Olympique de Marseille : Bielsa persiste et signe

Il est comme ça Marcelo Bielsa. Entier, passionné, prêt à mourir pour ses idées. Quitte, il est vrai, à égratigner ses pairs. Et de se mettre à dos bon nombre d’observateurs. Quelques jours seulement après avoir effectué une sortie fracassante en critiquant ouvertement la gestion de Vincent Labrune, « El Loco » ne s’est pas privé d’étaler à nouveau ses idées.

"J’ai revu point par point ce que j’ai dit et je n’enlève rien. Ce serait irresponsable de ma part de dire quelque chose et de revenir en arrière. Je n’utilise pas la presse comme un instrument, ce que j’ai dit il y a quelques jours, je l’avais déjà dit au président", a-t-il avancé ce vendredi en conférence de presse.

Visiblement blessé de ne pas avoir été consulté pour le cas Doria, l’ancien boss de Bilbao a tenu à s’exprimer sur le sujet : "Si Doria lit le journal aujourd’hui, il va penser que je ne l’estime pas en tant que joueur. Mais vous pouvez vérifier, je n’ai jamais parlé de ses qualités, parce que je ne les connais pas. Je me suis opposé à son arrivée parce qu’on ne m’a pas demandé mon avis".

Encore en phase de découverte dans un club et un pays bien différents de ce qu’il a connu auparavant, Bielsa n’a pas souhaité revenir sur ses récents propos, pensant avoir crevé l’abcès. "Le vrai problème est de savoir si ce que j’ai dit est exact ou pas. Je considérais ces déclarations nécessaires. Il fallait que je dise ce qui devait être dit publiquement", a-t-il ajouté.

Cependant, rien ni personne ne devrait, sauf grosse sanction,  venir contrecarrer ses plans ni sa ligne de conduite. En tant que grand professionnel, il entend aller au bout de son projet : "J’ai un engagement et il est peu probable que je ne respecte pas mon engagement. Je ferai l’impossible pour réaliser les objectifs qui sont les miens". Des objectifs qui, on l’espère, seront atteints dans un club qui n’attend que de retrouver les sommets. Mais toujours pas dans un calme olympien.