Harry Kane, le petit prince de Londres et ...plus ?

23 Octobre 2014, lors d'un match d'Europa League face à l'Asteras Tripolis (5-1), il inscrit un triplé mais au-delà de cette belle performance, le jeune joueur anglais a aussi enfilé les gants suite à l'expulsion d'Hugo Lloris, en fin de match. C'est ce jour là que l'Angleterre a découvert un joueur puissant, rapide, efficace et ...capable de jouer aux buts. Depuis ? Il enchaîne les matchs et surtout empile les buts que ce soit en Europa League, en League Cup ou en Premier League.

Photo : Goal.com

Le sauveur de tout un pays ?

Depuis début 2015 il fait parti du cercle très fermé des joueurs ayant un ratio de plus d'un but par match (avec Lacazette, Messi, Griezmann et Robben). Il a aussi prouvé qu'il savait gagner des matchs à lui tout seul. Il nous l'a montré face à Chelsea (deux buts, une passe décisive et un penalty provoqué), Arsenal (doublé) ou face à des écuries moins huppées comme Hull City ou Aston Villa ou il avait offert la victoire à son équipe.

Il n'en fallait pas plus pour que toute l'Angleterre s'enflamme pour son prodige. Les dirigeants des Spurs n'ont pas tardés pour le prolonger, étendant son contrat jusqu'en 2020, ces derniers ont vus loin pour pouvoir repousser de grosses écuries telles que le Real Madrid, Manchester City ou Chelsea.

En mars, l'Angleterre affrontera l'Italie et la Lituanie, nul doute qu'Harry Kane en fera partie, et ce n'est pas Arsène Wenger qui dira le contraire : "Quand vous marquez le nombre de buts qu'il a marqué, si vous ne l'appelez pas, quelqu'un lui donnera un passeport d'un autre pays". Si Roy Hodgson l'appelle pour les matchs du mois de mars ésperons pour l'Angleterre qu'il réussisse ses débuts. Le natif de Chingford ayant un profil différent des Rooney, Sturridge ou Welbeck, il pourrait vite s'imposer en sélection. Et pourquoi pas redorer le blason d'une équipe nationale en mal de talent en attaque.

Photo : theguardian.com