[Liga] L'Athletic se saborde
- Le 23/09/2013
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Alors que le club basque revenait dans cette saison avec de meilleures intentions que l'année dernière, la défaite face à l'Espanyol 3.2 a montré les défauts de l'équipe de Valverde qui se voit privé de la 4éme place au profit de son adversaire du soir à égalité de points avec Villareal.
La défense centrale basque formée de San Jose et Gurpegi se montre fragile comme attendu. Avec la blessure d'Ekiza et celles de Balenziaga et Saborit forçant à déporter Laporte sur le côté gauche, une défense de second plan prend forme et la recrue Etxeita regarde le désastre du banc. Si San Jose bien que toujours d'une extraordinaire lourdeur montre des signes de mieux dans une défense basse et en zone, Gurpegi bien qu'important dans le vestiaire se montre dépassé. Déjà fautif à plusieurs reprises contre le Real Madrid, puis le Celta Vigo notamment, le vétéran navarrais est souvent prit de vitesse, souvent dépassé dans le duel, accusé de mauvais placement, ce milieu de terrain d'origine déstabilise quasiment à lui seul l'équilibre de l'équipe.
Pour protèger sa défense, Valverde va opter pour un milieu qui n'avait pourtant pas donner satisfaction face au Real. Rico, Iturraspe, Benat. Laissant le meneur de jeu Ander Herrera et Susaeta et par conséquent, l'entente de l'ailier avec Iraola, sur le banc. Ainsi, à l'instar de Laporte, Benat se retrouvait déplacé à un poste qui n'est pas le sien, en media punta.
La défense basse pour éviter les contres, la moindre attaque menée par les très remuants Muniain ou le vertical De Marcos laissait la défense statique et le milieu mal organisé plusieurs mètres derrière elle. Des espaces, une fébrilité dont ont parfaitement profité les catalans.
Pourtant les visiteurs étaient parfaitement rentrés dans leur match; Se faisant -une fois de plus- voler un pénalty puis marqué un but sur une frappe de 25 mètres, les biscayens avaient même eu le luxe de rater plusieurs occasions franches avant d'égaliser juste avant la mi-temps par l'intermédiaire de De Marcos. Malgré cela, ils se feront surprendre en début de seconde période. Gurpegi encore dépassé, Moran absent, ne prenait pas la place du défenseur central, Victor Sanchez étrangement esseulé au point de pénalty signait son doublé en reprenant un centre tendu.
2.1 puis 3.1 peu après l'heure de jeu. Comme si tout cela ne suffisait pas, après Gurpegi, Iraizoz endosse le rôle du boulet, tout juste revenu de blessure l'ancien portier de l'Espanyol bien que pas aidé par sa défense repoussait comme à son habitude les ballons plein axe avant d'être l'auteur d'une faute de main.
Si les rentrées de Susaeta et Ander dans le dernier quart d'heure pour De Marcos et Benat ont apportées un plus, celle d'Ibai à l'heure de jeu sera même décisif, l'attaquant auteur d'un magnifique coup-franc en fin de match ne fera que laisser un peu plus un goût de frustration au regard de cette équipe.
Une triste réalité qui vient, si il le fallait encore, démontrer que certains joueurs n'ont plus leur place dans cet effectif. Si il était reproché à Bielsa de ne pas faire tourner son effectif, il sera sans doute demandé à Valverde de trouver un 11 à mettre en place afin de travaillant des automatismes qui peinent à se mettre en place. Les qualités individuelles de certains joueurs ayant pour beaucoup jouées dans le -jusque là- très bon début de l'équipe.