[Premier League] Et Liverpool ?

Et Liverpool ? Un vieil ami dont on oublie souvent de prendre des nouvelles. C'est le moment à la veille de la reprise en Premier League de faire un point sur nos Reds préférés. Vous voulez être incollables ? C'est parti !


Et Liverpool ?

Et Liverpool me direz vous ? Depuis l'incroyable saison 2008-2009 le club est absent des sommets. Fâcheuse habitude qui voit la légende se battre pour des places d'honneur à côté de clubs bien heureux d'accrocher le mythe au tableau de chasse. Incapable de passer à la modernité de par ses infrastructures dépassées, des gestions calamiteuses en domaine de transfert, son administration inefficace, le club de la Mersey s'est enfoncé dans une lente torpeur où la souffrance et l'humiliation sont les maîtres mots et où la gloire et la joie ne s'invitent que trop rarement.

Au milieu des ruines, un homme, Brendan Rodgers qui du haut de ses 40 ans et d'une simple année en Premier League avec Swansea est chargé de restaurer les fondations d'une maison laissée à l'abandon. Bonne chance mec.

La saison passée :

Melwood, 2012, attention chantier en cours. Rodgers vient de reprendre les reines d'une équipe qui taillée pour jouer la Champions League se retrouvera avec une triste Carling Cup en guise de consolation. Fin de cycle pour une équipe qui n'a qu'une année dans les jambes mais semble déjà au bord de l'épuisement nerveux et physique. Exit les Bellamy, Maxi, Kuyt et autres loyaux serviteurs, le dégraissage a débuté. Coupes drastiques et recrues cheaps, Liverpool est parti pour une saison galère. Objectif faire mieux avec moins. Rodgers, qui au vue de son CV n'a pas réellement son mot à dire accepte, quitte à commencer avec une ligne d'attaque Borini, Suarez Sterling et un banc composé des minots de la réserve. S'en suivra les enfers des défaites jusqu'à United (un signe?), une longue rédemption clairsemée de nuls, une bouteille d'oxygène ou plutôt deux bouteilles en janvier avec Sturridge et Petit Couteau, et un final paradisiaque de football total pour s'arrêter à une triste 7ème place.


La pré saison :

Et cette saison ? La pré saison a été plutôt convaincante, toute proportion gardée pour une pré saison. Liverpool a fait l'étalage de son jeu durant sa tournée Asiatique, plus pour le plaisir de Ayre et FSG que pour un quelconque intérêt sportif ; bref on repassera. Ou plutôt on attendra samedi, 13h45 et Stoke City à Anfield qui sera le révélateur de l'état actuel de nos Reds. Avec la promesse alléchante d'une réponse à toutes vos questions les plus folles. Stoke va-t-il garer son bus aux 20 mètres et jouer en 11-0-0 ? Liverpool parviendra-t-il à marquer en moins de 20 tirs, 3 poteaux et 5 pénaltys non sifflés ? Stoke va-t-il marquer avec les pieds sur une action construite en dehors de la surface ? Liverpool va-t-il marquer un but moche à la 90ème pour empocher les trois points ?

Les objectifs :

En tout cas ces trois points seraient une belle entrée en matière en vue d'accomplir l'objectif lancé par Rodgers cette saison. La traditionnelle 4ème place synonyme d'accès aux barrages de la prestigieuse Ligue des Champions. Aussi mythique que le trésor des templiers, responsable de dépressions nerveuses, de retournements de vestes monumentaux d'un match à l'autre, de tirades enflammées, qu'en sera-t-il cette saison de cette ritournelle ? L'éternel retour d'un échec frappant à la porte des désillusions. En gros non, Liverpool avec l'effectif actuel n'a aucune chance d'obtenir ce saint graal, l'entrée en boîte de nuit, le canon de la soirée, bref appelez cela comme vous voulez. Une nouvelle fois cette année ça sera le boudin de la soirée (l'Europa League), voir rien du tout. Un seul point de touche derrière ces comparaisons, la loose. Celle qu'incarne dans son absolu Jean-Claude Duss. Car Liverpool c'est aussi cela, un « sur un malentendu, on ne sait jamais ». 

chronique pré saison Rodgers liverpool Premier League

4 votes. Moyenne 3.00 sur 5.

Ajouter un commentaire