Lalia Storti (Guingamp) : "On a gagné, c'est le principal!"

« On a gagné, c’est le principal ! ».

                Après avoir rappelé le score et le fait qu’elle a manqué un penalty (bien suivi et converti en un second temps par Salma Amani), nous demandons à Lalia Storti Dali quel est son sentiment sur le match. Celle-ci nous répond que ce fut : « un match assez compliqué, avec un terrain assez difficile sur lequel on ne pouvait pas poser le jeu. Du coup, on a jouer simplement, sur des longs ballons, et au final, cela a quand même abouti. ». « On a gagné, c’est le principal ! ».

« L’arbitre à joué son rôle et tout le monde peut se tromper. ».

                L’arbitrage : un problème ? Lalia (avec une moue montrant à quel point elle n’est pas convaincue) : « Pour moi, il n’y a pas de problème d’arbitrage. Elle a joué son rôle et tout le monde peut se tromper…Comme nous ! Des fois on fait des erreurs sur le terrain. ».

« Pour appréhender, physiquement, ce genre de terrain, on se réfère au préparateur physique. ».

                Revenant sur l’autre grand « souci » de ce match, à savoir la météo. Nous demandons, très naïvement ( ?) comment les joueuses de Guingamp vont se préparer à « gérer le temps ». A cela, Lalia, un peu surprise de la quesstion, y répond le plus simplement – et donc, efficacement – qui soit : « La préparation habituelle ! Pour tous les matchs, c’est la même, voilà ! ». Y compris pour le terrain ? Lalia : « Pour cela, on se réfère au préparateur physique qui, lui, nous prépare d’une façon différente, et on suit ses conseils. ».

« Il y a quand même but sur le penalty, même si ce n’est pas moi qui le mets, c’est le principal ! ».

                Lalia n’étant pas habituée à rater ses penalties, nous lui reparlons de celui, raté, lui, lors de ce match. Lalia nous redécrit l’action très simplement, comme pour appuyer sur le plus important. Lalia : « Celui-là il va sur le poteau. Ensuite salma conclut : elle suit et marque, voilà ! Il y a quand même but sur le penalty, même si ce n’est pas moi qui le mets. », Concluant, avec un son grand et magnifique sourire : « C’est le principal ! ».

« Le match contre le PSG, on jouera comme il faut le faire. ».

                Nous projetant dans un avenir proche, nous demandons à Lalia si elle se préparais déjà un petit peu à la confrontation avec le Paris Saint-Germain, devant se jouer le dimanche suivant (7 décembre). Lalia admet que, même si ce n’est « Pas maintenant. », elle poursuit, dans la foulée « On va attendre lundi ! ».Parlant pour toute l’équipe : « On y pense, on sait que cela va être un match difficile. ». Mais, toujours très pragmatique et sereine, elle termine : « On jouera comme il faut le faire et on verra, au bout des quatre-vingt dix minutes, ce que cela donnera. ».

« Comme le Paris Saint-Germain, nous aussi nous montons d’un cran ! ».

                Voulant « fouiller plus loin » dans la vision du résultat qu’en a Lalia, nous récapitulons les faits du match aller, et, après avoir rappelé qu’il n’y avait pas eu un trop gros écart dans la qualité de jeu, il n’y aurait pas une possibilité de « faire quelque chose ». Toujours aussi posée, Lalia nous dit : « Je pense qu’il y a toujours une possibilité de faire « quelque chose », dans le football ! ». « Après…on verra ce que cela donnera ! ». « C’est vrai que Paris monte d’un cran cette année ! Les joueuses l’on montré en Ligue des Championnes contre Lyon. ». « Maintenant, le championnat c’est quand même différent. On verra comment elles vont aborder ce match-là contre nous. En ce qui concerne le niveau de l’E.A. Guingamp : « Nous aussi on monte d’un cran ! ». « Et nous sommes  contentes  car nous restons quatrième devant Montpellier et en restant accrochées à Juvisy. ».  Et Lalia de conclure cette interview dans le plus parfait accord avec ce qu’il a été depuis le début, à la fois, simple – mais pas simpliste-, sincère, pondéré...tout en restant optimiste : « Pour l’instant, satisfaite du début de championnat ! ».

Christian Estevez

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