Histoire Real Madrid
- Le 02/08/2012
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Quelle est l'histoire du Real Madrid ? Comment sont-ils passsé de simple club à emblême mythique ?
Les débuts du mythe :
Comme la majorité des clubs de Liga, le Real Madrid connaitra ses débuts à la fin du 19éme siècle grâce à de jeunes anglais installés en Espagne, C'est en 1897 qu'un groupe de jeunes étudiants issus généralement d'Oxford et Cambridge fondera le premier club de foot de la capitale espagnole, Il répondra au nom de FOOTBALL CLUB SKY,
En 1900 il y aura une « scission » entre anglais et espagnols, le FOOTBALL CLUB SKY enfantera deux clubs, New Foot-Ball de Madrid et Club Espanol de Madrid, C'est ce dernier qui nous intèresse, En effet dès 1902 une autre division au sein du club fera naître le REAL MADRID, le 6 mars précisemment, Juan Padros en est élu président et le club optera d'ors et déjà pour la tenue blanche en référence aux Corinthians de Londres,ommencerons par le Real Madrid.
Les titres ne se feront pas attendre car le club gagnera la même année le championnat régional centre (aujourd'hui ce qu'on pourrait appeler Castille), Le club sera à l'origine de la coupe du roi, C'est Carlos Padros, alors frère du président qui en donnera l'idée comme célébration du couronnement d'Alphonse 13, Le club remportera toutes les compétitions de 1905 à 1908,
Il participe également à la création de la fédération espagnole de football en 1909
Le 29 juin 1920 Alphonse 13, donnera l'onction royale et le dernier changement de nom du club pour s'appeler jusqu'à aujourd'hui : Real Madrid Club de Fútbol
Le 17 mai 1924 le club blanc inaugurera le stade Chamartin, après avoir utilisé 7 enceintes ( Moncloa, Calle de Alcala, Campo de la Estrada, Avenida Felipe II, stade près de la Plaza de Toros, Campos de O'Donnell et le vélodrome de Ciudad Lineal) , Conçu par José Maria Castell ce stade de 15000 places pour 4 000 assises restera inchangé jusqu'en 1945,
Pour la première saison de Liga, lors de la saison 1928-1929 le Real terminera deuxième derrière l'ennemi qui deviendra héréditaire, le FC Barcelone,
L'abolition de la monarchie fait perdre au club son nom de Real pour retrouver son ancien nom et également la couronne qui orne le blason du club,
Sportivement malgrè de bon résultats durant les années 30 et après une trêve de 3ans pour cause de guerre civile (1936_39) le club sombrera pendant plus d'une dizaine d'année sans le moindre titre national,
Une éternité pour ce club qui représente/ait le pouvoir central ,
Nouveau départ :
Il était tout de même inconcevable dans cette Espagne là que le club du roi ne soit pas synonyme de grandeur et de prestige, Dès 1943 le gouvernement exige le retrait des présidents du Real Madrid et du FC Barcelone, Le 15 Septembre Santiago Bernabeu ancien joueur du Real Madrid depuis sa tendre enfance puisqu'il entrera dans les équipes jeunes à l'âge de 14ans et marquera 200 buts entre 1911 et 1927 mais aussi et surtout, ancien soldat franquiste lors de la guerre civile est nommé unanimement président du club,
En plus des mauvais résultats passés, la guerre faisant, les établissements du club sont en piteux état et le personnel manquant,
Malgrè des renovations à partir de mai 1945 qui dureront 18 mois pour le stade Chamartin, Bernabeu estime que ce stade ne convient plus structurellement aux ambitions du club, Le club veut être grand, il lui faut un stade à l'envergure de ces ambitions,
Il fera construire le stade tel qu'on le connait aujourd'hui et les normes post-Heysel faisant, le stade peut accueillir pas moins de 125 000 personnes, Ce bijou prendra le nom de son père spirituel qu'en 1955,
Un grand stade c'est bien oui, mais il faut mettre des grands joueurs dedans ...
Chemin vers le succès :
Après avoir connu des désolations jusqu'à frolé la relégation en 1948 , le Real a des ambitions et le club de coeur de Franco accuillera des joueurs tels que Di Stefano, José Santamaria, Kopa ou encore le hongrois Puskas et son pied gauche qui sera accuillit dans la capitale espagnole après avoir fuit la Hongrie, ces joueurs associés à de talentueux joueurs du cru comme Miguel Munoz, Luis Molowny et surtout Francisco Gento vont dominer l'Europe en remportant les 5 premières éditions de la coupe des clubs champions 1956-1960,
Kopa, Rial, Di Stefano, Puskas, Gento
Le club et ce qu'il représente a trouvé le rayonnement qui lui manquait,
La saison 1960_61 représente la transition entre le Real composé de ses stars et celui qui va arriver composé essentiellement de joueurs du cru, ((Ignacio Zoco, José Araquistáin, Amancio, Manuel Sanchís, Pirri,... ),
Emmené par Munoz alors devenu entraineur cette nouvelle équipe dominera quant à elle la liga des années 60 en y remportant pas moins de 8 liga, 2 copas et une autre coupe des clubs champions en 1966 après avoir 2 finales en 1962 et 1964,
Le Real est au sommet, Aucun autre club ne peut se targuer d'une période aussi prestigieuse,
Le déclin :
Munoz qui se retirera en 1974 de son rôle d'entraineur laissant sa place à un autre ancien joueur du club Luis Molowny, Le club blanc remportera quand même 5 ligas et 3 copas durant cette décennie mais ne disputera aucune finale de coupe des clubs champions, Si dans les années 50 le
Real était seul, dans les années 60 il pouvait concurrencer Manchester de Busby, Benfica d'Eusebio ou les clubs de Milan, dans les années 70 il n'arrive pas à suivre le rythme et cette décennie sera surtout marqué par le duel Johan Cruyff / Franz Beckenbauer,
Le 2 juin 1978 s'annonce comme un coup de tonnerre pour tous les supporters madrilènes et le club en lui même qui doit faire face à la mort de Santiago Bernabeu après 35 ans passés à la tête du Real Madrid,
Cette période laissera une marque indélébile dans l'histoire, En effet après que Kopa est été élu ballon d'or 1958, Gento étant le joueur ayant remporté le plus de coupe des clubs champions / Ligue des champions, plusieurs trophées évoquent cette époque, rendant hommage à ces joueurs,
Le trophée Puskas instauré par la FIFA décerne le plus beau but de la saison,
Le trophée Munoz décerné par le journal Marca récompense le meilleur entraineur
Le trophée Di Stefano lui aussi décerné par ce même journal récompense le meilleur joueur du championnat,
La Quinta del Buitre :
Les années 80' du côté du Real Madrid sera surtout marqué par l'émergence de Manolo Sanchís (fils de Manuel Sanchís), Martín Vázquez, Míchel, Miguel Pardeza et surtout Emilio Butragueño qui avec un attaquant de la trempe du mexicain Hugo Sanchez enchainera le record de 5 ligas de suite de 1986 à 1990 qui viendront s'ajouter aux 2 ligas remportaient en 1980 et 82 ,
Sur le plan continental malheureusement, ils devront se contenter de 2 coupe UEFA en 85 et 86, ne parvenant même pas à arriver en finale d'une coupe des clubs champions,
Retour sur le devant de la scène européenne :
Après le début des années 90 dominait par la Dream Team de Cruyff, le Real Madrid se devait de répondre, Malgrè une victoire en Liga qui mettra un terme à 4 succés concécutifs du FC Barcelone c'est bel et bien avec l'arrivée à la présidence en 1995 de Lorenzo Sanz que le Real Madrid va triompher à nouveau sur le football européen,
Dès 1996, le Real ira dénicher Roberto Carlos, Mijatovic, Suker, Seedorf venant s'ajouter à l'ange du Real Raul, le quasi mythique Hierro ou encore le classieux milieu argentin Redondo,
En 1997 le Real renouvelle son succès en championnat mais réussit enfin à s'imposer de nouveau en Ligue des Champions en 1998 avant de réitérer l'exploit en 2000,
Victoire Ligue des champions 1998
Malheureusement en 2000 Lorenzo Sanz pour cause de problèmes d'argent légés au club n'aura plus le soutien des socios et perdra les élections de 2000 pour laisser la place de président à un certain Florentino Perez ,,,
Les galactiques :
transferts :
2000 : Figo ballon d'or la même année, L'occasion de montrer au rival barcelonnais du grand retour du club de la capitale et démontrer sa force en prenant l'un des chouchous du Camp Nou à ses supporters pour faire vibrer ceux de Bernabeu,
2001 : Zidane, F,Perez veut absolument Mendieta, le milieu du Fc Valence qui aura hissé son club 2 fois d'affilées en finale de Ligue des Champions, Malheureusement le club valencian n'est pas vendeur à un concurrent direct, Perez se retournera donc vers le numéro 10 (ou 21) de la Juventus et établira un montant de transfert record de 77millions d'euro pour le ballon d'or 1998,
2002 : Ronaldo pas grand chose à dire ou tellement ,,, EL Fenomeno résumera assez bien le personnage, L'occasion également de faire venir un ancien blaugrana dans la maison blanche,
2003 : D,Beckham, le Space Boy qui a fait rêver Manchester lors de la saison 1999 échouant à la deuxième place du ballon d'or cette même année,
2004 : Michael Owen, un autre anglais débarque à Madrid et non des moindres il s'agit du ballon d'or 2001
Ca fait rêver n'est-ce pas ?
Le but était de rentabiliser la venue de ses stars par la vente de maillots, redifusions ou autres produits dérivés,Florentino Perez avait aussi en projet d'améliorer les structures du club avec notamment le « projet Val debebas « Cependant le club avait du vendre son centre d'entrainement à la ville de Madrid et s'était fait gracier d'une dette de 150 millions d'euros par le toujours fidèle roi d'Espagne,
Sportivement, ces nouvelles stars, entourant des joueurs du club comme Raul, Morientes ou le nouveau Casillas, le club remportera la Liga en 2001 et 2003 ainsi qu'une Ligue des Champions en 2002 avec la volée de Glasgow signée Zidane qui restera dans toutes les mémoires,
Elle nous offrira des matchs d'exception comme ce fameux match contre Manchester United en 2003, Malgrè un manque de régularité cette équipe qui aurait sans doutes encore pu mieux faire au niveau des titres assurera le spectacle, La finesse de Raul, l'élégance de Zidane, la félinité de Ronaldo, les débordements de Figo auront raison de toutes les critiques,
Finalement c'est ça le Real, en plus d'être le club le plus grand club du 20éme siècle, c'est une institution footballistique du beau jeu, d'une certaine classe, splendeur, grandeur,,, A plus ou moins toutes les périodes merengue,
De las glorias deportivas, que campean por España
va el Madrid con su bandera, limpia y blanca que no empaña.
Club castizo y generoso, todo nervio y corazón,
veteranos y noveles, veteranos y noveles,
miran siempre sus laureles con respeto y emoción.
¡Hala Madrid!, ¡Hala Madrid!
Noble y bélico adalid, caballero del honor.
¡Hala Madrid!, ¡Hala Madrid!
A triunfar en buena lid, defendiendo tu color
¡Hala Madrid!, ¡Hala Madrid!, ¡Hala Madrid!
Enemigo en la contienda, cuando pierde da la mano
sin envidias ni rencores, como bueno y fiel hermano.
Los domingos por la tarde, caminando a Chamartín,
las mocitas madrileñas, las mocitas madrileñas
van alegres y risueñas porque hoy juega su Madrid
¡Hala Madrid!, ¡Hala Madrid!
Noble y bélico adalid, caballero del honor.
¡Hala Madrid!, ¡Hala Madrid!
A triunfar en buena lid, defendiendo tu color
¡Hala Madrid!, ¡Hala Madrid!, ¡Hala Madrid!
Pour ça que les socios sont fiers de chanter ceci, Plus qu'un chant... UN HYMNE.