Olympique de Marseille : Papin, Magnusson et Skoblar l’auraient mérité
- Le 07/08/2014
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La marque de fabrique de Vincent Labrune. Depuis qu’il a pris la présidence de l’Olympique de Marseille, le protégé de Margarita Louis-Dreyfus a pris une habitude qui a le don de créer la polémique. Après avoir retiré le numéro 21 de Souleymane Diawara en fin de saison passée, c’est à présent au tour du 28, cher à Mathieu Valbuena, d’être ajouté au panthéon du football marseillais. D’autres joueurs n’auraient-ils pas mérité meilleur sort ? Sans doute.
Mathieu Valbuena laissera sans aucun doute un très bon souvenir aux supporters marseillais. Généreux dans l’effort, influent offensivement et également proche des supporters, le petit milieu de l’OM qui s’est envolé pour la Russie a réalisé d’excellentes prestations sous le maillot olympien. Si bien que Vincent Labrune, le président marseillais, a décidé de retirer son numéro 28, comme pour souligner les performances d’un joueur qui aurait, à ses yeux, véritablement marqué les esprits et l’histoire.
Une habitude « made in Labrune » puisque ce dernier s’était permis en juin dernier de déjà retirer le numéro 21 de Souleymane Diawara, pour l’ensemble de son œuvre. Une première dans l’histoire de ce club. Un titre de champion de France, deux Coupe de la Ligue…certes. Mais est-ce suffisant ? A l'avenir, si chaque joueur qui a posé son empreinte à la hauteur de Souleymane Diawara, voyait son maillot retiré, dans 30 ans il n'y aurait que très peu de numéros de disponible.
Skoblar, Magnusson et les autres
Avant eux, beaucoup auraient sans doute mérité une telle distinction. Jean-Papin, Josip Skoblar, Roger Magnusson, Carlos Mozer, autant d’éléments passés par l’OM qui semblent, d’un coup de crayon, rayés de l’histoire. Pour ne citer qu’eux.
« JPP », Ballon d’Or en 1991, quatre fois champions de France avec l’OM et meilleur buteur en Ligue des champions à trois reprises, reste une figure emblématique du maillot marseillais. Tout comme Roger Magnusson dit « le Magicien », dont les dribbles incroyables n’avaient de cesse de mystifier les défenses adverses. Au plus grand plaisir des supporters. Aux côtés du légendaire Josip Skoblar, soulier d’or européen (1971) avec notamment 44 buts inscrits dans le championnat de France, le Suédois avait formé un duo d’une efficacité implacable.
S’il ne vise directement aucun joueur qui a marqué l’histoire du club, le seul fait de rendre hommage à certains s’avère insultant à leur égard. Certains parleront simplement d’une différence de génération. Mais ceci ne justifie rien.
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