Mondial 2014 : la belle découverte du… 13 Juin

NUMERO 1

Avant toute chose, cette chronique implique une combinaison d’éléments plus hypothétiques les uns que les autres. Il faut que le joueur dont on estime qu’il fera partie des « belles découvertes » du Mondial soit titulaire le jour du match. Deuxièmement, il faudra que celui-ci se distingue à la date annoncée, et de la plus belle des manières. Cette pastille fait office d’un regard que nous posons sur l’un des acteurs d’une des 32 nations de ce Mondial Brésilien. Toutefois ledit regard sera fondé sur des éléments concrets et objectifs, basés sur des faits et rendant possible l’hypothèse avancée, celle de voir ce joueur briller.

DATE : 13 JUIN

LIEU : STADE ARENA DAS DUNAS, NATAL

RENCONTRE : Mexique-Cameroun, Groupe A

JOUEUR : Oribe Peralta, Mexique

  • PRESENTATION ET PARCOURS

Ce joueur parait inconnu au bataillon : en effet, le grand public…dites-lui « Mexique » et que va-t-il vous répondre ? Fajitas, Sombrero… J’affine ma requête : demandez-lui ce qu’il connait du football mexicain actuel. Les connaisseurs néophytes de la culture footballistique vous diront Chicharito Hernandez, le “Super Sub” de United. Les nostalgiques du Barca vous diront Raphael Marquez l’ex défenseur central catalan. Les français connaitront aussi Guillermo Ochoa, star d’Ajaccio. Mais cela s’arrête là. Pourtant, la formation de Miguel Herrera compte d’autres éléments que beaucoup vont découvrir lors de cette coupe du Monde. Parmi eux, Oribe Peralta. Et j’aurais pu en prendre d’autres, notamment le petit Alan Pulido qui flambe actuellement en sélection et dans son club du Tigres UANL.

Mais la trajectoire de l’attaquant mexicain mérite qu’on y attache un minimum d’attrait. Tout d’abord, c’est un joueur très enraciné à sa terre natale. Né dans le fleuron de l’industrie mexicaine, à Torreon, Oribe n’a pas cédé aux sirènes européennes. Après avoir joué dans le club de León et de Monterrey, Peralta s’efforcera de réussir au niveau national dans le club de sa ville, Santos Laguna. Après un premier passage peu concluant et une courte escapade à Chiapas en prêt durant laquelle il marquera 12 buts en une trentaine de matchs, il reviendra dans son club de cœur pour enfin y exploser et faire son nid. Cette année, il est tout simplement le meilleur buteur mexicain sur le territoire national, se classant troisième avec 8 unités au compteur et 17 toutes compétitions confondues. Son club a effectué une saison honorable, se hissant en quarts de finale des Play Offs de la Primera Division. Il compte aujourd’hui 78 buts avec son club de Laguna en 218 matchs. Il est aujourd’hui le deuxième meilleur buteur des 23 sélectionnés par Miguel Herrera, avec 16 réalisations en 32 sélections, soit un ratio de 0.5 but/match. Aujourd’hui à la fleur de l’âge footballistique, l’attaquant de 30 ans peut être l’une des belles surprises de ce début de mondial. Et ce malgré son absence de buts durant les matchs amicaux du Mexique. A surveiller. Car c’est une réelle star dans son pays. Son palmarès continental parle pour lui : il est double champion de la Clausura Primera Division Mexicaine (en 2008 & 2012 avec Santos Laguna). Ajoutez à cela les Jeux Panaméricains de 2011 remportés avec la sélection nationale à Guadelajara mais surtout la médaille d’or des Jeux Olympiques 2012 glanée à Londres. Individuellement, les distinctions s’abattent comme une tempête de grêle un soir de Juin 2014 en Ile De France sur le CV de celui que l’on surnomme, « El Hermoso », traduisez « Le Beau ». Nous citerons le trophée de joueur de l’année lors de l’exercice 2011-2012 de la Primera Division, ou encore le titre du meilleur joueur de la ligue des champions de la CONCACAF 2012. Ainsi que le titre honorifique du meilleur buteur de cette même compétition cette année-là. Un CV aussi épais que sa renommée du côté du pays Aztèque. Le joueur n’est plus à confirmer, mais il tend à gagner en reconnaissance au niveau mondial, en brillant dans l’évènement roi du sport souverain.

                                                                                                        

                                                                    Peralta              

  • POINTS FORTS

Redoutable dans le un contre un. Ainsi que dans l’élimination du dernier défenseur une fois rentré dans la surface. Intouchable dans la zone de vérité. Habile techniquement. Un véritable renard des surfaces, avec la technique en plus.

                       

  • FAIT MARQUANT

Son doublé en finale des Jeux Olympiques 2012, contre le Brésil, pour une victoire 2-1, à Wembley devant plus de 86 000 spectateurs. Un bon présage pour le remake du Groupe A face à la Selecao de Scolari ? Réponse le 17 Juin aux alentours de 23h.

Coupe du monde 2014 Mexique Oribe Peralta

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