Le PSG dans la douleur!

Les parisiens commencent tambour battant avec un gros pressing, Lucas se met en évidence par sa faculté de dribbles, il obtient un bon coup France. Zlatan s'en charge et force Ochoa à se démener pour sortir la frappe du Suédois (6"). Alors qu'on s'attendait à un match compliqué pour les Corses, durant leur première phase offensive, sur un mouvement côté gauche de Diarra qui centre, et décalé pour Mutu, Pedretti envoie une frappe enroulée magnifique se logeant sous la barre de Sirigu qui était totalement battu (10"). Le PSG version Blanc piqué au vif, tente de réagir par une frappe timide de Pastore (13"). Seulement, Ajaccio est totalement décontracté à l'image de Diarra qui mystifie Jallet sur le bord de la ligne de touche (15"). Les Sudistes sont solides, et bien regroupés, ce qui met particulièrement en difficulté les Parisiens. Et quand ça passe, la défense des Rouges et blancs s'est montré solide en renvoyant toutes les situations chaudes où c'est Ochoa qui s'interpose. Le PSG se procure néanmoins une grosse occase par Zlatan qui contrôle un bon ballon et enchaîne avec une frappe croisée qui tutoie le montant d'Ochoa (35"). Les Ajacciens ont eu fort à faire mais sont parvenus à tenir jusqu'à la mi-temps.

Dès le retour des vestiaires, Cavani est proche d'inscrire son premier but en L1 sur un bon centre de Lucas, mais El matador croise trop sa tête. Les Parisiens sont mal et butent constamment sur la défense Ajaccienne. à la 56eme tout s'emballe, une tête de Cavani encore lui qui force Ochoa à se détendre et à concéder le corner. Sur ce corner, sur une tête d'un joueur parisien, la défense Ajaccienne sauve sur la ligne et parvient à se dégager in extremis. Les hommes de Ravanelli, se battent sur tous les ballons, chaque joueur joue à tout les postes, ils ont fait preuve d'une excellente discipline défensive, mais auraient pu céder à la 65 mais Ochoa, toujours lui, sauve une nouvelle fois les siens sur une tête de Thiago Silva à bout portant. Le match s'emballe, se muscle, comme le montre l'énorme impact dans la surface entre Matuidi et Nadeau. Les deux joueurs sont contraints à sortir sur blessure, sur cette impressionnant choc. Verratti et Hangbart les remplacent respectivement.
à la 70", Ochoa dégoûte un peu plus Ibrahimovic, il se jette dans les pieds du Suédois avant que ce dernier ne puisse piquer son ballon. Ajaccio se sera montré solide, solidaire, et les joueurs auront énormément courru. Ils auront également été vernis par la chance, comme le montre la tête de Silva sur la barre. Mais sur un éclaire de génie, Edinson Cavani, alors qu'on croyait que le PSG allait sombrer, El Matador prend les choses en main, il contrôle le cuir à 25 mètre de la surface, crochète un Ajaccien et envoi une frappe enroulée parfaite du gauche qui crucifie Ajaccio et tout leurs efforts pour remporter le match. Ce but a boosté les parisiens à l'image de Verratti qui enchaîne 3 feintes de frappes dans la surface mais butte encore une fois sur un Ochoa en très très grande forme. Les Parisiens auront tout tenté, et dans le temps additionnel, ils se sont procurés deux occasions extrêmement chaudes mais toujours et encore, le portier Mexicain sur la trajectoire. Toujours en proie à la malchance, Thiago Silva aura encore butté d'une magnifique frappe sur la barre. Ce soir le Dieu du foot aura choisi le camp Corse. Très beau match, avec plus de 35 tirs du PSG contre 1 seul pour les Corses, une grande leçon d'efficacité. 

L'homme du match est sans contesatitions possibles, Ochoa.