Paris gagne la Coupe de la Ligue

La finale commence par la traditionelle cérémonie d'apparition du trophée, aussi chère que ridicule (400 000 euros) on se croyait plus à un entrainement du GIGN entouré de pom pom qu'à un quelconque événement sportif... La Coupe en place,les joueurs présentés et le coup d'envoi ficitf effectué par Sonia Bompastor les choses sérieuses pouvaient enfin commencé.

Les 3 premières minutes sont équilibrées les équipes s'observent, seulement sur une accélération de Maxwell combinée à un une-deux avec Lavezzi, le brésilien pouvait servir Cavani qui ouvrait le score, faisant hurler de bonheur les dizaines de milliers de supporters parisiens présents, en face les lyonnais sont surpris et font têtes basses... Pourtant Lyon réagira dans la foulée par l'intermédiaire de Gomis sur un travail tout en percution de l'exellent Alexandre Lacazette qui fut très en jambes ce soir. Lyon continue d'attaquer les débats sont équilibrés, le spectacle plaisant, et c'est tout naturellement qu'à force de jeu les occasions se crées. Gomis, encore lui, a une seconde occasion de marquer sur corner mais sa tête bien rabattu est trop sur Douchez qui ne fléchit pas, le gardien remplaçant du PSG ayant toute fois du mal à se faire respecter par sa défense en première mi-temps à l'image de sa relation avec Thiago Silva.

Après ce bon premier quart d'heure, les deux équipes semblent baisser un peu d'intensité, Paris essaye de maîtriser la rencontre tandis que Lyon opère en contre avec comme rampe de lancement Lacazette.Cavani aura l'occasion de faire le break une première fois, sur un déboulé de Lucas, Cavani se fait oublier de la défense lyonnaise et se place mais sa frappe passera largement au-dessus de la cage d'Anthony Lopes déja serein sur la reprise de volée de l'Urugayen à la 13ème minute.

Vient la 30ème minute de la rencontre et le débat facebooko-twittien du soir, sur un long ballon de Thiago Silva, Anthony Lopes et Lucas se percutent semble t-il à l'extèrieur de la surface, seulement après quelques secondes d'hésitation l'arbitre siffle pénalty provoquant rage des Lyonnais (Aulas avec son Twitter) et il faut le dire étonnement des Parisiens. Cavani s'occupe de la sentance et s'offre un doublé faisant crier (de joie?) un Jérome Alonzo aussi impartial qu'une féministe au Salon du X.

Les Parisiens mènent par deux buts d'écart sans vraiment dominer, l'injustice est dans les esprits lyonnais à ce moment du match... Rien ne bougera jusqu'à la pause, clôturant un e première mi-temps globalement plaisante, l'esprit et la pression des finales est là et on aime.

La seconde mi-temps prend les traits de la première malgré une plus grande sérénité côté parisien. Malgré tout les Lyonnais poussent et se voient récompensés à la 56ème minute à la suite d'un rush de Lacazette, celui-ci confirmant les espoirs placés en lui se faisant au passage de la pub pour un séjour d'un mois à Copacaban en juin prochain...

Motivés par cette réduction du score, les Lyonnais vont presser les Parisiens jusqu'à la fin du match, ceux-ci agissant en contre avec Lucas dans un premier temps puis avec Ménez en fin de rencontre. Les Lyonnais donneront des sueurs froides aux supporters parisiens avec divers corners ou autres coups francs mais les Parisiens tiendront bons et Douchez rassurera plus d'une fois sa défense. Paris remporte au final sa quatrième Coupe de la Ligue et est maintenant seul détenteur du record de victoires finales devant Marseille et Bordeaux, renforçant sa position de nouvel ogre du footbll français.