Hugo Curioni

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  • Le 24/09/2012
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Hugo Curioni ... Une gueule.

Révèlé à l'Instituto de Cordoba où il inscrit plus de 40 buts en 2 saisons, il est vite transfèré à Boca sous les ordres de Di Stefano, malgré qu'il soit un inconditionnel de River. Après 68 buts en 126 matchs, il part à Nantes avec le titre de meilleur buteur du championnat argentin en poche, et un statut de légende.

A Nantes il réussira l'exploit de finir meilleur buteur du club en 1/2 saison avec 14 buts. Mais il quitte très vite les canaris où les places étaient très chères, 6 étrangers pour 3 places et rejoindre le FC Metz.

A Metz il forme un des plus beaux duos d'attaque qu'il met été donné de voir avec le luxembourgeois Nico Braun

En fin de contrat, après un bref passage à Troyes, il rejoint le Montpellier en seconde division de Nicollin et là nait un histoire "d'amour " entre les 2 hommes.

Ayant le blues du pays, il quitta l'Hérault pour terminer sa carrière au pays, au Gimnasia La Plata à 35 ans, et en y inscrivant encore 10 buts en une saison.

Il avait un bon pied gauche, malgré qu'il soit droitier, était assez rapide et adorait s'exiler sur le côté gauche, afin de pouvoir repiquer au centre et d'avoir tout le but ouvert devant lui.

Après le footballeur passons au personnage, quel Personnage...


A son arrivée en France, il ne disait bonjour à personne en dehors du terrain (il disait préfèré s'exprimer sur la pelouse).
Capable de déclenchée une bagarre générale, contre son compatriote le bien nommé Laraignée, d'attraper un spectateur à Metz qui continuait à insulter l'équipe, après qu'il ait ouvert le score. De jeter son maillot toujours à Metz après que son entraineur Georges Huart voulut le sortir.
D'être aidé par le soigneur pour s'habiller, pour rentrer à 10 petites de la fin, alors qu'il n'en avait pas envie.
Quelque peu "fainéant" s'entrainait à la carte, ce qui ne l'empêchait pas de scorer , la plupart du temps.

Pour les 30 ans du club de Montpellier, alors qu'il y avait également les Milla, Valderrama, Blanc et autres Cantona, Nicollin le voulut absolument à sa table, disant qu'il fut le premier grand joueur, à avoir signé dans son club.


En conclusion Viva Hugo !!!!



Image IPB

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