Articles de tibogaizkar
L'ancien girondin, Gabriel Abossolo est mort
Triste nouvelle pour les Girondins de Bordeaux... En effet, le club au scapulaire a annoncé dans la journée la mort de Gabriel Abossolo (75 ans) qui fut joueur des Girondins entre 1958 et 1969 jouant 302 matchs et marquant 18 buts. Milieu défensif aux quatres poumons, le camerounais fit parti aux côtés des Montes, De Bourgoing, Couécou et Chorda de la belle équipe des Girondins des années 60 menée par Salvador Artigas finissant trois fois seconds du championnat et perdant trois finales de la Coupe de France dont celle contre Lyon en 1964. Joueur généreux et technique, les supporters les plus agés des Girondins garderont une belle image de ce joueur qui fait incontestablement parti de l'histoire du club au scapulaire. Allez adieu Gaby...
Bordeaux bat Lens et retrouve le podium
Dans le cadre de la 13ème journée de Ligue 1 les Girondins de Bordeaux de Willy Sagnol se déplaçaient au Stade de la Licorne d'Amiens pour y affronter le RC Lens d'Antoine Kombouaré avec pour objectif la victoire pour entamer la trêve internationale sereinement mais aussi pour mettre la pression sur Lyon en leur chipant provisoirement la troisième place. Le RC Lens voulait quand à lui se rassurer et s'éloigner de la zone rouge, même un nul ferait le bonheur des lensois au vu des déclarations de leur coach Antoine Kombouaré.
(photo: eurosport.fr)
Ayant trouvé une certaine assise défensive la semaine passée face à Toulouse, semaine conjugée par deux victoires, les Girondins contrôlent assez bien le match face à des lensois très enthousiastes et très volontaires. Les lensois se montrent dangereux par un débordement de Baal à la 23ème minute, le latéral lensois fait la différence sur Yambéré et centre en retrait, celui-ci sera légèrement détourné par le vétéran Marc Planus manquant de tromper un Carasso resté vigileant. Sur la contre-attaque les bordelais vont se révéler plus réalistes. En effet, les Girondins vont ouvrir le score sur un superbe de travail de Thomas Touré servant un Khazri ésseulé et ajustant un Belon trop court pour détourné l'enroulé du milieu offensif des Girondins (24ème). Le match ne change pas de rythme les Girondins semble serein et le trio Yambéré-Planus-Pallois est solide. Les lensois n'inquiètent pas plus que ça un Cédric Carasso faisant le travail sur les rares ballons lui parvenant, les lensois se cassent les dents sur le bloc bordelais et trouvent peu d'espaces pour enclencher leurs attaques. Ce manque d'efficacité les lensois vont le coûter cher. Sur un superbe service de Wahbi Khazri, Diabaté parti à la limite du hors-jeu fixe, dribble et ajuste un Belon abandonné par sa défense convaincue du hors-jeu de l'attaquant malien (41ème). Les Girondins font le break, se rassurent et envoient un message en allant voir leur coach Willy Sagnol. L'ex-international français ne pourra pas retenir ses larmes, ému par un tel collectif autour de lui.
Bordeaux rentre aux vestiaires avec deux buts d'avance et commence la seconde période serein. Les lensois ne trouvent pas de solution pour déstabiliser un temps soi peu cette défense girondine. Les Girondins se créent des occasions par Diabaté (52ème) et Poundjé (57ème) prouvant une certaine maîtrise sur ce match. Trop de maîtrise justement car sur une occasion à tout point de vue anodine où Planus dégage le ballon de la tête en corner, Chavarria vient bousculer le défenseur girondin. A ce moment là tout le monde croit à un corner ou à une faute de l'argentin mais ça serait trop simple ! Il faut du scandale ! Et quelle fut la surprise quand l'arbitre siffle un pénalty pour les lensois qui n'en demandaient pas tant. Les Girondins contesteront (légitime?) et Planus se verra attribuer un carton jaune. Touzghar ne se fait pas prir et réduit l'écart offrant 15 dernières minutes tendues pour les Girondins.
Malgré quelques frayeurs côté bordelais, les dernières occasions lensoises seront à l'image de leur match, stérile. Les Girondins réalisent une bonne opération et remontent provisoirement à la troisième place du classement en attendant le résultat de Lyon demain. Le RC Lens, lui, pourrait être relégable à la fin de cette treizième journée en cas de bons résultats d'Evian et Bastia...
Quand Bielsa aide son club de coeur
(photo: blogseitb.com)
Faisant actuellement le bonheur des supporters marseillais et de tout les fans de foot en général, Marcelo Bielsa n'en a pas fini de surprendre ! En effet selon le journal Clarin, le technicien argentin aurait financé à hauteur de 2 millions de dollars (1,5 millions d'euros) la construction d'un hôtel pour le club des Newell's Old Boys. Manquant cruellement de liquidités, le club argentin a donc vu sa légende lui venir en aide, Bielsa voulant offrir le meilleur en terme d'infrastructures pour son club de toujours.
Il faut rappeler que l'histoire entre Bielsa et les Newell's ne remonte pas d'hier, c'est une véritable histoire d'amour, une vision romantique et fidèle du football que l'on aime. Commencée en 1976 alors que Bielsa était un jeune joueur, c'est en tant qu'entraineur qu'El Loco rentrera dans l'histoire du club et dans le coeur de tout les supporters en gagnant le championnat argentin à deux reprises en 1991 et 1992 (clôture) tout en atteignant la finale de la Copa Libertadores en 1992, révélant au passage des joueurs comme Batistuta, Heinze, Pochettino, Gamboa, Berizzo, Balbo ou encore Sensini pour ne citer qu'eux. Bien que séparés, l'amour entre Bielsa et les Newell's reste malgré tout intact comme en témoigne cet événement fort en 2009 où le nom du stade est passe El Coloso del Parque a Estadio Marcelo Bielsa, ultime union entre un homme et son club, la reconnaissance d'une légende.
Un projet socio à Bordeaux ? Pas sérieux pour Triaud
Depuis maintenant plus d'un an un projet d'association de socios se structure avec à sa tête un homme, un supporter, un amoureux des Girondins de Bordeaux, Christian Alvarez. Communiquant grâce à son site et aux différents médias de supporters des Girondins lui donnant la parole. Le gars y croit à fond, pas Jean-Louis Triaud...
En effet dans une interview accordée à Gold FM la radio officielle des Girondins de Bordeaux, le président-viticulteur n'a pas été franchement convaincu par les arguments de Christian Alvarez surtout en ce qui concerne les termes économiques. Voici ses propos:
« Le régime des socios existe en Espagne, où le statut des clubs est celui de coopératives. Les Socios ont donc un rôle à jouer. En France ce n'est pas du tout le même statut. Les clubs sont des sociétés anonymes commerciales comme les autres qui appartiennent à des actionnaires. (...) Je serais ravi d'avoir 20 ou 30 000 socios. Mais leur actionnariat ne se fera bien évidemment pas au détriment d'un abonnement. Le budget foot du socio va donc augmenter car il devra payer son adhésion aux socios et en plus son abonnement.
(...) Si ces socios amènent un million d'euros dans le capital du club, il faut savoir que dans l'actionnariat des Girondins de Bordeaux ça ne donne pas beaucoup de voix au conseil d'administration et ne représente qu'un tout petit partenariat. De plus, quel sera le rôle de ce partenaire ? Savoir s'il faut recruter Pierre plutôt que Paul ? Le système espagnol est vicié car un petit nombre parlent au nom de milliers de personnes. Mais ils parlent en fait uniquement en leur nom. Chaque socio ne peut pas donner individuellement son avis sur chaque problème. Il ne peut y avoir qu'un discours de politique générale qui évolue. Je ne crois pas trop à ce système. Pour moi, les socios sont le club des abonnés. Les Ultras - qui sont là depuis des années - sont un peu mes socios, les Irréductibles aussi, comme tous les groupes de supporters organisés en fait. Chacun à sa façon représente un peu les socios espagnols. »
Pas de quoi réjouir les fervents partisans du projet socio à Bordeaux... Ceux-ci ne lâchent pourtant pas l'affaire et se réuniront ce vendredi 17 octobre, de 19 heures à 23 heures, à l'Espace Mouneyra de Bordeaux.
Alors une association socio aux Girondins? Crédible ou pas?
Ligue 1 : Reims s'impose contre Bordeaux
Il y avait ce soir l'ouverture de la 9ème journée de Ligue 1 avec au programme Reims-Bordeaux, une rencontre où les Girondins avaient pour objectif d'atteindre les vingts points tandis que Reims pas au mieux depuis le début de saison voulaient essayer d'être plus pétillant dans le jeu.
(photo: eurosport.fr)
Dès le début de match, Bordeaux essaye d'imposer son jeu, confisquant littéralement le ballon aux rémois et pressant haut. Cependant et malgré un soucis de construction les bordelais n'arrivent pas à approcher des cages d'Agassa, stérile est le premier mot venant à l'esprit pour une équipe girondine capable de beaucoup mieux dans l'intensité. Les rémois subissent et opèrent en contre n'inquiètant Cédric Carrasso que par l'intermédiaire des ultras rémois massés derrière le portier bordelais le sifflant à chaque ballon touché. Cependant sur une action anodine venant du couloir droit, Reims ouvre le score par l'intermédiaire de Fortes. Un but que la chance elle même a enfantée, un centre flottant changeant complètement de trajectoire pour finir sa course dans les filets d'un Carrasso impuissant, surpris et frustré d'une telle tournure. Contre le cours du jeu, Reims rentre à la mi-temps avec un but d'avance et peut remercier sa bonne étoile, les bordelais rentrent frustrés mais n'ont quasiment jamais vraiment inquiètés Agassa.
Même rengaine en seconde période, les bordelais font tourner, font tourner le ballon mais restent encore et toujours stérile inquiètant Agassa à de rares occasions sur des frappes lointaines. Les rémois se regroupent encore et toujours en bloc et écoeurent les bordelais à chaque vague de ceux-ci, pas assez tranchants, vifs pour bouger le bloc rémois. Se faisant peur sur un centre détourné par Sertic qui aurait pu très bien se transformer en CSC, les bordelais n'arriveront jamais à défaire le bloc rémois et ce malgré les entrées de Kaabouni, Sala et Maurice-Belay n'apportant pas assez offensivement.
Au final Reims réalise ce qui pourrait être considéré comme un des plus gros hold-up depuis le début de saison et sort du même coup de la zone de relégation, respirant un peu tandis que Bordeaux va sans doute rentrer grandement frustré et mécontent tant l'injustice a été grande ce soir.
L'ancien girondin, Gabriel Abossolo est mort
Triste nouvelle pour les Girondins de Bordeaux... En effet, le club au scapulaire a annoncé dans la journée la mort de Gabriel Abossolo (75 ans) qui fut joueur des Girondins entre 1958 et 1969 jouant 302 matchs et marquant 18 buts. Milieu défensif aux quatres poumons, le camerounais fit parti aux côtés des Montes, De Bourgoing, Couécou et Chorda de la belle équipe des Girondins des années 60 menée par Salvador Artigas finissant trois fois seconds du championnat et perdant trois finales de la Coupe de France dont celle contre Lyon en 1964. Joueur généreux et technique, les supporters les plus agés des Girondins garderont une belle image de ce joueur qui fait incontestablement parti de l'histoire du club au scapulaire. Allez adieu Gaby...
Bordeaux bat Lens et retrouve le podium
Dans le cadre de la 13ème journée de Ligue 1 les Girondins de Bordeaux de Willy Sagnol se déplaçaient au Stade de la Licorne d'Amiens pour y affronter le RC Lens d'Antoine Kombouaré avec pour objectif la victoire pour entamer la trêve internationale sereinement mais aussi pour mettre la pression sur Lyon en leur chipant provisoirement la troisième place. Le RC Lens voulait quand à lui se rassurer et s'éloigner de la zone rouge, même un nul ferait le bonheur des lensois au vu des déclarations de leur coach Antoine Kombouaré.
(photo: eurosport.fr)
Ayant trouvé une certaine assise défensive la semaine passée face à Toulouse, semaine conjugée par deux victoires, les Girondins contrôlent assez bien le match face à des lensois très enthousiastes et très volontaires. Les lensois se montrent dangereux par un débordement de Baal à la 23ème minute, le latéral lensois fait la différence sur Yambéré et centre en retrait, celui-ci sera légèrement détourné par le vétéran Marc Planus manquant de tromper un Carasso resté vigileant. Sur la contre-attaque les bordelais vont se révéler plus réalistes. En effet, les Girondins vont ouvrir le score sur un superbe de travail de Thomas Touré servant un Khazri ésseulé et ajustant un Belon trop court pour détourné l'enroulé du milieu offensif des Girondins (24ème). Le match ne change pas de rythme les Girondins semble serein et le trio Yambéré-Planus-Pallois est solide. Les lensois n'inquiètent pas plus que ça un Cédric Carasso faisant le travail sur les rares ballons lui parvenant, les lensois se cassent les dents sur le bloc bordelais et trouvent peu d'espaces pour enclencher leurs attaques. Ce manque d'efficacité les lensois vont le coûter cher. Sur un superbe service de Wahbi Khazri, Diabaté parti à la limite du hors-jeu fixe, dribble et ajuste un Belon abandonné par sa défense convaincue du hors-jeu de l'attaquant malien (41ème). Les Girondins font le break, se rassurent et envoient un message en allant voir leur coach Willy Sagnol. L'ex-international français ne pourra pas retenir ses larmes, ému par un tel collectif autour de lui.
Bordeaux rentre aux vestiaires avec deux buts d'avance et commence la seconde période serein. Les lensois ne trouvent pas de solution pour déstabiliser un temps soi peu cette défense girondine. Les Girondins se créent des occasions par Diabaté (52ème) et Poundjé (57ème) prouvant une certaine maîtrise sur ce match. Trop de maîtrise justement car sur une occasion à tout point de vue anodine où Planus dégage le ballon de la tête en corner, Chavarria vient bousculer le défenseur girondin. A ce moment là tout le monde croit à un corner ou à une faute de l'argentin mais ça serait trop simple ! Il faut du scandale ! Et quelle fut la surprise quand l'arbitre siffle un pénalty pour les lensois qui n'en demandaient pas tant. Les Girondins contesteront (légitime?) et Planus se verra attribuer un carton jaune. Touzghar ne se fait pas prir et réduit l'écart offrant 15 dernières minutes tendues pour les Girondins.
Malgré quelques frayeurs côté bordelais, les dernières occasions lensoises seront à l'image de leur match, stérile. Les Girondins réalisent une bonne opération et remontent provisoirement à la troisième place du classement en attendant le résultat de Lyon demain. Le RC Lens, lui, pourrait être relégable à la fin de cette treizième journée en cas de bons résultats d'Evian et Bastia...
Quand Bielsa aide son club de coeur
(photo: blogseitb.com)
Faisant actuellement le bonheur des supporters marseillais et de tout les fans de foot en général, Marcelo Bielsa n'en a pas fini de surprendre ! En effet selon le journal Clarin, le technicien argentin aurait financé à hauteur de 2 millions de dollars (1,5 millions d'euros) la construction d'un hôtel pour le club des Newell's Old Boys. Manquant cruellement de liquidités, le club argentin a donc vu sa légende lui venir en aide, Bielsa voulant offrir le meilleur en terme d'infrastructures pour son club de toujours.
Il faut rappeler que l'histoire entre Bielsa et les Newell's ne remonte pas d'hier, c'est une véritable histoire d'amour, une vision romantique et fidèle du football que l'on aime. Commencée en 1976 alors que Bielsa était un jeune joueur, c'est en tant qu'entraineur qu'El Loco rentrera dans l'histoire du club et dans le coeur de tout les supporters en gagnant le championnat argentin à deux reprises en 1991 et 1992 (clôture) tout en atteignant la finale de la Copa Libertadores en 1992, révélant au passage des joueurs comme Batistuta, Heinze, Pochettino, Gamboa, Berizzo, Balbo ou encore Sensini pour ne citer qu'eux. Bien que séparés, l'amour entre Bielsa et les Newell's reste malgré tout intact comme en témoigne cet événement fort en 2009 où le nom du stade est passe El Coloso del Parque a Estadio Marcelo Bielsa, ultime union entre un homme et son club, la reconnaissance d'une légende.
Un projet socio à Bordeaux ? Pas sérieux pour Triaud
Depuis maintenant plus d'un an un projet d'association de socios se structure avec à sa tête un homme, un supporter, un amoureux des Girondins de Bordeaux, Christian Alvarez. Communiquant grâce à son site et aux différents médias de supporters des Girondins lui donnant la parole. Le gars y croit à fond, pas Jean-Louis Triaud...
En effet dans une interview accordée à Gold FM la radio officielle des Girondins de Bordeaux, le président-viticulteur n'a pas été franchement convaincu par les arguments de Christian Alvarez surtout en ce qui concerne les termes économiques. Voici ses propos:
« Le régime des socios existe en Espagne, où le statut des clubs est celui de coopératives. Les Socios ont donc un rôle à jouer. En France ce n'est pas du tout le même statut. Les clubs sont des sociétés anonymes commerciales comme les autres qui appartiennent à des actionnaires. (...) Je serais ravi d'avoir 20 ou 30 000 socios. Mais leur actionnariat ne se fera bien évidemment pas au détriment d'un abonnement. Le budget foot du socio va donc augmenter car il devra payer son adhésion aux socios et en plus son abonnement.
(...) Si ces socios amènent un million d'euros dans le capital du club, il faut savoir que dans l'actionnariat des Girondins de Bordeaux ça ne donne pas beaucoup de voix au conseil d'administration et ne représente qu'un tout petit partenariat. De plus, quel sera le rôle de ce partenaire ? Savoir s'il faut recruter Pierre plutôt que Paul ? Le système espagnol est vicié car un petit nombre parlent au nom de milliers de personnes. Mais ils parlent en fait uniquement en leur nom. Chaque socio ne peut pas donner individuellement son avis sur chaque problème. Il ne peut y avoir qu'un discours de politique générale qui évolue. Je ne crois pas trop à ce système. Pour moi, les socios sont le club des abonnés. Les Ultras - qui sont là depuis des années - sont un peu mes socios, les Irréductibles aussi, comme tous les groupes de supporters organisés en fait. Chacun à sa façon représente un peu les socios espagnols. »
Pas de quoi réjouir les fervents partisans du projet socio à Bordeaux... Ceux-ci ne lâchent pourtant pas l'affaire et se réuniront ce vendredi 17 octobre, de 19 heures à 23 heures, à l'Espace Mouneyra de Bordeaux.
Alors une association socio aux Girondins? Crédible ou pas?
Ligue 1 : Reims s'impose contre Bordeaux
Il y avait ce soir l'ouverture de la 9ème journée de Ligue 1 avec au programme Reims-Bordeaux, une rencontre où les Girondins avaient pour objectif d'atteindre les vingts points tandis que Reims pas au mieux depuis le début de saison voulaient essayer d'être plus pétillant dans le jeu.
(photo: eurosport.fr)
Dès le début de match, Bordeaux essaye d'imposer son jeu, confisquant littéralement le ballon aux rémois et pressant haut. Cependant et malgré un soucis de construction les bordelais n'arrivent pas à approcher des cages d'Agassa, stérile est le premier mot venant à l'esprit pour une équipe girondine capable de beaucoup mieux dans l'intensité. Les rémois subissent et opèrent en contre n'inquiètant Cédric Carrasso que par l'intermédiaire des ultras rémois massés derrière le portier bordelais le sifflant à chaque ballon touché. Cependant sur une action anodine venant du couloir droit, Reims ouvre le score par l'intermédiaire de Fortes. Un but que la chance elle même a enfantée, un centre flottant changeant complètement de trajectoire pour finir sa course dans les filets d'un Carrasso impuissant, surpris et frustré d'une telle tournure. Contre le cours du jeu, Reims rentre à la mi-temps avec un but d'avance et peut remercier sa bonne étoile, les bordelais rentrent frustrés mais n'ont quasiment jamais vraiment inquiètés Agassa.
Même rengaine en seconde période, les bordelais font tourner, font tourner le ballon mais restent encore et toujours stérile inquiètant Agassa à de rares occasions sur des frappes lointaines. Les rémois se regroupent encore et toujours en bloc et écoeurent les bordelais à chaque vague de ceux-ci, pas assez tranchants, vifs pour bouger le bloc rémois. Se faisant peur sur un centre détourné par Sertic qui aurait pu très bien se transformer en CSC, les bordelais n'arriveront jamais à défaire le bloc rémois et ce malgré les entrées de Kaabouni, Sala et Maurice-Belay n'apportant pas assez offensivement.
Au final Reims réalise ce qui pourrait être considéré comme un des plus gros hold-up depuis le début de saison et sort du même coup de la zone de relégation, respirant un peu tandis que Bordeaux va sans doute rentrer grandement frustré et mécontent tant l'injustice a été grande ce soir.
L'ancien girondin, Gabriel Abossolo est mort
Triste nouvelle pour les Girondins de Bordeaux... En effet, le club au scapulaire a annoncé dans la journée la mort de Gabriel Abossolo (75 ans) qui fut joueur des Girondins entre 1958 et 1969 jouant 302 matchs et marquant 18 buts. Milieu défensif aux quatres poumons, le camerounais fit parti aux côtés des Montes, De Bourgoing, Couécou et Chorda de la belle équipe des Girondins des années 60 menée par Salvador Artigas finissant trois fois seconds du championnat et perdant trois finales de la Coupe de France dont celle contre Lyon en 1964. Joueur généreux et technique, les supporters les plus agés des Girondins garderont une belle image de ce joueur qui fait incontestablement parti de l'histoire du club au scapulaire. Allez adieu Gaby...
Bordeaux bat Lens et retrouve le podium
Dans le cadre de la 13ème journée de Ligue 1 les Girondins de Bordeaux de Willy Sagnol se déplaçaient au Stade de la Licorne d'Amiens pour y affronter le RC Lens d'Antoine Kombouaré avec pour objectif la victoire pour entamer la trêve internationale sereinement mais aussi pour mettre la pression sur Lyon en leur chipant provisoirement la troisième place. Le RC Lens voulait quand à lui se rassurer et s'éloigner de la zone rouge, même un nul ferait le bonheur des lensois au vu des déclarations de leur coach Antoine Kombouaré.
(photo: eurosport.fr)
Ayant trouvé une certaine assise défensive la semaine passée face à Toulouse, semaine conjugée par deux victoires, les Girondins contrôlent assez bien le match face à des lensois très enthousiastes et très volontaires. Les lensois se montrent dangereux par un débordement de Baal à la 23ème minute, le latéral lensois fait la différence sur Yambéré et centre en retrait, celui-ci sera légèrement détourné par le vétéran Marc Planus manquant de tromper un Carasso resté vigileant. Sur la contre-attaque les bordelais vont se révéler plus réalistes. En effet, les Girondins vont ouvrir le score sur un superbe de travail de Thomas Touré servant un Khazri ésseulé et ajustant un Belon trop court pour détourné l'enroulé du milieu offensif des Girondins (24ème). Le match ne change pas de rythme les Girondins semble serein et le trio Yambéré-Planus-Pallois est solide. Les lensois n'inquiètent pas plus que ça un Cédric Carasso faisant le travail sur les rares ballons lui parvenant, les lensois se cassent les dents sur le bloc bordelais et trouvent peu d'espaces pour enclencher leurs attaques. Ce manque d'efficacité les lensois vont le coûter cher. Sur un superbe service de Wahbi Khazri, Diabaté parti à la limite du hors-jeu fixe, dribble et ajuste un Belon abandonné par sa défense convaincue du hors-jeu de l'attaquant malien (41ème). Les Girondins font le break, se rassurent et envoient un message en allant voir leur coach Willy Sagnol. L'ex-international français ne pourra pas retenir ses larmes, ému par un tel collectif autour de lui.
Bordeaux rentre aux vestiaires avec deux buts d'avance et commence la seconde période serein. Les lensois ne trouvent pas de solution pour déstabiliser un temps soi peu cette défense girondine. Les Girondins se créent des occasions par Diabaté (52ème) et Poundjé (57ème) prouvant une certaine maîtrise sur ce match. Trop de maîtrise justement car sur une occasion à tout point de vue anodine où Planus dégage le ballon de la tête en corner, Chavarria vient bousculer le défenseur girondin. A ce moment là tout le monde croit à un corner ou à une faute de l'argentin mais ça serait trop simple ! Il faut du scandale ! Et quelle fut la surprise quand l'arbitre siffle un pénalty pour les lensois qui n'en demandaient pas tant. Les Girondins contesteront (légitime?) et Planus se verra attribuer un carton jaune. Touzghar ne se fait pas prir et réduit l'écart offrant 15 dernières minutes tendues pour les Girondins.
Malgré quelques frayeurs côté bordelais, les dernières occasions lensoises seront à l'image de leur match, stérile. Les Girondins réalisent une bonne opération et remontent provisoirement à la troisième place du classement en attendant le résultat de Lyon demain. Le RC Lens, lui, pourrait être relégable à la fin de cette treizième journée en cas de bons résultats d'Evian et Bastia...
Quand Bielsa aide son club de coeur
(photo: blogseitb.com)
Faisant actuellement le bonheur des supporters marseillais et de tout les fans de foot en général, Marcelo Bielsa n'en a pas fini de surprendre ! En effet selon le journal Clarin, le technicien argentin aurait financé à hauteur de 2 millions de dollars (1,5 millions d'euros) la construction d'un hôtel pour le club des Newell's Old Boys. Manquant cruellement de liquidités, le club argentin a donc vu sa légende lui venir en aide, Bielsa voulant offrir le meilleur en terme d'infrastructures pour son club de toujours.
Il faut rappeler que l'histoire entre Bielsa et les Newell's ne remonte pas d'hier, c'est une véritable histoire d'amour, une vision romantique et fidèle du football que l'on aime. Commencée en 1976 alors que Bielsa était un jeune joueur, c'est en tant qu'entraineur qu'El Loco rentrera dans l'histoire du club et dans le coeur de tout les supporters en gagnant le championnat argentin à deux reprises en 1991 et 1992 (clôture) tout en atteignant la finale de la Copa Libertadores en 1992, révélant au passage des joueurs comme Batistuta, Heinze, Pochettino, Gamboa, Berizzo, Balbo ou encore Sensini pour ne citer qu'eux. Bien que séparés, l'amour entre Bielsa et les Newell's reste malgré tout intact comme en témoigne cet événement fort en 2009 où le nom du stade est passe El Coloso del Parque a Estadio Marcelo Bielsa, ultime union entre un homme et son club, la reconnaissance d'une légende.
Un projet socio à Bordeaux ? Pas sérieux pour Triaud
Depuis maintenant plus d'un an un projet d'association de socios se structure avec à sa tête un homme, un supporter, un amoureux des Girondins de Bordeaux, Christian Alvarez. Communiquant grâce à son site et aux différents médias de supporters des Girondins lui donnant la parole. Le gars y croit à fond, pas Jean-Louis Triaud...
En effet dans une interview accordée à Gold FM la radio officielle des Girondins de Bordeaux, le président-viticulteur n'a pas été franchement convaincu par les arguments de Christian Alvarez surtout en ce qui concerne les termes économiques. Voici ses propos:
« Le régime des socios existe en Espagne, où le statut des clubs est celui de coopératives. Les Socios ont donc un rôle à jouer. En France ce n'est pas du tout le même statut. Les clubs sont des sociétés anonymes commerciales comme les autres qui appartiennent à des actionnaires. (...) Je serais ravi d'avoir 20 ou 30 000 socios. Mais leur actionnariat ne se fera bien évidemment pas au détriment d'un abonnement. Le budget foot du socio va donc augmenter car il devra payer son adhésion aux socios et en plus son abonnement.
(...) Si ces socios amènent un million d'euros dans le capital du club, il faut savoir que dans l'actionnariat des Girondins de Bordeaux ça ne donne pas beaucoup de voix au conseil d'administration et ne représente qu'un tout petit partenariat. De plus, quel sera le rôle de ce partenaire ? Savoir s'il faut recruter Pierre plutôt que Paul ? Le système espagnol est vicié car un petit nombre parlent au nom de milliers de personnes. Mais ils parlent en fait uniquement en leur nom. Chaque socio ne peut pas donner individuellement son avis sur chaque problème. Il ne peut y avoir qu'un discours de politique générale qui évolue. Je ne crois pas trop à ce système. Pour moi, les socios sont le club des abonnés. Les Ultras - qui sont là depuis des années - sont un peu mes socios, les Irréductibles aussi, comme tous les groupes de supporters organisés en fait. Chacun à sa façon représente un peu les socios espagnols. »
Pas de quoi réjouir les fervents partisans du projet socio à Bordeaux... Ceux-ci ne lâchent pourtant pas l'affaire et se réuniront ce vendredi 17 octobre, de 19 heures à 23 heures, à l'Espace Mouneyra de Bordeaux.
Alors une association socio aux Girondins? Crédible ou pas?
Ligue 1 : Reims s'impose contre Bordeaux
Il y avait ce soir l'ouverture de la 9ème journée de Ligue 1 avec au programme Reims-Bordeaux, une rencontre où les Girondins avaient pour objectif d'atteindre les vingts points tandis que Reims pas au mieux depuis le début de saison voulaient essayer d'être plus pétillant dans le jeu.
(photo: eurosport.fr)
Dès le début de match, Bordeaux essaye d'imposer son jeu, confisquant littéralement le ballon aux rémois et pressant haut. Cependant et malgré un soucis de construction les bordelais n'arrivent pas à approcher des cages d'Agassa, stérile est le premier mot venant à l'esprit pour une équipe girondine capable de beaucoup mieux dans l'intensité. Les rémois subissent et opèrent en contre n'inquiètant Cédric Carrasso que par l'intermédiaire des ultras rémois massés derrière le portier bordelais le sifflant à chaque ballon touché. Cependant sur une action anodine venant du couloir droit, Reims ouvre le score par l'intermédiaire de Fortes. Un but que la chance elle même a enfantée, un centre flottant changeant complètement de trajectoire pour finir sa course dans les filets d'un Carrasso impuissant, surpris et frustré d'une telle tournure. Contre le cours du jeu, Reims rentre à la mi-temps avec un but d'avance et peut remercier sa bonne étoile, les bordelais rentrent frustrés mais n'ont quasiment jamais vraiment inquiètés Agassa.
Même rengaine en seconde période, les bordelais font tourner, font tourner le ballon mais restent encore et toujours stérile inquiètant Agassa à de rares occasions sur des frappes lointaines. Les rémois se regroupent encore et toujours en bloc et écoeurent les bordelais à chaque vague de ceux-ci, pas assez tranchants, vifs pour bouger le bloc rémois. Se faisant peur sur un centre détourné par Sertic qui aurait pu très bien se transformer en CSC, les bordelais n'arriveront jamais à défaire le bloc rémois et ce malgré les entrées de Kaabouni, Sala et Maurice-Belay n'apportant pas assez offensivement.
Au final Reims réalise ce qui pourrait être considéré comme un des plus gros hold-up depuis le début de saison et sort du même coup de la zone de relégation, respirant un peu tandis que Bordeaux va sans doute rentrer grandement frustré et mécontent tant l'injustice a été grande ce soir.
L'ancien girondin, Gabriel Abossolo est mort
Triste nouvelle pour les Girondins de Bordeaux... En effet, le club au scapulaire a annoncé dans la journée la mort de Gabriel Abossolo (75 ans) qui fut joueur des Girondins entre 1958 et 1969 jouant 302 matchs et marquant 18 buts. Milieu défensif aux quatres poumons, le camerounais fit parti aux côtés des Montes, De Bourgoing, Couécou et Chorda de la belle équipe des Girondins des années 60 menée par Salvador Artigas finissant trois fois seconds du championnat et perdant trois finales de la Coupe de France dont celle contre Lyon en 1964. Joueur généreux et technique, les supporters les plus agés des Girondins garderont une belle image de ce joueur qui fait incontestablement parti de l'histoire du club au scapulaire. Allez adieu Gaby...
Bordeaux bat Lens et retrouve le podium
Dans le cadre de la 13ème journée de Ligue 1 les Girondins de Bordeaux de Willy Sagnol se déplaçaient au Stade de la Licorne d'Amiens pour y affronter le RC Lens d'Antoine Kombouaré avec pour objectif la victoire pour entamer la trêve internationale sereinement mais aussi pour mettre la pression sur Lyon en leur chipant provisoirement la troisième place. Le RC Lens voulait quand à lui se rassurer et s'éloigner de la zone rouge, même un nul ferait le bonheur des lensois au vu des déclarations de leur coach Antoine Kombouaré.
(photo: eurosport.fr)
Ayant trouvé une certaine assise défensive la semaine passée face à Toulouse, semaine conjugée par deux victoires, les Girondins contrôlent assez bien le match face à des lensois très enthousiastes et très volontaires. Les lensois se montrent dangereux par un débordement de Baal à la 23ème minute, le latéral lensois fait la différence sur Yambéré et centre en retrait, celui-ci sera légèrement détourné par le vétéran Marc Planus manquant de tromper un Carasso resté vigileant. Sur la contre-attaque les bordelais vont se révéler plus réalistes. En effet, les Girondins vont ouvrir le score sur un superbe de travail de Thomas Touré servant un Khazri ésseulé et ajustant un Belon trop court pour détourné l'enroulé du milieu offensif des Girondins (24ème). Le match ne change pas de rythme les Girondins semble serein et le trio Yambéré-Planus-Pallois est solide. Les lensois n'inquiètent pas plus que ça un Cédric Carasso faisant le travail sur les rares ballons lui parvenant, les lensois se cassent les dents sur le bloc bordelais et trouvent peu d'espaces pour enclencher leurs attaques. Ce manque d'efficacité les lensois vont le coûter cher. Sur un superbe service de Wahbi Khazri, Diabaté parti à la limite du hors-jeu fixe, dribble et ajuste un Belon abandonné par sa défense convaincue du hors-jeu de l'attaquant malien (41ème). Les Girondins font le break, se rassurent et envoient un message en allant voir leur coach Willy Sagnol. L'ex-international français ne pourra pas retenir ses larmes, ému par un tel collectif autour de lui.
Bordeaux rentre aux vestiaires avec deux buts d'avance et commence la seconde période serein. Les lensois ne trouvent pas de solution pour déstabiliser un temps soi peu cette défense girondine. Les Girondins se créent des occasions par Diabaté (52ème) et Poundjé (57ème) prouvant une certaine maîtrise sur ce match. Trop de maîtrise justement car sur une occasion à tout point de vue anodine où Planus dégage le ballon de la tête en corner, Chavarria vient bousculer le défenseur girondin. A ce moment là tout le monde croit à un corner ou à une faute de l'argentin mais ça serait trop simple ! Il faut du scandale ! Et quelle fut la surprise quand l'arbitre siffle un pénalty pour les lensois qui n'en demandaient pas tant. Les Girondins contesteront (légitime?) et Planus se verra attribuer un carton jaune. Touzghar ne se fait pas prir et réduit l'écart offrant 15 dernières minutes tendues pour les Girondins.
Malgré quelques frayeurs côté bordelais, les dernières occasions lensoises seront à l'image de leur match, stérile. Les Girondins réalisent une bonne opération et remontent provisoirement à la troisième place du classement en attendant le résultat de Lyon demain. Le RC Lens, lui, pourrait être relégable à la fin de cette treizième journée en cas de bons résultats d'Evian et Bastia...
Quand Bielsa aide son club de coeur
(photo: blogseitb.com)
Faisant actuellement le bonheur des supporters marseillais et de tout les fans de foot en général, Marcelo Bielsa n'en a pas fini de surprendre ! En effet selon le journal Clarin, le technicien argentin aurait financé à hauteur de 2 millions de dollars (1,5 millions d'euros) la construction d'un hôtel pour le club des Newell's Old Boys. Manquant cruellement de liquidités, le club argentin a donc vu sa légende lui venir en aide, Bielsa voulant offrir le meilleur en terme d'infrastructures pour son club de toujours.
Il faut rappeler que l'histoire entre Bielsa et les Newell's ne remonte pas d'hier, c'est une véritable histoire d'amour, une vision romantique et fidèle du football que l'on aime. Commencée en 1976 alors que Bielsa était un jeune joueur, c'est en tant qu'entraineur qu'El Loco rentrera dans l'histoire du club et dans le coeur de tout les supporters en gagnant le championnat argentin à deux reprises en 1991 et 1992 (clôture) tout en atteignant la finale de la Copa Libertadores en 1992, révélant au passage des joueurs comme Batistuta, Heinze, Pochettino, Gamboa, Berizzo, Balbo ou encore Sensini pour ne citer qu'eux. Bien que séparés, l'amour entre Bielsa et les Newell's reste malgré tout intact comme en témoigne cet événement fort en 2009 où le nom du stade est passe El Coloso del Parque a Estadio Marcelo Bielsa, ultime union entre un homme et son club, la reconnaissance d'une légende.
Un projet socio à Bordeaux ? Pas sérieux pour Triaud
Depuis maintenant plus d'un an un projet d'association de socios se structure avec à sa tête un homme, un supporter, un amoureux des Girondins de Bordeaux, Christian Alvarez. Communiquant grâce à son site et aux différents médias de supporters des Girondins lui donnant la parole. Le gars y croit à fond, pas Jean-Louis Triaud...
En effet dans une interview accordée à Gold FM la radio officielle des Girondins de Bordeaux, le président-viticulteur n'a pas été franchement convaincu par les arguments de Christian Alvarez surtout en ce qui concerne les termes économiques. Voici ses propos:
« Le régime des socios existe en Espagne, où le statut des clubs est celui de coopératives. Les Socios ont donc un rôle à jouer. En France ce n'est pas du tout le même statut. Les clubs sont des sociétés anonymes commerciales comme les autres qui appartiennent à des actionnaires. (...) Je serais ravi d'avoir 20 ou 30 000 socios. Mais leur actionnariat ne se fera bien évidemment pas au détriment d'un abonnement. Le budget foot du socio va donc augmenter car il devra payer son adhésion aux socios et en plus son abonnement.
(...) Si ces socios amènent un million d'euros dans le capital du club, il faut savoir que dans l'actionnariat des Girondins de Bordeaux ça ne donne pas beaucoup de voix au conseil d'administration et ne représente qu'un tout petit partenariat. De plus, quel sera le rôle de ce partenaire ? Savoir s'il faut recruter Pierre plutôt que Paul ? Le système espagnol est vicié car un petit nombre parlent au nom de milliers de personnes. Mais ils parlent en fait uniquement en leur nom. Chaque socio ne peut pas donner individuellement son avis sur chaque problème. Il ne peut y avoir qu'un discours de politique générale qui évolue. Je ne crois pas trop à ce système. Pour moi, les socios sont le club des abonnés. Les Ultras - qui sont là depuis des années - sont un peu mes socios, les Irréductibles aussi, comme tous les groupes de supporters organisés en fait. Chacun à sa façon représente un peu les socios espagnols. »
Pas de quoi réjouir les fervents partisans du projet socio à Bordeaux... Ceux-ci ne lâchent pourtant pas l'affaire et se réuniront ce vendredi 17 octobre, de 19 heures à 23 heures, à l'Espace Mouneyra de Bordeaux.
Alors une association socio aux Girondins? Crédible ou pas?
Ligue 1 : Reims s'impose contre Bordeaux
Il y avait ce soir l'ouverture de la 9ème journée de Ligue 1 avec au programme Reims-Bordeaux, une rencontre où les Girondins avaient pour objectif d'atteindre les vingts points tandis que Reims pas au mieux depuis le début de saison voulaient essayer d'être plus pétillant dans le jeu.
(photo: eurosport.fr)
Dès le début de match, Bordeaux essaye d'imposer son jeu, confisquant littéralement le ballon aux rémois et pressant haut. Cependant et malgré un soucis de construction les bordelais n'arrivent pas à approcher des cages d'Agassa, stérile est le premier mot venant à l'esprit pour une équipe girondine capable de beaucoup mieux dans l'intensité. Les rémois subissent et opèrent en contre n'inquiètant Cédric Carrasso que par l'intermédiaire des ultras rémois massés derrière le portier bordelais le sifflant à chaque ballon touché. Cependant sur une action anodine venant du couloir droit, Reims ouvre le score par l'intermédiaire de Fortes. Un but que la chance elle même a enfantée, un centre flottant changeant complètement de trajectoire pour finir sa course dans les filets d'un Carrasso impuissant, surpris et frustré d'une telle tournure. Contre le cours du jeu, Reims rentre à la mi-temps avec un but d'avance et peut remercier sa bonne étoile, les bordelais rentrent frustrés mais n'ont quasiment jamais vraiment inquiètés Agassa.
Même rengaine en seconde période, les bordelais font tourner, font tourner le ballon mais restent encore et toujours stérile inquiètant Agassa à de rares occasions sur des frappes lointaines. Les rémois se regroupent encore et toujours en bloc et écoeurent les bordelais à chaque vague de ceux-ci, pas assez tranchants, vifs pour bouger le bloc rémois. Se faisant peur sur un centre détourné par Sertic qui aurait pu très bien se transformer en CSC, les bordelais n'arriveront jamais à défaire le bloc rémois et ce malgré les entrées de Kaabouni, Sala et Maurice-Belay n'apportant pas assez offensivement.
Au final Reims réalise ce qui pourrait être considéré comme un des plus gros hold-up depuis le début de saison et sort du même coup de la zone de relégation, respirant un peu tandis que Bordeaux va sans doute rentrer grandement frustré et mécontent tant l'injustice a été grande ce soir.
L'ancien girondin, Gabriel Abossolo est mort
Triste nouvelle pour les Girondins de Bordeaux... En effet, le club au scapulaire a annoncé dans la journée la mort de Gabriel Abossolo (75 ans) qui fut joueur des Girondins entre 1958 et 1969 jouant 302 matchs et marquant 18 buts. Milieu défensif aux quatres poumons, le camerounais fit parti aux côtés des Montes, De Bourgoing, Couécou et Chorda de la belle équipe des Girondins des années 60 menée par Salvador Artigas finissant trois fois seconds du championnat et perdant trois finales de la Coupe de France dont celle contre Lyon en 1964. Joueur généreux et technique, les supporters les plus agés des Girondins garderont une belle image de ce joueur qui fait incontestablement parti de l'histoire du club au scapulaire. Allez adieu Gaby...
Bordeaux bat Lens et retrouve le podium
Dans le cadre de la 13ème journée de Ligue 1 les Girondins de Bordeaux de Willy Sagnol se déplaçaient au Stade de la Licorne d'Amiens pour y affronter le RC Lens d'Antoine Kombouaré avec pour objectif la victoire pour entamer la trêve internationale sereinement mais aussi pour mettre la pression sur Lyon en leur chipant provisoirement la troisième place. Le RC Lens voulait quand à lui se rassurer et s'éloigner de la zone rouge, même un nul ferait le bonheur des lensois au vu des déclarations de leur coach Antoine Kombouaré.
(photo: eurosport.fr)
Ayant trouvé une certaine assise défensive la semaine passée face à Toulouse, semaine conjugée par deux victoires, les Girondins contrôlent assez bien le match face à des lensois très enthousiastes et très volontaires. Les lensois se montrent dangereux par un débordement de Baal à la 23ème minute, le latéral lensois fait la différence sur Yambéré et centre en retrait, celui-ci sera légèrement détourné par le vétéran Marc Planus manquant de tromper un Carasso resté vigileant. Sur la contre-attaque les bordelais vont se révéler plus réalistes. En effet, les Girondins vont ouvrir le score sur un superbe de travail de Thomas Touré servant un Khazri ésseulé et ajustant un Belon trop court pour détourné l'enroulé du milieu offensif des Girondins (24ème). Le match ne change pas de rythme les Girondins semble serein et le trio Yambéré-Planus-Pallois est solide. Les lensois n'inquiètent pas plus que ça un Cédric Carasso faisant le travail sur les rares ballons lui parvenant, les lensois se cassent les dents sur le bloc bordelais et trouvent peu d'espaces pour enclencher leurs attaques. Ce manque d'efficacité les lensois vont le coûter cher. Sur un superbe service de Wahbi Khazri, Diabaté parti à la limite du hors-jeu fixe, dribble et ajuste un Belon abandonné par sa défense convaincue du hors-jeu de l'attaquant malien (41ème). Les Girondins font le break, se rassurent et envoient un message en allant voir leur coach Willy Sagnol. L'ex-international français ne pourra pas retenir ses larmes, ému par un tel collectif autour de lui.
Bordeaux rentre aux vestiaires avec deux buts d'avance et commence la seconde période serein. Les lensois ne trouvent pas de solution pour déstabiliser un temps soi peu cette défense girondine. Les Girondins se créent des occasions par Diabaté (52ème) et Poundjé (57ème) prouvant une certaine maîtrise sur ce match. Trop de maîtrise justement car sur une occasion à tout point de vue anodine où Planus dégage le ballon de la tête en corner, Chavarria vient bousculer le défenseur girondin. A ce moment là tout le monde croit à un corner ou à une faute de l'argentin mais ça serait trop simple ! Il faut du scandale ! Et quelle fut la surprise quand l'arbitre siffle un pénalty pour les lensois qui n'en demandaient pas tant. Les Girondins contesteront (légitime?) et Planus se verra attribuer un carton jaune. Touzghar ne se fait pas prir et réduit l'écart offrant 15 dernières minutes tendues pour les Girondins.
Malgré quelques frayeurs côté bordelais, les dernières occasions lensoises seront à l'image de leur match, stérile. Les Girondins réalisent une bonne opération et remontent provisoirement à la troisième place du classement en attendant le résultat de Lyon demain. Le RC Lens, lui, pourrait être relégable à la fin de cette treizième journée en cas de bons résultats d'Evian et Bastia...
Quand Bielsa aide son club de coeur
(photo: blogseitb.com)
Faisant actuellement le bonheur des supporters marseillais et de tout les fans de foot en général, Marcelo Bielsa n'en a pas fini de surprendre ! En effet selon le journal Clarin, le technicien argentin aurait financé à hauteur de 2 millions de dollars (1,5 millions d'euros) la construction d'un hôtel pour le club des Newell's Old Boys. Manquant cruellement de liquidités, le club argentin a donc vu sa légende lui venir en aide, Bielsa voulant offrir le meilleur en terme d'infrastructures pour son club de toujours.
Il faut rappeler que l'histoire entre Bielsa et les Newell's ne remonte pas d'hier, c'est une véritable histoire d'amour, une vision romantique et fidèle du football que l'on aime. Commencée en 1976 alors que Bielsa était un jeune joueur, c'est en tant qu'entraineur qu'El Loco rentrera dans l'histoire du club et dans le coeur de tout les supporters en gagnant le championnat argentin à deux reprises en 1991 et 1992 (clôture) tout en atteignant la finale de la Copa Libertadores en 1992, révélant au passage des joueurs comme Batistuta, Heinze, Pochettino, Gamboa, Berizzo, Balbo ou encore Sensini pour ne citer qu'eux. Bien que séparés, l'amour entre Bielsa et les Newell's reste malgré tout intact comme en témoigne cet événement fort en 2009 où le nom du stade est passe El Coloso del Parque a Estadio Marcelo Bielsa, ultime union entre un homme et son club, la reconnaissance d'une légende.
Un projet socio à Bordeaux ? Pas sérieux pour Triaud
Depuis maintenant plus d'un an un projet d'association de socios se structure avec à sa tête un homme, un supporter, un amoureux des Girondins de Bordeaux, Christian Alvarez. Communiquant grâce à son site et aux différents médias de supporters des Girondins lui donnant la parole. Le gars y croit à fond, pas Jean-Louis Triaud...
En effet dans une interview accordée à Gold FM la radio officielle des Girondins de Bordeaux, le président-viticulteur n'a pas été franchement convaincu par les arguments de Christian Alvarez surtout en ce qui concerne les termes économiques. Voici ses propos:
« Le régime des socios existe en Espagne, où le statut des clubs est celui de coopératives. Les Socios ont donc un rôle à jouer. En France ce n'est pas du tout le même statut. Les clubs sont des sociétés anonymes commerciales comme les autres qui appartiennent à des actionnaires. (...) Je serais ravi d'avoir 20 ou 30 000 socios. Mais leur actionnariat ne se fera bien évidemment pas au détriment d'un abonnement. Le budget foot du socio va donc augmenter car il devra payer son adhésion aux socios et en plus son abonnement.
(...) Si ces socios amènent un million d'euros dans le capital du club, il faut savoir que dans l'actionnariat des Girondins de Bordeaux ça ne donne pas beaucoup de voix au conseil d'administration et ne représente qu'un tout petit partenariat. De plus, quel sera le rôle de ce partenaire ? Savoir s'il faut recruter Pierre plutôt que Paul ? Le système espagnol est vicié car un petit nombre parlent au nom de milliers de personnes. Mais ils parlent en fait uniquement en leur nom. Chaque socio ne peut pas donner individuellement son avis sur chaque problème. Il ne peut y avoir qu'un discours de politique générale qui évolue. Je ne crois pas trop à ce système. Pour moi, les socios sont le club des abonnés. Les Ultras - qui sont là depuis des années - sont un peu mes socios, les Irréductibles aussi, comme tous les groupes de supporters organisés en fait. Chacun à sa façon représente un peu les socios espagnols. »
Pas de quoi réjouir les fervents partisans du projet socio à Bordeaux... Ceux-ci ne lâchent pourtant pas l'affaire et se réuniront ce vendredi 17 octobre, de 19 heures à 23 heures, à l'Espace Mouneyra de Bordeaux.
Alors une association socio aux Girondins? Crédible ou pas?
Ligue 1 : Reims s'impose contre Bordeaux
Il y avait ce soir l'ouverture de la 9ème journée de Ligue 1 avec au programme Reims-Bordeaux, une rencontre où les Girondins avaient pour objectif d'atteindre les vingts points tandis que Reims pas au mieux depuis le début de saison voulaient essayer d'être plus pétillant dans le jeu.
(photo: eurosport.fr)
Dès le début de match, Bordeaux essaye d'imposer son jeu, confisquant littéralement le ballon aux rémois et pressant haut. Cependant et malgré un soucis de construction les bordelais n'arrivent pas à approcher des cages d'Agassa, stérile est le premier mot venant à l'esprit pour une équipe girondine capable de beaucoup mieux dans l'intensité. Les rémois subissent et opèrent en contre n'inquiètant Cédric Carrasso que par l'intermédiaire des ultras rémois massés derrière le portier bordelais le sifflant à chaque ballon touché. Cependant sur une action anodine venant du couloir droit, Reims ouvre le score par l'intermédiaire de Fortes. Un but que la chance elle même a enfantée, un centre flottant changeant complètement de trajectoire pour finir sa course dans les filets d'un Carrasso impuissant, surpris et frustré d'une telle tournure. Contre le cours du jeu, Reims rentre à la mi-temps avec un but d'avance et peut remercier sa bonne étoile, les bordelais rentrent frustrés mais n'ont quasiment jamais vraiment inquiètés Agassa.
Même rengaine en seconde période, les bordelais font tourner, font tourner le ballon mais restent encore et toujours stérile inquiètant Agassa à de rares occasions sur des frappes lointaines. Les rémois se regroupent encore et toujours en bloc et écoeurent les bordelais à chaque vague de ceux-ci, pas assez tranchants, vifs pour bouger le bloc rémois. Se faisant peur sur un centre détourné par Sertic qui aurait pu très bien se transformer en CSC, les bordelais n'arriveront jamais à défaire le bloc rémois et ce malgré les entrées de Kaabouni, Sala et Maurice-Belay n'apportant pas assez offensivement.
Au final Reims réalise ce qui pourrait être considéré comme un des plus gros hold-up depuis le début de saison et sort du même coup de la zone de relégation, respirant un peu tandis que Bordeaux va sans doute rentrer grandement frustré et mécontent tant l'injustice a été grande ce soir.