L'Olympique de Marseille accroché à Bastia

Lorsqu’il a pris les rênes de Bilbao en 2011, Marcelo Bielsa avait dû attendre six rencontres pour signer sa première victoire. A Marseille, il devra au moins patienter jusqu’à la semaine prochaine avec la réception de Montpellier au Vélodrome. Car pour débuter sa saison, l’OM pensait se rendre en Corse l’esprit léger, conscient que le travail abattu lors de la préparation ne pouvait que prétendre à du positif.

Mais encore en chantier, cet OM est apparu certes conquérant mais surtout handicapé par de grossières erreurs individuelles. Car si Maboulou a ouvert le score d’une frappe magistrale, l’anticipation de Steve Mandanda, elle, a fait défaut. Elle a surtout permis aux Corses de prendre rapidement les devants et de faire bouillir une enceinte d’Armand-Césari pleine comme un œuf.

Piqués au vif, les Marseillais n’ont pas tardé à mettre le bleu de chauffe, trouvant la faille grâce à André-Pierre Gignac. L’attaquant de l’OM, d’une tête rageuse, a rapidement mis ses coéquipiers sur de bons rails. Avant que Thauvin, remuant, ne mette à mal la défense corse aux abois. Le pauvre Romaric a en effet malencontreusement contré sa tentative dans son propre but. Devant sans briller, les hommes de Bielsa pensaient sans doute avoir fait le plus dur lorsque Gignac, encore lui, s’est chargé de faire le break sur penalty.

Mais c’était sans compter sur la vaillance de la formation insulaire, laquelle est revenue coup sur coup dans la partie grâce à un penalty de Tallo et à un exploit personnel de  Maboulou, également auteur d’un doublé. « C’est pas normal de faire match nul », regrettait Romain Alessandrini à la fin de la rencontre, conscient d’avoir déjà laissé filer deux points. Face à Montpellier au Vélodrome, l’OM devra déjà se ressaisir.