joueurs de Liverpool puisqu'Ozil se replie régulièrement, ne parviendra jamais à empêcher Gerrard de relancer tranquillement, et le milieu anglais, bien trop libre, fera parler plusieurs fois sa technique en percant les lignes des gunners, dont la défense aura bien du mal à contenir les appels incessants du quatuor offensif de Liverpool.
Le but de chamberlain, dès la 16ème minute, confortera encore Arsenal dans leur projet de jeu :Jouer bas et contrer Liverpool. Dans cette optique, Sanogo décroche régulièrement sur le côté droit, tant pour permettre au jeu d'avancer rapidement sur des longs ballons que pour ouvrir des espaces dans l'axe à Chamberlain, qui fera plusieurs fois parler sa percussion. Ozil, au contraire, accompagne le plus souvent Podolski sur le côté gauche; enfin, un milieu, le plus souvent Arteta, viens en général compléter les actions.
Arsenal appuie donc sur les faiblesses défensives de Liverpool et bien que, de façon peu surprenante au vu des joueurs alignés, peu de contres aboutiront réellement, les reds seront la plupart du temps mis en danger lorsque ce sera le cas.
Le match se poursuivra donc sur un rythme élevé, les deux équipes étant plutôt à la peine défensivement.
A la mi-temps, Rodgers, constatant les difficultés collectives de son équipe, fais le choix intéressant de demander à Suarez d'insister côté droit et de forcer les duels avec un Monreal en difficultée. En réaction, on voit souvent Podolski se rapprocher du défenseur basque pour éviter de le laisser en un contre un face à l'Uruguayen :Le bloc d'Arsenal, dont la solidité axiale avait permis en 1ère mi-temps une certaine assise défensive, est alors obligé de s'étirer, ouvrant ainsi de plus en plus d'espaces, au fil du match, au quatuor de Liverpool.
C'est d'ailleurs un deux contre un mal négocié par Podolski et Monreal qui provoquera le pénalty sur Suarez.
Le reste du match continuera sur la même note, bien que la seconde mi-temps aura été de façon assez nette favorable à Liverpool, qui peuvent regretter leurs occasions manqués. Arsenal réussi donc son opération grâce à un joli coup tactique d'Arsène Wenger qui aura permis à des joueurs clés de se reposer sans nuire à la cohérence globale de l'équipe.
De meilleur agure donc en attendant le match contre le Bayern, bien qu'il reste beaucoup de défauts dans cette équipe. Du côté de Liverpool, si Brendan Rodgers regrettera sans doute toutes ces occasions manqués, il peut néanmoins se féliciter de voir à quel point son quatuor offensif peut poser problème à n'importe quelle défense.
Triste nul à l'Emirates
Après une terrible claque reçue à Anfield, Arsenal se devait de réagir contre Manchester United à domicile.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 2/4)
Dans cette seconde partie de notre dossier consacré à la saison d'Arsenal, on s'intéressera avant tout à la dynamique défensive de l'équipe et à son évolution au fil de la saison.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 1/4)
Après le nul à Southhampton, et la victoire de Manchester City face à Cardiff, Arsenal passe donc à la seconde place, un petit point derrière les skyblues. En novembre, pourtant, les gunners comptaient 5 points d'avance sur leur dauphin. Certains, qui avaient prédits leurs chute, se gaussent déjà. Mais la perte de leur avance(qui, entendons nous bien, n'a rien de définitive) était-elle réellement prévisible ?
Arsenal :Fin de saison pour Walcott
Lors de la récente victoire 2-0 des gunners contre Tottenham, Théo Walcott s'était blessé tout seul sur un mauvais appui. Malgré la sortie sur civière du joueur anglais, son sourire avait paru démentir la possibilité d'une blessure grave.
Ce fut donc un coup de tonnerre lorsque, hier, le site officiel annonça que le ligament était touché, et que sa durée d'indisponibilité serait au minimum de six mois. Le joueur anglais ratera donc non seulement toute la fin de saison mais également la coupe du monde au Brésil, après ne pas avoir été retenu par Capello en 2010.
Un coup dur pour l'ailier anglais, atténué pour Arsenal en raison du récent retour de Lukas Podolski, de celui plus récent encore de Chamberlain à l'entrainement, et enfin des dernières déclarations d'Arsène Wenger sur Serge Gnabry, qu'il compte visiblement faire jouer davantage en cette deuxième partie de saison.
Arsenal-Liverpool 2-1
Après la claque reçue le week-end dernier face aux Reds, il était temps pour Arsenal de réagir dans ce match de FA cup.
Les deux compositions étaient les suivantes :
Arsenal :Fabianski - Jenkinson, Koscielny, Mertesacker, Monreal - Flamini, Arteta, Oxlade-Chamberlain, Ozil - Podolski, Sanogo
Liverpool :Jones - Flanagan, Skrtel, Agger, Cissokho - Gerrard, Allen, Coutinho - Suarez, Sterling, Sturridge
Si rien ne change du côté des Reds, Arsène Wenger choisit quant à lui de faire tourner en prévision du choc en ligue des champions de la semaine prochaine.
Les gunners sont tout de suite mis en danger par le trio offensif virevoltant de Liverpool :Profitant des espaces ouverts par Suarez, Sturridge se faufile sans cesse entre les deux centraux, profitant en cela de la faiblesse du pressing des gunners notamment sur un Gerrad très libre. Le buteur anglais sera trouvé par deux fois dans la profondeur au cours des 5premières minutes.
Passés ces deux alertes, la tactique défensive d'Arsène Wenger peut néanmoins se mettre en place, axée sur la qualité défensive du duo Flamini-Arteta :Déjà solide dans l'axe, ce duo est encore aidé par Podolski et Chamberlain qui n'hésitent pas à se rapprocher des deux milieux pour former une ligne de 4 très axiale, n'hésitant pas à ouvrir ainsi l'espace à Flanagan et Cissokho peu efficaces offensivement. Une fois le ballon dans les pieds des latéraux de Liverpool, Arsenal déclenche son pressing pour enfermer les reds sur le couloir :Si la balle est à droite, Arteta viens soutenir Chamberlain et Jenkinson, tandis que, si le jeu est sur le côté gauche, c'est Flamini qui viens boucher l'espace. Le milieu qui ne s'est pas décalé, quant à lui, descend un peu tout en restant stable dans l'axe pour pouvoir mieux ressortir sur le porteur du ballon au cas ou Liverpool aurait parvenu à sortir sur le couloir.
Ozil, quant à lui, redescend également assez bas en ayant pour tâche d'anticiper les projections d'Allen, afin de lui laisser peu de libertés.
Liverpool parviendra néanmoins régulièrement à exister en s'appuyant sur un triangle Gerrad-Skrtel-Agger :Sanogo, bien seul au pressing face aux trois joueurs de Liverpool puisqu'Ozil se replie régulièrement, ne parviendra jamais à empêcher Gerrard de relancer tranquillement, et le milieu anglais, bien trop libre, fera parler plusieurs fois sa technique en percant les lignes des gunners, dont la défense aura bien du mal à contenir les appels incessants du quatuor offensif de Liverpool.
Le but de chamberlain, dès la 16ème minute, confortera encore Arsenal dans leur projet de jeu :Jouer bas et contrer Liverpool. Dans cette optique, Sanogo décroche régulièrement sur le côté droit, tant pour permettre au jeu d'avancer rapidement sur des longs ballons que pour ouvrir des espaces dans l'axe à Chamberlain, qui fera plusieurs fois parler sa percussion. Ozil, au contraire, accompagne le plus souvent Podolski sur le côté gauche; enfin, un milieu, le plus souvent Arteta, viens en général compléter les actions.
Arsenal appuie donc sur les faiblesses défensives de Liverpool et bien que, de façon peu surprenante au vu des joueurs alignés, peu de contres aboutiront réellement, les reds seront la plupart du temps mis en danger lorsque ce sera le cas.
Le match se poursuivra donc sur un rythme élevé, les deux équipes étant plutôt à la peine défensivement.
A la mi-temps, Rodgers, constatant les difficultés collectives de son équipe, fais le choix intéressant de demander à Suarez d'insister côté droit et de forcer les duels avec un Monreal en difficultée. En réaction, on voit souvent Podolski se rapprocher du défenseur basque pour éviter de le laisser en un contre un face à l'Uruguayen :Le bloc d'Arsenal, dont la solidité axiale avait permis en 1ère mi-temps une certaine assise défensive, est alors obligé de s'étirer, ouvrant ainsi de plus en plus d'espaces, au fil du match, au quatuor de Liverpool.
C'est d'ailleurs un deux contre un mal négocié par Podolski et Monreal qui provoquera le pénalty sur Suarez.
Le reste du match continuera sur la même note, bien que la seconde mi-temps aura été de façon assez nette favorable à Liverpool, qui peuvent regretter leurs occasions manqués. Arsenal réussi donc son opération grâce à un joli coup tactique d'Arsène Wenger qui aura permis à des joueurs clés de se reposer sans nuire à la cohérence globale de l'équipe.
De meilleur agure donc en attendant le match contre le Bayern, bien qu'il reste beaucoup de défauts dans cette équipe. Du côté de Liverpool, si Brendan Rodgers regrettera sans doute toutes ces occasions manqués, il peut néanmoins se féliciter de voir à quel point son quatuor offensif peut poser problème à n'importe quelle défense.
Triste nul à l'Emirates
Après une terrible claque reçue à Anfield, Arsenal se devait de réagir contre Manchester United à domicile.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 2/4)
Dans cette seconde partie de notre dossier consacré à la saison d'Arsenal, on s'intéressera avant tout à la dynamique défensive de l'équipe et à son évolution au fil de la saison.
[Dossier]Arsenal n'est plus leader :Etait-ce prévisible ? (partie 1/4)
Après le nul à Southhampton, et la victoire de Manchester City face à Cardiff, Arsenal passe donc à la seconde place, un petit point derrière les skyblues. En novembre, pourtant, les gunners comptaient 5 points d'avance sur leur dauphin. Certains, qui avaient prédits leurs chute, se gaussent déjà. Mais la perte de leur avance(qui, entendons nous bien, n'a rien de définitive) était-elle réellement prévisible ?
Arsenal :Fin de saison pour Walcott
Lors de la récente victoire 2-0 des gunners contre Tottenham, Théo Walcott s'était blessé tout seul sur un mauvais appui. Malgré la sortie sur civière du joueur anglais, son sourire avait paru démentir la possibilité d'une blessure grave.
Ce fut donc un coup de tonnerre lorsque, hier, le site officiel annonça que le ligament était touché, et que sa durée d'indisponibilité serait au minimum de six mois. Le joueur anglais ratera donc non seulement toute la fin de saison mais également la coupe du monde au Brésil, après ne pas avoir été retenu par Capello en 2010.
Un coup dur pour l'ailier anglais, atténué pour Arsenal en raison du récent retour de Lukas Podolski, de celui plus récent encore de Chamberlain à l'entrainement, et enfin des dernières déclarations d'Arsène Wenger sur Serge Gnabry, qu'il compte visiblement faire jouer davantage en cette deuxième partie de saison.