Chroniques Premier League

Après Liverpool et Manchester United, c'est à l'Emirates Stadium que se déroulait le second gros choc de cette journée de Premier League...

Les compositions étaient les suivantes :

Arsenal :

Szczesny - Jenkinson, Mertesacker, Koscielny, Gibbs - Ramsey, Wilshere - Rosicky, Cazorla, Walcott - Giroud

Tottenham :

Comme on pouvait s’y attendre au vu des compositions des deux équipes, la domination est d’abord partagée dans le match :Si les spurs, forts sur les côtés, gagnent souvent leurs duels face à un quatuor Cazorla-Jenkinson-Gibbs-Walcott à la peine défensivement, dans l’axe c’est Arsenal qui, aidé offensivement par la qualité de son milieu de terrain et défensivement par le manque de créativité de celui des spurs, qui est dominateur. Cela se traduit par quelques occasions sur les gunners, notamment sur deux très beau coup franc obtenus dans l’axe et tirés par Santi Cazorla.

Les spurs parviennent donc facilement à trouver des positions de centre, mais l’axe défensif Koscielny-Mertesacker est impérial.  C’est d’ailleurs sur un ballon récupéré par l’allemand que se lancera un contre, bien emmené par Ramsey puis Rosicky, et qui se conclura par un très beau but d’Olivier Giroud.

A partir de là, les gunners commencent réellement à imposer leur domination :En fin de première mi-temps, ils se créent plusieurs occasions dangereuses, notamment par Théo Walcott, mais un très bon Hugo Lloris empêche les spurs de concéder un second but.

En seconde période, la possession s’inverse largement en faveur des spurs, qui peinent cependant à se montrer dangereux :Après l’entrée de Flamini pour Wilshere, le milieu d’Arsenal s’est stabilisé et, emmené par l’activité de Ramsey et la qualité de placement du Français, il est difficilement franchissable pour le triangle Dembele-Capoue-Paulino en peine de créativité. Les gunners se contentent donc d’attendre et de gratter des ballons dans leur moitié de terrain tout en déclenchant quelques contres via leur trident offensif Cazorla-Giroud-Walcott, sans doute conscient que la perte de lucidité de Ramsey et Rosicky ne leur permettrait plus de créer davantage offensivement.

Villas Boas tentera de réagir par l’entrée de Defoe et un passage en 442, permettant d’occuper davantage la défense centrale d’Arsenal et fournissant donc de l’espace, notamment aux latéraux des spurs qui multiplient les centres, sans succès. Arsène Wenger corrigera en partie le problème en fin de match par l’entrée de Bacary Sagna et en instaurant une défense à cinq dans les dernières minutes, apportant plus de poids pour défendre face au jeu de Tottenham devenu très direct.

Arsenal s’est donc encore un peu plus rassuré, surtout sur le plan défensif ou l’entrée de Mathieu Flamini aura été très intéressante. Tottenham, au contraire, semble accuser des lacunes assez rédhibitoires sur le plan offensif malgré son excellent recrutement.

Liverpool, Dieu que c'est beau !

Au bout de quatre vingt dix minutes d'une très grande intensité et cinq minutes de temps additionnels où le Kop aura chanté à la gloire des Reds, c'est bel est bien les Mancuniens qui s'inclinent cet après-midi à Anfield.

Après un départ tonitruant et le but précoce de Daniel Sturridge à la récupération de la tête de Dani Agger, le match a perdu en occasions mais l'intensité s'est accentuée de minutes en minutes.

Trop tendus, les joueurs de David Moyes auront montré un excès d'agressivité en première période, bien réprimandé par l'arbitre du jour Mr Marriner qui n'aura pas hésité à sortir les cartons.

Avec une nouvelle fois un très bon Mignolet et une défense bien organisée, les Reds auront su garder leurs cages inviolées tout au long de la rencontre.

Pourtant, en seconde période les Red Devils se sont montrés extrêmement dangereux. Avec un Ryan Giggs bien en jambes, les ex-joueurs de Ferguson n'ont cessés d'occuper la moitié de terrain des locaux pendant vingt bonnes minutes.

Les supporters de Liverpool comme à leur habitude ont donné de la voix sans interruption, ce qui a énormément aidé les Reds à rester motivé et vigilent. Frustrés, les Mancuniens n'auront su arracher le match nul, prenant à la fois le jeu à leur compte tout en craignant les contres du club de la Mersey.

Steven Gerrard comme toujours présent dans les gros matchs aura été un acteur principal de la réussite des Reds, toujours bien placé au milieu de terrain avec son compère Henderson.

Les Reds peuvent exulter, après trois saisons plutôt médiocres ils retrouvent la tête du plus grand championnat du monde, et comptent bien la garder.

Côté Mancunien, le sort s'acharne une nouvelle fois sur David Moyes, qui n 'a jamais connu le gout de la victoire à Anfield.

Beau match, belle après-midi, belle victoire.

JeanRomans G.

Après s'être rassuré par leur victoire en Turquie, les gunners se déplacaient cet après-midi pour un North London Derby qui n'avait rien d'évident...

Le feuilleton de l'été touche à son épilogue ! Il semblerait que Gareth Bale, dont l'envie est de rejoindre le Real Madrid à tout prix, voit son rêve se réalisé.