La Real qualifiée

Après avoir perdu 2.0 lors du match aller, les lyonnais se devaient de réagir face à une équipe de la Real Sociedad qui avait dominé son sujet à Gerland 15 jours auparavant.

L'entame de match est lyonnaise, les duels gagnés et l'occupation territoriale des lyonnais font reculer les joueurs d'Arrasate sur leurs 18 mètres, mais malgré des centres et des frappes de loin, le danger ne se ressent pas sur les cages de Bravo.

Les minutes passent et les gones semblent avoir laissé passer leur chance. Les Txuri Urdin se réveillent et donneront l'impression de n'avoir qu'une équipe sur le terrain. Ainsi, sur une première contre attaque, un Griezmann gourmand lancé par Seferovic manquera son face à face en tentant une lob sur un Lopes ancré sur ses appuis. Plus le temps passe et plus les basques imposent leur jeu. Griezmann, Vela, Seferovic dézonnent sur tout le front de l'attaque. En appui sur le suisse, plus en profondeur sur le français ou le mexicain, Zurutuza et surtout Xabi Prieto s'amuse à gérer le tempo à donner au jeu Txuri Urdin.

Si les pensionnaires d'Anoeta savent jouer bas, ils n'en oublient pas d'être ambitieux. Ainsi il est possible de voir depuis de longues minutes déjà De la Bella monter au niveau de Zurutuza et Bergara au milieu de terrain, de laisser Estrada, Ion et Inigo en couverture alors que Prieto,Vela, Seferovic et Griezmann gènent la relance française et viennent boucher les ailes lors du repli.

Les actions s'enchainent, et sur une récupération de Zurutuza venu apporter le surnombre et une combinaison avec Xabi Prieto et Carlos Vela, le mexicain voit son centre repris hâtivement de la tête par Seferovic qui manquera d'ouvrir le score. Enfin, après Griezmann, c'est bel et bien le mexicain qui loupera son lob en face à face après une course croisée.

Les 3 attaquants ont chacun leur tour raté leurs occasions alors que de l'autre côté, les joueurs de Rémi Garde se cassent les dents sur une défense bien regroupée; les lignes de milieu et de défense laissent peu d'espace et seul Grenier semble tenir la qualité d'exécution, de vision du jeu et de technique pour montrer quelque chose.

Les lyonnais rentrent au vestiaire avec un 0.0 et les actions sont pleinement gipuscoannes. Malheureusement, des joueurs trop gourmands allant même jusqu'à la simulation pour Vela ne trouvent pas la faille.

La gourmandise c'est surement ce qui a empêché l'attaquant mexicain de passer plus vite sa balle au retour des vestiaires; il parvient malgré tout à servir Seferovic qui touchera le montant gauche de Lopes.

Quelques minutes plus tard, Estrada, Vela et Prieto s'amusent sur le bord de la touche. Lyon devient taureau et le centre du latéral ne parvient pas à trouver l'attaquant suisse, n'ayant pas les automatismes encore rodés avec ses nouveaux partenaires. 2 minutes plus tard, il manquera même d'ouvrir le score en se précipitant dans un 2 vs 1 face au gardien après avoir reçu une passe de l'intenable nâtif de Mâcon.

Intenable dans le jeu, il n'est pas moins précieux sur coups de pied arrêtés et à la 66éme minute, après de nombreux avertissements, l'ailier trouvera sur corner la tête de Vela dans les 6m pour l'ouverture du score.

Le travail est accompli, il pourra sortir, applaudis par le public avant d'être suivi quelques minutes plus tard (à la 77éme) par son capitaine. Granero et Castro nouveaux entrants, feront que les ailiers se transformeront en milieu de terrain, laissant seulement une pointe.

Enfin Vela, parti de sa moitié de terrain, déjà infiltré entre la ligne de milieu et de défense adverse, accélèrera une dernière fois, prendra à contre pied son vis à vis avant de piquer son ballon au-dessus du portier pour signer son doublé.

Jamais 2 sans 3 et il fallait bien un autre but venu d'ailleurs pour boucler ce tour. Le seul exploit que Lyon aura réussit dans ce match, c'est de ne pas repartir avec une manita.

Real Sociedad Lyon Ligue des Champions

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