Bayern puissance 4

On ne le dira jamais assez mais ce Bayern 2012 / 2013 est d'abord un monstre physique. L'incroyable repli de son milieu de terrain en est la preuve.

La défense recule, quitte à faire redescendre l'équipe entière dans les 40m pendant que les milieux harcèlent le porteur du ballon. Javi Martinez, Gustavo ou même Muller, Mandzukic, Ribéry avec eux les duels sont souvent gagnés. Malgrè tous ces efforts, chacun d'eux trouve le moyen de repartir de l'avant et mener des offensives, parfois éclaires, parfois plus placées, qui sont à chaque fois plus incisives.

Evidemment, ce petit manège ne pourrait pas marcher si il n'y avait pas un patron, un leader tactique dans tout ça. Schweinsteiger, qu'on aurait pu nommer pour le gain de duel mais qu'on a préféré détacher ici des autres.

Le Barça, incapable de trouver le moindre décalages dans cette forêt de jambes, cette densité qui a empêché toutes les autres équipes avant eux de pouvoir éliminer d'une passe ou encore plus difficile d'un dribble cette double, triple muraille même.

Pourtant même si les catalans ont eu bien des difficultés à se procurer des occasions ils en ont eu quelques unes, mais jamais leurs temps forts n'ont été fructueux à l'image du retour des vestiaires où les catalans reviennent tambour battant et voyant la passe trop profonde de Sanchez pour Iniesta. Dès lors, la riposte bavaroise ne se fait pas tarder. Si offensivement, dans leurs temps forts les blaugranas n'y arrivent pas, en défense Abidal et Puyol n'ont toujours pas été remplacé. Le deuxième but sera un remake du premier. Sur corner, après avoir servi Muller la première fois, le brésilien servira cette fois-ci Gomez.

Dès lors, les joueurs de Villanova dépassés, piqués ne reviendront pas. Pire, ils sortiront du match, les fautes et gestes vulgaires feront leurs apparitions. Le contre mené avec panache par Ribéry et distribuer ensuite magnifiquement par le régulateur Schweini mettra le Barça K.O debout. Robben s'offre un but dans un angle quasi impossible.

Le 4éme but, on a envie de dire ne sera qu'un détail qui aurait très bien pu avoir des frères et soeurs.

Alors que dire de plus ? Parler de hors-jeu ou d'obstruction de Muller serait insultant.

A cette machin allemande, vous l'aurez compris il faut bel et bien ajouter un mental à toute épreuve. Eux qui ont été moqués en Ligue des Champions et en Bundesliga, par l'Inter de Milan ou autres Dortmund n'ont pas perdu leur soif de victoires, au contraire, ça l'a d'autant plus éveillée. Après avoir dominé l'Allemagne, le Bayern est sur le point, disons le, de dominer l'Europe.