PSG - OL : Un match capital pour l'Europe

     Commençons, tout naturellement, par le plus essentiel, à savoir : les joueuses.

Du côté lyonnais, seule Camille Abily reste manquante pour cause de bléssure, Gérard prêcheur (entraineur de l'OL) peut compter sur son effectif habituel,

composé d'une bonne partie des meilleures joueuses européennes, voire mondiales, qui ont l'habitude de jouer ensemble,

qui sont parfaitement rôdées dans leur techninique, mise en place et tactiques et qui auront l'avantage psychologique

grâce à la première confrontation remportée il y a juste une semaine, à domicile.

Du côté Parisien, l'effectif se recompose peu à peu et ce ne sont plus que deux joueuses (Gouthia Karchouni et Léa Declercq) à être toujours absentes pour cause de bléssure. A noter, tout de même, que, d'une part, Ouleye Sarr, bien qu'étant indiquée comme étant remise de bléssure, sera absente du groupe qui se trouvera face à l'Olympique lyonnais. Ajoutons à cela le fait que : Laure Boulleau, présente dans cette sélection, n'y étais pas la semaine précédente, avouant, avant le match, lors d'une conversation qui était largement à portée de nos oreilles, que, la fois précédente, son retour avait été prématuré ; Marie-Laure Delie est la "revenante" dont nous nous étonnerons le plus puisse qu'elle avait déclaré, il n'y a que quelques petites semaines, sur son compte "Facebook", que, après un examen IRM, elle devait s'éloigner des terrains de football pour un très long moment! De ces retours dans l'éffectif du Paris saint-Germain, seule celui de Kenza Dali ne nous surprend pas, puisque qu'elle nous l'avait personnellement "confié" pendant l'échauffement du match OL - PSG du 1er Novembre, durant les toujours formidables quelques minutes qu'elle a l'immense gentillesse de nous offrir, à chaque fois que nous nous rencontrons sur les terrains. Nous précisant qu'il avait été jugé préférable de ne pas jouer la première rencontre à Gerland, pour ne pas prendre de risques de faire empirer son état de santé (Leçon retenue du retour prématuré de Laure Boulleau?).

Passons, à présent, aux rencontres précédentes.

Si le Paris Saint-Germain reste, bien sûr, capable de faire un vrai résultat contre l'Olympique lyonnais, il est, tout de même, à noter que, mis à part le match retour du championnat de France de la saison passée, remporté à Gerland, sur le score de 0 - 1 [grâce à un but de Laura Georges, ancienne lyonnaise - NDLR], l'Olympique lyonnais a remporté toutes les confrontations essentielles entre les deux clubs de ces dernières saisons! Malgré un honorable 3 - 2 en finale de la "Valais Cup", l'été derniers, ces confrontations tournent assez largement en faveur de l'OL!

Pour ce qui est de la qualité de jeu, petit rappel du "clasico" ayant eu lieu la semaine dernière.

Sans dévaloriser le Paris Saint-Germain (d'autant que nombres de ses joueuses et son encadrement technique compte parmi nos très bonnes, voire "précieuses" relations), mais en faisant le travail objectif d'analyse auquel se doit tout journaliste, force est de reconnaitre que l'équipe du Paris Saint-Germain n'a pas pesé lourd, techniquement, face à l'Olympique lyonnais! Les plus fans et/ou les "béotiens" en matière de football nous feront remarquer que "les joueuses du PSG n'ont perdu que 2-1 à l'extérieur!". A quoi je répondrais : "Certes, oui! Mais : 1 - le but pour marqué par Aurélie Kaci (N°17 du PSG) est venu, disons le franchement, principalement, par une grossière erreur de Sarah Bouhaddi (la gardienne de l'OL), comme cela lui arrive, hélas, là l'occasion, lors de rencontres à fort enjeu (comme lors de la dernière épreuve olympique, à Londres, par exemple), et ce malgré son immense talent qui fait d'elle, toujours aujourd'hui, largement la gardienne numéro 1 française! De plus, pour en revenir à l'aspect technique de la rencontre de samedi dernier, les parisiennes ont montré - et c'est bien triste! - de la plus claire des manières, leur impuissance à tenir l'équipe rhonanienne, par le nombre phénomenal de fautes qui ne   tenaient, non pas de l'engagement physique logique dans des rencontres aussi cruciales, mais, plutôt, d'une "frustration" de constater combien elles étaient assez loin du niveau de technicité de leurs "adversaires naturelles" (sans en arriver à l'extrémité d'un certain Zidane, lors d'une finale de Coupe du Monde - Encore heureux, d'ailleurs!). Nous pourrions encore ajouter, à ce petit constat, le fait que les joueuses étrangères ayant jouées des rencontres très importantes (à l'image de Shirley Cruz) n'avaient, visiblement pas suffisamment récupérées. Mais, une semaine s'étant passée, et ces joueuses n'étant pas pour rien parmi les meilleures du monde, on ne peut vraiment pas prendre cet élément en compte dans les données du match de ce soir.

Pour finir, venons en à la comparaison de l'expérience de chacun des clubs, en Ligue des Championnes.

D'une part, il y a L'Olympique Lyonnais - ou devrais-je plutôt "dire" L'OLYMPIQUE LYONNAIS - tant leur palmarès dans cette compétition internationale est des plus magnifiques, concernant ces dernières années. Détailler le-dit parcours ne ferait que rendre exhaustive notre présente analyse et nous laisserons donc chaque lectrice/lecteur repenser aux moments magiques que l'OL nous offre depuis quelques années.

De l'autre part, il y a, donc, le Paris Saint-Germain. Eléminé pratiquement aussitôt de cette même Ligue des Championnes parle club de Tyrèso (club comprenant, entre autre, l'une des plus grandes joueuses de tous les temps, à savoir : la brésilienne Martha). Le Paris Saint-Germain est très loin d'avoir l'expérience de l'Olympique lyonnais pour cette compétition! Normal, en fait, car, comme l'a déclaré Jessica Houara (N°11 du PSG) à l'un de nos confrères de la "presse internet", en zone mixte, après le match de samedi dernier "Nous [le PSG] sommes encore une très jeune équipe!". En effet! Et cela est d'autant plus vrai que, même composée de très nombreuses joueuses ayant une très bonne expérience de cette Ligue des Championnes, elles ne changeront pas le fait que, pour gagner, dans une compétition aussi relevée, c'est un collectif dont on a, d'abord! besoin. Et, c'est justement ce point précis qui, à l'heure actuel, fait la grande différence entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique yonnais! A l'OL, comme nous le disions encore avec Sonia Bompastor ("entraîneure" adjointe de l'OL), lors de l'interviewqu'elle a bien voulu nous accorder après le match OL - PSG du samedi 1er novembre passé, "A Lyon, on apporte des ajouts par petites touches, au fur et à mesure.". Alors que, au contraire de L'OL, le PSG a apporté un grand nombre de nouvelles joueues à son effectif. Et si "Rome ne s'est pas construit en un jour", Paris Saint-Germain féminin non plus!

Au terme de notre "petite" analyse, nous pouvons donc dire que la force est avec l'Olympique lyonnais dans cette fameuse "guerre des étoiles". MAIS, parce que le "destin" s'écrit, avant tout, avec la volonté, ne donnons pas déjà le Paris Saint-Germain comme vaincu d'avance, puique nous savons à quel point ses joueuses ne manquent, justement, nullement, de volonté etde coeur!

Christian Estevez